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Nom du compte joueur forum : Or@tchi
Nom du perso : Luc Paterson
Surnom : « Le bellâtre »
Race : Humains
Age : 30 ans
Alignement : Neutre
Religion : Oghma
Classe : Barde
Arme de prédilection : La rapière pour se défendre et la plume pour attaquer
Langues : Le commun et l’elfique
Objet particulier : La lame d’estoiles (rapière légendaire)
Informations particulières : « Un mystère plane quant à l’origine de sa propre existence ».
Descriptions :Traits de Caractère : Points forts :- Beau, sensible, ambitieux et intelligent
- Poète, écrivain, auteur de pièces théâtrales et de célèbres pamphlets
- Maitre dans l’art de la rhétorique
Points faibles :- Coureur de jupon
- Fait souvent pipi au lit quant il dort
- Fêtard et sensible de nature, il lui arrive d’être bourré de temps à autres...
Détails concernant le physique :Un visage aux traits fins, oscillant entre jeunesse et virilité.
Des yeux bleu et profonds qui reflètent le sensible et le vif.
Un sourire charmeur bien prononcé qui s’octroie le trésor d’une belle dentition.
Des cheveux longs et soyeux.
« Il est une beauté naturelle, qui se délecte du verbe... »BACKGROUND :Luc est né dans les terres de Faérûn, et plus exactement dans le village de Nemek situé non loin de la cité des splendeurs.
Pour le village de Nemek, Eauprofonde située dans le sud ouest de Féérun est un tremplin pour s’octroyer richesse et renom.
Ainsi, de nombreux villageois immigrèrent vers la cité pour y tenter leurs chances…
La dépopulation fut tragique pour le village de Nemek sur un plan économique, à tel point qu’il était impossible d’assurer la survie
des habitants tant ils furent plongés dans une pauvreté absolue.
Les Seigneurs d’Eauprofonde voyaient en ce village un encombrement plus que gênant.
En effet, Nemek fut construit sur une mine de gisement d’or…
Cependant, elle est inconnue des cartes et des peuples…
Seuls les savants d’Eauprofonde en connaissaient l’existence grâce à la transmission ancestrale d’un lourd secret.
Le pouvoir de la cité des splendeurs voulait récupérer leur bien…
C’est pourquoi ils refusèrent systématiquement les propositions d’accords commerciales avec Nemek,
rendant ainsi le village sans ressource si ce n’est que de jouir d’une maigre pêche.
Ils ne pouvaient pas non plus annoncer l’envergure de la découverte à Nemek…
Car la population l’aurait revendiquée au vue des problèmes économiques qui la déstabilise.
Il fallait faire quelque chose de radical pour récupérer la terre et raser ce triste village…
Mais incapable d’intervenir directement de peur d’un soulèvement populaire,
Ils envoyèrent des missives à Port Crâne.
Les Seigneurs eurent pour contact le pirate et esclavagiste Octave Gerkham dit
« L’Empileur ».
Un surnom qu’il s’octroya lors de plusieurs années de raid sur des villages,
et qui occasionnèrent des empilements de corps sur de grands brasiers ardents.
Un homme borgne, vil et cruel ! Sans foi ni loi.
Il avait réussi à s’attirer la sympathie d’autres pirates de Port Crâne de part ses exploits et faits d’armes.
Etant à la tête d’un groupuscule dangereux et avide de richesse, il offrait ses services aux plus offrant.
Et…
Quoi de plus convainquant que de l’or arrivant de la cité des splendeurs ?
Ainsi au premier jour de l’hiver, une horde de pirates sanguinaires sortirent des bois pour livrer bataille sur le village de Nemek.
Ce fut d’une violence extrême !
De nombreux hommes, femmes et enfants trouvèrent la mort…
Soit en tentent de fuir ou en prenant les armes.
Luc n’était encore qu’un bébé de quelques mois…
Son père luttait de toutes ses forces pour repousser les assaillants avec quelques braves compagnons d’armes.
Quant à sa mère, elle tentait de fuir à travers les bois protégeant son bébé qu’elle emmitouflait dans un linge et
qu’elle pressait contre elle.
Essoufflée, elle courait et n’osait pas se retourner…
Mais elle pouvait sentir l’odeur et la chaleur du village en feu.
Elle courrait…De longues minutes passèrent à fouler la boue sous une toile de larmes qui perlèrent sur ses joues.
Son esprit en déroute elle ne savait que faire…
Le bébé ballotté se mit à pleurer, tourmenté par le froid qui semblait s’emparer des bois.
Dans la hâte et la détresse, la mère en larme vacille…
Elle glisse en arrière sur un morceau de bois, puis elle se brise la nuque à la surface d’un roc.
Le corps inerte, le visage blême et les yeux vitreux grands ouverts…
Le bébé à sa poitrine hurle de terreur, pendant que le sang de sa mère se répand sur la terre.
Les cries du bébé raisonnèrent dans les bois et pendant quelques heures la détresse fut palpable.
Mais soudains, un cheval au galop qui arrive prestement !
C’est un elfe bien grand qui descend de la scelle, et qui toise la scène d’un regard de fièvre.
Il surplombe la mère et s’éprend du petit être, et se remet en scelle pour partir en détresse.
Arrivant à un croisement de sentier, une bourrasque de vents interrompt sa hâte…
L’elfique comprit qu’il lui fallait prendre en considération les vœux de la nature.
Ainsi, soupçonnant une destinée pour ce bébé en larme qu’il tenait fermement dans ses bras.
Il décidait d’accomplir la volonté des étoiles en déposant l’enfant au pied d’un arbre millénaire.
Puis, tournant les talons il se remit en scelle pour partir en chevauche laissant la détresse d’un bébé se mourir à son esprit…
Luc emmitoufle dans un linge, semblait soudains se calmer lorsqu’il contemplait devant lui les mouvements
d’une nature luxuriante qui semblait être en harmonie.
Quelques brèves étincelles de lumière enveloppent le petit être et celui-ci se met à rire sous le jeu de leurs danses.
Puis elles disparaissent et le bébé devient frêle.
Un bruit de pas écrasant l’abondante végétation se fit entendre non loin de l’endroit…
C’était un vieil homme répondant au nom de « George Paterson »,
un modeste écrivain et marchand de musique d’Eauprofonde.
Il passait par là, dans le plus grand des hasards…
Lorsqu’il entendit la voix de l’enfant.
Surplombant le petit-être dont l’état semblait précaire…
George le quinquagénaire eut pitié du petit et le prit dans ses bras.
C’est alors qu’il l’adopta et lui donna le prénom de « Luc ».
Durant la période des deux mois qui suivirent…
L’extinction du village de Nemek suscita quelques remous au sein de la cité…
Certains criaient au complot alors que d’autres prônèrent la sagesse.
L’alliance des Seigneurs envoya l’armée combattre à Port Crâne pour contrer
toutes les accusations et convaincre la noblesse qui commençait à douter.
Et en effet, à la mort du pirate Octave Gerkham et de sa horde,
les rumeurs et les doutes se dissipèrent au cœur de la cité des splendeurs.
Luc grandit dans la cité comme tous les garçons de son âge.
Il reçut une bonne éducation et dès son plus jeune âge, il apprenait à lire et à écrire aux côtés d’un professeur particulier.
Pendant cette période, Luc s’isolait des autres enfants du village qui ne pensaient qu’à jouer…
Pour lui il était plus gratifiant de lire des ouvrages interdits parlant de conte et légende.
Il avait également un penchant pour les nouvelles, la poésie et les pièces de théâtre.
Etant adolescent, il n’était pas rare de le voir en compagnie des femmes pour leurs conter de beaux poèmes.
Homme d’esprit et de verbe, dont la beauté n’est pas abstraite…
Il fallait bien le reconnaitre qu’il faisait fondre les damoiselles.
D’ailleurs, certains habitants le surnommèrent « le bellâtre ».
Une rumeur prétendrait qu’un soir, il serait rentré dans plusieurs maisons d’une même rue…
Et qu’à chaque fois qu’il sortait d’un lieu, sa ceinture était défaite !
Quelques années passèrent et Luc devenant un jeune homme fut envoyé à l’école bardique d’eauprofonde
pour y parfaire ses compétences dans le domaine des arts et des lettres.
Durant deux ans, il apprendra à développer l’art de la rhétorique, à se perfectionner dans les vertus du chant,
à rédiger des copies d’œuvres littéraires.
Puis, au terme de son apprentissage…
Encouragé par ses maîtres il se verra octroyer une lettre de marque qui lui ouvrira les portes de l’académie des arts et des lettres.
Son entré à la prestigieuse école bardique lui permis d’accéder à la grande bibliothèque de la cité des splendeurs.
Il n’était pas rare de le voir souvent plonger dans la lecture d’ouvrages poussiéreux traitant de plusieurs sujets.
Fort d’esprit, il fut vite remarqué par quelques sages qui le prirent en affection…
Luc fut donc inspiré par l’essence des savants, ce qui le poussait à en apprendre d’avantage.
Apprenant les rouages de la comédie et de la mise en scène, quelque chose d’insondable le poussait
vers l’apprentissage du langage elfique.
Les maitres de l’académie n’en revinrent pas de voir sa capacité d’assimilation…
Il pouvait lire de nombreux ouvrages et cela en quelques nuits.
Mais il pouvait aussi écrire durant toute une nuit entière, des nouvelles et poèmes et ceux à la lueur des chandelles.
Remarqué par quelques nouvelles qu’il publia, il fut mandé par la cour pour devenir le Scribe personnel d’un nobiliaire
et ceux à l’âge de 19 ans.
Il apprenait les secrets de l’écriture calligraphique pour pouvoir produire des copies d’œuvres d’une qualité irréprochable.
Discipliné, perfectionniste et passionné de la plume, il était clair que son aide était précieuse…
A seulement 19 ans, il faisait la fierté de la cour !
Son mentor d’ailleurs l’initia rapidement aux préceptes divins du Trouveur sans nom.
Seulement, hors des écrits il était parfois distrait…
Surtout par les charmantes damoiselles qu’il croisait à la cour.
D’ailleurs, il n’était pas rare de le voir culbuter la gente féminine dans certaines pièces du Palais…
Ce qui remontait bien évidement à l’oreille du vieil aristocrate qui commençait à ronchonner.
Les bruits de couloirs n’en finissaient plus et le coup de grâce fut donné lorsque la femme du nobiliaire fut surprise
en pleine ébat sexuel en compagnie de Luc.
Bien que la cour fût amusée, le vieux nobiliaire ne l’entendait pas ainsi…
Et donc, il congédia brutalement le jeune Luc hors du palais tout en le privant de salaire.
Revenant au chevet de son père adoptif mourant, il le veillera pendant quelques temps.
Puis, à l’aube du 16 ème jour…
George Paterson rendit l’âme dans son sommeil.
Luc était désemparé car il était seul au monde, il avait l’impression d’être « inexistant » !
C’était une période de trouble et de doute pour lui, et bien souvent il n’était pas rare de le croiser dans les tavernes de la ville
en compagnie de catins et de bières.
Complètement bourré il était fanfaron, mais il amusait les braves et il fut adopté et aimé du petit peuple d’Eauprofonde.
Son côté coureur est une forme d’exutoire à son mal être, car il sent au fond de sa chaire qu’il se doit d’exister au travers des autres…
D’autre part très sensible, c’est un éternel amoureux.
La beauté et l’amour sont des muses pour sa plume.
Par moment lors de nocturnes tourmentées, il épouse sa tête dans le creux de ses mains comme pour porter le fardeau d’un trop plein de l’esprit.
Il se met à écrire la fièvre perlant au front à chercher la tournure et la justesse des mots, ce qui fait que ses maux y trouvent un repos…
Au soutien d’une plume qui s’active sans mots à écrire les mots pour porter à la prose.
Paysages de miel qui s’étendent aux merveilles de blessures trop frêles d’un ouvrage de mystère.
Existe-il vraiment ?
Ou est donc cette mère qui le portait jadis à son sein nourricière ?
Beaucoup trop de questions qui restent au trépas de l’esprit.
Légèrement ivre lors d’une nocturne au comptoir de l’auberge du « cochon farci », il s’éclipsait en dérive à l’extérieur
de la ville sous le regard incrédule de la garde.
S’engouffrant dans les bois, il se mit à hurler vers l’étoile qui brillait…
Les larmes coulèrent sur sa joue et sa voix cassée continuait à maudire sa vie.
S’écroulant à la lisière d’un ruisseau, il se laisse transporter par l’abandon de son être.
C’est dans une matinée brumeuse et fraiche que Luc ouvrait les yeux pour épouser une magistrale gueule de bois !
Toujours allongé face contre terre, il relève fragilement la tête pour contempler d’un œil la nature au réveil…
C’est alors qu’il pouvait voir la présence d’une grande silhouette qui semblait sagement l’attendre au pied d’un arbre
les bras croisés.
Une capuche sombre lui masquait le visage et il portait une armure légère,
Mélange de tissus et de cuir.
Un grand arc et un carquois étaient accrochés à son dos.
C’était un elfique, car Luc l’entendait prononcer en sa langue « N’ayez crainte… ».
Mais ce qu’il ne savait pas, c’est que ce fut le même elfe qui l’avait conduit au pied de l’arbre millénaire vingt ans plus tôt.
D’un geste lent et délicat, il s’avance vers Luc pour lui tendre une main.
Celui-ci y répondit et il se vit remettre sur pied.
Il était encore légèrement vaseux par la nuit qu’il venait de subir, mais il pouvait voir distinctement l’elfique et comprenait
parfaitement ce qu’il était entrains de lui dire.
« Les étoiles sont bavardes et s’adressent à toi… » *langage elfique*
Sur ses mots l’imposant elfe remet à Luc la lame d’estoiles, une rapière légendaire.
La légende raconte qu’elle serait tombée du ciel, et qu’elle contiendrait d’étranges propriétés magiques.
Pourquoi ce présent ? Luc ne le savait pas…
Et c’est une zone d’ombre qui se dresse dans sa propre existence.
L’elfique finira par tourner les talons, et s’éclipser au fond des bois.
De retour à la ville, il apprend une mauvaise nouvelle…
L’héritage laissé par son père adoptif George, est saisi par les huissiers de la cité pour non acquittement de dettes.
Ainsi, Luc se retrouvait à la rue.
Il décidait donc qu’il était temps pour lui d’aller voir le monde.
C’est donc avec quelques vêtements et une maigre bourse…
Qu’il prend la direction des routes, pour y découvrir les terres de Faérûn.
Il voyagera longtemps et partagea de bons moments et souvenirs en compagnie des différents peuples qu’ils côtoyaient.
Les coutumes et les rites, les gens et la vie…
Il devenait de temps à autre de ses voyages, conteur ou écrivain populaire mais aussi chroniqueur de certaines figures héroïques
qui malheureusement trépassèrent trop rapidement pour parachever une digne biographie.
Quelques années plus tard, il finira par fuir la rage d’un Baron cocufié à bord d’un navire de Port Crâne.
Naviguant sur la mer des épées, c’est avec des rêves pleins la tête qu’il fait voile vers le port d’Embria.
Mais ce voyage lui coutera ses dernières économies…
Tel est le prix à payer pour commencer une nouvelle existence.
Et qui sait ?
Peut-être connaitra-t-il la gloire et les richesses ?
Quoiqu’il en soit, la traversée sera longue et mouvementée par les péripéties d’une mer tumultueuse.
Extrait d’une lettre de Luc :
« La traversée fut des plus rudes, nous supposâmes que ce fut notre dernier voyage… »Mais après quelques semaines de navigation, la frégate accosta puis s’amarra aux quais du port d’Embria.
Luc Paterson débarqua sur la terre de neige, pour embrasser sa nouvelle destinée.