[L'encre coule le long du parchemin] [Damian Mayne]

*L'encre coule le long du parchemin, formes arabesques provoquées par la plume d'un barde. Assis sur une table de l'auberge de la grande bleue de Celestia, il écrit, concentré, son regard se posant parfois sur le feu de cheminée.*

Ce que veulent les femmes

Tendresse, amour, loyauté, désirs, fantasmes. Tant de mots caractérisant les demandes des femmes.

L'on s'étonne que les hommes ne les comprennent pas. Pourtant, ces derniers ne souhaitent qu'une seule chose : partager.
Les femmes sont toutes différentes, et ont toutes des demandes spéciales.

Amour : Port-Embria, deux jours après mon arrivée. La femme aux cheveux de feu requiert l'attention de son frère, la brute. Celui-ci semble vouloir prendre son vie et son destin en main. La belle semble prise au piège, d'un côté par l'amour qu'elle éprouve pour son frère, de l'autre par son souhait de liberté. La brute, d'où le nom, n'utilise que la force de ses poings pour se faire respecter. Intervention délicate de ma part, pour protéger l'innocent. Intervention qui m'aura coûté un coup puissant dans une zone propre à chaque homme. Finalement, le Prince Charmant s'est fait accepté, la belle semble à présent heureuse.

Tendresse : Toutes les femmes attendant de la tendresse de la part d'un homme. Certaines plus que d'autres. Cela dépend du contexte. D'autres, celles qui viennent de perdre un être cher, restent dans leur bulle, ayant peur de trahir celui qu'elles ont aimés. Néanmoins, est-ce vraiment la seule raison ? Peut-être est-ce juste une remise en question sur soi-même, n'est-ce pas Cheveux d'Or ? Quand pourrai-je te faire comprendre que je désire seulement t'aider ? A force de ne rien sentir, de ne rien éprouver, de rester seule, l'on devient rapidement en manque. Cela demande un contrôle. Et ce contrôle risque de leur faire perdre un jour la tête...

Loyauté : Un homme peut-il aimer une femme tout en donnant de la tendresse à une autre ? Est-ce de l'infidélité ? Que ce soit une amie, une associée, ou quelqu'un de sa famille, la jalousie féminine est trop grande pour outrepasser cette question. Les femmes aiment la fidélité, pourtant, à la moindre apparition d'un bellâtre sachant utiliser le verbe, les voici dans leurs bras. Une femme peut-elle demander à un homme de la tendresse, en attendant son compagnon qui est déjà partir depuis quelques mois ? Ou doit-elle attendre sagement, sans n'avoir le droit d'éprouver des sentiments ou de se sentir aimée ?
Les hommes se jouent beaucoup des femmes. Ces dernières ne semblent pas toujours savoir ce qu'elles veulent, croqueuse d'hommes ou pas. L'indécision, la réflexion. Trahir ou ne pas trahir, telle est la question.

Désirs : "Le désir est l'essence de l'Homme", il caractérise l'homme. L'homme aura toujours un désir de quelque chose, et une fois que ce désir a finalement été atteint, l'homme passera à autre chose. Les désirs sont infinis. Les humains sont faits ainsi. Ils voudront toujours désirer quelque chose, puis autre chose ensuite. C'est la nature humaine. "Le désir est un appétit dont on a conscience."
Le désir a un grand lien avec l'amour et la loyauté. On désire se faire aimer par une femme. On l'aime, elle nous aime. Mais dès lors que le désir de l'aimer a été "atteint", c'est un nouveau désir que l'homme souhaite accomplir. Désir d'une autre femme ? Désir de liberté ? L'on s'étonne que les hommes et les femmes se trompent souvent entre eux, mais quand le désir n'existe plus, le contrôle est encore impossible. La nature humaine est finalement proche de celle des animaux, ceux-ci n'éprouvent pas de désirs, non, mais contrairement à nous, c'est une loyauté de groupe qu'ils mettent en place. Leur seul but est de procréer pour continuer à exister. Les animaux passent de femelles en femelles, afin que toutes donnent finalement un enfant. Les animaux semblent se prendre moins la tête que les humains, qui, même s'ils se disent fidèle, tourneront toujours autour d'une nouvelle cible. Les humains sont donc des animaux, qui ne s'assument pas.

Au final, les hommes souhaitent faire plaisir, non pas à une femme, mais à toutes. Le plaisir charnel, le plaisir de la discussion, le plaisir de partager.
Ces dernières, sous le coup de la paranoïa, se poseront des questions. Pourquoi, forcément, quand un homme offre un cadeau à une femme, c'est pour la courtiser ? Les femmes sont un mystère qui ne sera jamais résolu. "A table comme en amour, le changement donne du goût."
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Chant de troubadour

*On a pu déjà entendre cette chanson dans Port-Embria. Une haute mélodie jouée au piano suivie par une voix mâle, accompagnée par des tambourins et une voix féminine.*

"Le Roi fait battre tambour

Le Roi a fait battre tambour (bis)
Pour voir toutes ces dames,
Et la première qu'il a vu
Lui a ravi son âme.

*C'est toujours la même mélodie qui est jouée, calme et douce. La voix suit la mélodie, tout aussi calme et empreint d'émotions, douce et harmonieuse. Le dernier mot de chaque quatrain est allongé. Un petit silence fredonné lors de la coupure entre chaque quatrain.*

- Marquis, dis-moi, la connais-tu ? (bis)
Qui est cett' jolie dame ?
Le marquis lui a répondu :
- Sire roi, c'est ma femme.

- Marquis, tu es plus heureux que moi (bis)
D'avoir femme si belle.
Si tu voulais me l'accorder,
Je me chargerais d'elle.

- Sir', si vous n'étiez pas le roi, (bis)
J'en tirerais vengeance.
Mais puisque vous êtes le roi,
A votre obéissance.

- Marquis, ne te fâche donc pas, (bis)
T'auras ta récompense :
Je te ferai dans mes armées
Beau maréchal de France.

La reine a fait faire un bouquet (bis)
De belles fleurs de lys
Et la senteur de ce bouquet,
A fait mourir marquise.

*Fredonnement suivant le rythme de la mélodie au piano. Le ton baisse doucement, jusqu'à ce que l'artiste finisse sur une dernière et longue note.*

*Un chant s'élève dans les airs, près de Port-Embria. Celui-ci n'est ni mélancolique, ni joyeux, le chanteur semble seulement las.*

"Un deux trois, mon cœur choisira,
Une deux trois, vers qui se tournera ?
Un deux trois, est-ça un cœur perdu ?
Une deux trois, l'amitié n'existe plus

Un deux trois, une amitié perdue,
Une deux trois, à cause d'un refus,
Un deux trois, le cadeau proposé,
Une deux trois, fut vite remballé

Un deux trois, l'essai de se rattraper,
Une deux trois, la voici renfermée,
Un deux trois, je crèverai la bulle,
Une deux trois, de cette tête de mule

Un deux trois, une rapière à offrir,
Une deux trois, juste pour faire plaisir,
Un deux trois, je n'y avais pas pensé,
Une deux trois, qu'elle serait vexée

Un deux trois, devoir se rattraper,
Une deux trois, n'est pas toujours aisé,
Un deux trois, donne-moi une chance,
Une deux trois, pour qu'tu m'fasses confiance

Un deux trois, un nouveau rôle à jouer,
Une deux trois, le héros à l'épée,
Un deux trois, prépare-toi manant,
Une deux trois, je vaincrai le méchant

Un deux trois, un homme semble perdu,
Une deux trois, a erré dans la rue,
Un deux trois, mais il cherche enfin,
Une deux trois, quoi faire de son destin."

*La plume se fait plus tremblante. Néanmoins, le texte est tout à fait lisible et bien calligraphié.*

"Nouvelle expérience. Nouvelle destinée.

Les ombres m'emportent dans les sombres couloirs. Seul. Ou presque. Une autre ombre erre à mes côtés, m'ignorant. Elle a plus de facilité que moi. D'autres ombres la rejoignent.

Chercher, errer, cacher, trouver. Cyric, es-tu là ?

C'est toujours la même chose la première fois, du stress, la peur, l'envie de faire de son mieux, la détermination.

Tremblant, je sens une brise dans mon dos. Le souffle glacé d'Everneige qui me glisse un murmure à l'oreille. Les ombres disparaissent, laissant place à la lumière du soleil."

*L'homme finit d'écrire et caresse doucement l'anneau qu'il porte au majeur.*

Frapper, frapper. Encore et encore, toujours et encore.

J'en ai vu des morts-vivants aujourd'hui... J'ai l'impression d'être imbibé de leur odeur nauséabonde. Un bon bain et hop, c'est reparti.

"Un sourire contre une épée,
La joie d'une amie retrouvée,
Bavardage à cœur ouvert,
Non pas que je désespère,
Je lui tends enfin la main,
Qu'elle la saisisse demain.

Douce extase de te croiser,
Dans les ombres, se reposer,
Quand la lumière n'est plus,
Les yeux hagards ; nous sommes perdus,
L'obscurité nous fait face,
Comme je te vois dans la glace.

Mais diantre, on nous observe,
Goûterai-je enfin à tes lèvres,
Un soupçon d'os décharnés,
L'odeur me donne la nausée,
Peut-être que j'avais tort,
De t'embrasser, toi, La Mort."

*La plume continue son chemin, l'encre coule doucement, le long du parchemin.*

Dur dur d'être un artiste. La répétition a commencé. Pas mal pour un début, mais les expressions choisies par le scénariste sont parfois étranges... Enfin, tant que l'on me comprend, ça le fera.

Que le spectacle commence !

"Trois coups sont sonnés,
Le grand rideau est tiré,
Les acteurs, déjà en place,
Sur la scène, vous font face,
C'est pour vous qu'ils sont là,
Qu'un sourire sur votre minois,
Apparaisse au coin de la bouche,
On aimerait que ça vous touche.

Une étreinte, un baiser,
Je dis bien tout peut basculer,
Le choix est ancré en toi,
C'est ton cœur qui décidera,
Des pleurs, des larmes dans les yeux,
Comment devenir heureux,
Quand on voit la peine causée,
Par des sentiments trop dévoilés.

Petite ombre deviendra forte,
Non pas que je te souhaite morte,
Simplement, attention à toi,
Attrape ma main, ou mon bras,
Ensemble, nous réussirons,
A mettre fin à la mission,
Qui nous a été confiée,
Par le Seigneur, Sa Majesté."

*Encore et toujours, la plume continue son chemin, l'encre coule doucement, le long du parchemin.*

Les bras croisés sur mon oreiller, je somnole, les yeux posés sur le plafond.

Qu'est-ce que l'amour ? On en parle souvent, mais personne ne m'a vraiment dit ce que c'était. Personne ne sait vraiment ce que c'est finalement, vu que l'amour est plus un sentiment. Aimer et être aimer, ne faire qu'un, à toi et à moi seul, l'union parfaite. C'est ça l'amour ?
Quand on ne connait pas ce qu'est l'amour, comment fait-on pour savoir qu'on aime ou qu'on est aimé ? C'est à se prendre la tête cette histoire. Je préfère dormir, tiens...

Une énigme qu'est l'amour,
Cela l'est depuis toujours,
Être uni par les liens sacrés,
Un adieu à notre liberté,
L'on doit ouvrir notre cœur,
Et donner la clé à l'âme sœur,
Une vie, l'intimité gâchée,
A sa place, le droit d'aimer.

Et arriva la trahison,
Il faut se faire une raison,
Si l'amour est éternel,
Par le serment solennel,
Les cœurs brisés croisés,
N'existera pas, en vérité,
Je le dis bien haut et fort,
L'amour fait bien du tort.

Pourtant, quand je goûte
A tes lèvres, je doute,
Finalement, pourquoi pas,
Rester enfin dans tes bras,
Et toute la vie, être ainsi,
Nos deux corps endormis,
Partageons cette tendresse,
En attendant cette promesse.

*La plume posée sur le bureau tombe sur le sol, le pot d'encre se vide doucement, tandis que l'homme allongé, enfin s'endort longuement.*

Le chemin de la rédemption est long à parcourir. Qui nous dit qu'on sera de nouveau protégé et sauf ? Je marche le cœur léger dans la forêt près de Celestia. Léger mais rempli. Léger mais changé. Si les Dieux sont là, mais loin de moi, ça me va. A part toi, Milil, bien sûr, toi Seigneur du chant. Et en parlant de chant...

Doux matin, douce nuit,
Bras croisés, sur mon lit,
Se remémorer les souvenirs,
D'une journée à n'en plus finir,
Où la tendresse règne en maitre,
Dans mon cœur qui vient de naitre,
Mon pauvre Damian, que deviens-tu,
T'aurais mieux fait d'rester dans les rues.

Balade au cœur de la forêt des pins,
Promenons-nous main dans la main,
Observons la nature et ses mystères,
Espérons que tout ça ne soit éphémère,
Le cœur léger comme un oiseau,
Je m'envole au-dessus des flots,
Battements d'ailes d'un papillon,
Après l'éclosion de son cocon.

Belle nature et pleine de vie,
L'homme ingrat te démolit,
Oser faire une chose pareille,
Voir couler ton sang vermeil,
Se repentir de ta grasse chair,
Les animaux protègent la Mère
Nature, qui le leur rendent bien,
Pouvoir être libre, ce n'est pas rien.

Baissez le rideau ! En scène ! En place ! Comblez les blancs ! Amusez-vous !
Toujours le même refrain, mais qu'est-ce qu'on se marre ! Jouer le héro, le chevalier blanc, ce n'est pas rien, c'est épique !

On m'appelle le chevalier blanc,
Je vais et je vole au secours d'innocents,
Dans la campagne résonne la poudre,
Je vais et vole plus vite que la foudre

Mon épée est prête à servir,
L'ennemi n'a qu'à me tenir,
De chacun je suis respecté,
Du paysan au chevalier

On m'appelle le chevalier blanc,
Je vais et je vole au secours d'innocents,
Cents fois ma tête fut mise à prix,
Jamais personne ne m'a pris

Ces soldats ne me font pas peur,
J'ai pour moi la force et l'honneur,
La justice guide mon bras,
Jamais rien ne l'arrêtera

lalalalalalalalaaaaa ah lalala laaa lalalalaa
lalalalalalalalaa
On m'appeeeeeeeeeeeeelle le chevalier blanc...

On m'appeeeeeelle Guy de Lussac,
Je vais et je viens dans tous les bivouacs,
Dans la campagne je fais foudre,
Avec tous ses cœurs à recoudre

Ma rapière est prête à t'occir,
Jeune coquin, tu vas mourir,
Tout le monde me respecte,
Je ne connais pas l'inceste !

On m'appeeeelle Guy de Lussac,
Je vais et je viens dans tous les bivouacs,
Mille fois on a voulu me défier,
A chaque fois, j'ai triomphé

Ces bandits, je ne les crains pas,
Je te sauverai mon amour à moi,
Ma rapière me donne la victoire,
Ce dernier baiser, signe d'espoir !

lalalalalalalalaaaaa ah lalala laaa lalalalaa
lalalalalalalalaa
On m'appeeeeeeeeeeeeelle Guy de Lussac !

Toi qui marche dans l'ombre, comment avancer quand on ne sait pas où on met les pieds ? Un indice, une énigme pour découvrir ce secret que je cherche tant.
Loyauté, promesse. Les elfes sont bien nobles. Je vais réessayer... En espérant que je ne sois rejeté. Aider sans connaitre les raisons, vouloir protéger sans savoir pourquoi ni comment. Tristesse de penser qu'on est pas assez proche de la personne pour qu'elle se livre à nous, confident.

Le Chevalier Blanc a beau vouloir aider et protéger, comment le peut-il dans ces cas désespérés, où l'amie ne veut rien dévoiler.

Pourquoi, petite Orchidée,
N'acceptes-tu de dévoiler,
Ce secret que tu caches en toi,
Je reste seul à tendre mon bras,
Mais encore une fois, tu me fuis,
Sans raison, tout est permis

Pourquoi, petite Orchidée,
Ne fais-tu confiance à l'associé,
De l'aide il aimerait apporter,
Les elfes l'ont dit : patientez,
Peut-être qu'elle acceptera,
En attendant, protégez-la

Pourquoi, petite Orchidée,
Suis-je vraiment obligé,
D'aller les voir, de leur parler,
Alors que tu peux tout me révéler,
Je continuerai cette mission,
Que tu le veuilles ou non

Pourquoi, petite Orchidée,
Vers toi se tourne mes pensées,
Quand j'ai froid, que j'ai mal,
Dans un moment si brutal,
Puissions-nous tout partager,
La confiance pour l'éternité

[L'encre coule le long du parchemin] [Damian Mayne] Thesilenceofdarknessbysl

Représentation finie, secret dévoilé, personnalité disparue. Qu'est-ce que je deviens ? Je suis plus moi-même, je joue des rôles différents sans arrêt. A force de jouer un rôle, on s'en imprègne et ce n'est plus un rôle qu'on joue au final... On devient ainsi.
Combien de temps cela fait que je n'ai pas été moi-même ? La fleur de Lys ne change pas, elle.

Au fil du temps et des années,
Après tous ces rôles joués,
On se perd et on oublie vite,
Où ma mémoire s'abrite,
Perdue au fin fond de l'âme,
Gratter, pas faire d'amalgame,
Mon cœur ne sait plus où aller,
Je lui deviens un étranger.

Petite Orchidée, tu t'es révélée,
A moi, après avoir vérifié,
Que j'étais fort, que je résistais,
A ton aura, ta superbe et j'en paie
Tarif, pourquoi cette malédiction,
Petite Orchidée, tiens bon,
Tu seras libre de nouveau,
Et j'espère que ce sera bientôt.

Représentation enfin terminée,
Je ressens de la joie d'avoir amusé
Les gens, les enfants et les cœurs,
Comme la technicienne, ma sœur,
Des sentiments et des rires,
A quoi bon vouloir partir,
Continuons ensemble l'aventure,
Pour qu'à jamais elle perdure.

Associés, nous le sommes toi et moi,
Faire de grandes choses tous les trois,
Ma sœur, mon associé et moi-même,
Pour faire plaisir aux gens que j'aime,
Une nuit passée, à regarder le ciel,
Voyant passer une nuée d'hirondelles,
J'ai eu peur, je fus effrayé,
De te voir dans ton sang, baignée.

*Le barde range sa plume et retire son chapeau. Il se déshabille tout de blanc et d'or vêtu, et laisse la plume dorée virevolter dans le vent. Le Chevalier Blanc s'endort doucement sous les étoiles.*

Amie ou pas amie, telle est la question. Que dire et que faire. Piéger, emprisonner dans ce cercle sans fin.
Légion, il faut qu'ils sachent, il faut qu'il réagissent et cessent de se battre pour des broutilles. L'avaleur de mondes approche, plus fort que jamais. Elle ne tiendra pas longtemps. Et ces joyaux alors ? Ils et elles sont où ? On aura jamais le temps de les rassembler, on doit faire vite. Raaah, satané Luc, pourquoi tu as commencé sans moi alors qu'on est censés être associés et le faire ensemble ?
Et ces elfes, pourquoi ne pas être franc au lieu de vouloir passer par des subterfuges pour venir dans la troupe ? Nous n'avons jamais dit que nous les refusions que je sache.

Et toi, Fleur de Lys, dois-je t'écoute ? Si ça te fait plaisir, ça me fait plaisir. Certes. Et ton plaisir à toi ? Il est où ? J'espère qu'elle m'écoutera.

Le monde à l'agonie,
La menace retentit,

Légion, cet Avaleur,
Cet être sans cœur,

Contre lui, lutter,
Nous tous regroupés,

Trouver les joyaux,
Et ce, le plus tôt,

Afin de nous aider,
Pour coexister,

Oublions le passé,
Les luttes inégalées,

Vivre pour exister,
Telle est la destinée,

De tous les êtres vivants,
Pour nous ou nos enfants,

La faune et la flore,
Sapin et bouton d'or,

L'union fait la force,
La bombe s'amorce,

Qui l'en empêchera ?
Ce sera vous ou moi ?

Battre pour sa liberté,
Notre droit d'exister,

Alliez-vous à moi,
Légion ne gagnera pas !

Entend mon chant et ma voix,
Légion, tu ne nous détruiras pas !

Avaleur de monde je t'attends,
Et je serai évidemment devant,

Quand le moment sera venu,
Tout le monde sera accouru,

Pour te combattre, te repousser,
Et gagner notre droit d'exister !

*Ce texte se propage de ville en ville, distribué à ceux qu'ils le veulent. Il semblerait que le Barde auteur du texte souhaite faire savoir à tout le monde ce qu'il risque de se passer. Enfin, le texte le raconte. La plume du barde trace des lignes de pages en pages jusqu'à ce que l'encre ne soit plus.*

[L'encre coule le long du parchemin] [Damian Mayne] Thegatheringbysphereuk

"Douce gifle, viens me réveiller,
Douce étreinte, viens me bercer,
Ma main dans tes cheveux soyeux,
Partageons ce moment à deux,

Donne-moi ton cœur Orchidée,
Prend le mien pour l'éternité,
Aimons-nous pour la vie,
Ne m'intéresse la polygamie,

Dans la forêt noire et sombre,
Avancer pas à pas, une ombre,
Se faufile parmi les arbres,
Silencieux, comme sur du marbre,

Intercepter par le prêtre maudit,
"Vénère Cyric le Grand !" qu'il dit,
Refuser à cette demande, je fis,
J'attendais un moment d'inattention,
Par une courte et brève interruption
De la dame, j'égorgeai le mouton,

Et son allié, le rejoignit pour l'aider,
Trop tard, j'avais fini de le saigner,
Et armes sorties, le combat reprenait,
Submerger j'ai donné tout ce que j'avais,
Finalement, à égalité, la fine lame a fui,
Mais quelqu'un profita de mon oubli !

Le corps du prêtre avait disparu,
Un autre allié, l'avait secouru,
Je suivais leur traces dans les bois,
Je le trouvais, dans ses bras,
Il essayait de le soigner,
Mais je mis fin et l'assommais,

Le mage je laissais par terre,
J'aurai bien eu besoin d'un cerf !
Pour amener le corps à Embria,
J'en ai chié du boudin, avec le gras,
Finalement sans force, j'arrivais,
Et à la milice, je le remettais.

S'en suit la recherche des tableaux,
J'avais toujours ce mal de dos !
A force de porter l'homme de Cyric,
Au moins, je vais en gagner du fric !
La récompense bien touchée,
Vers l'avant poste, je me dirigeai,

J'ai pu récupéré sept des œuvres,
Même si Erea, telle une pieuvre,
Avide d'or et d'argent, elle voulu,
200.000 pièces d'or pour son dû !
Je la payais, agacé et ruiné,
Pour la voler, la porte passée,

Mon cœur ne put résister,
Je lui rendis l'argent donné,
Un jour je me maudirai,
D'être honnête, pour dire vrai,
Et je repris ma route doucement,
La blessure à ma jambe, en sang,

Vers Embria, dans la neige et le froid,
Courir vers la taverne, je le dois !
Heureuses rencontres que je fis,
Un jeu d'alcool, tous aux abris !
Je refusai d'y jouer, rapidement,
Moi et l'alcool, faisant deux cent,

Et alors le duel commença,
Victor, Dranor, qui gagnera ?
Un à un, un verre de rhum,
Jouant leur fierté d'homme,
Et c'est Victor qui perdit !
Saoul il était, et on en a ri,

Sur la table, il se balada nu,
Toutes les personnes l'ont vu,
Rapidement, je pris mon carnet,
Dessiner cet instant, je devais !
Mais alors je m'attaquai au postérieur,
Fichtre ! Regardez ! C'est une fleur !
Il avait gravé sur ses fesses, une rose,
"Maman pour la vie" elle s'est éclose,

Je l'emmène se coucher,
Il dort à poings fermés,
Le posant sur mon lit,
Alors je découvris,
Un carnet de notes,
Ma curiosité l'emporte,
Je le lis pendant la nuit,
Et le sommeil me prit."

"Ô Brise qui me caresse le visage de sa longue et fraiche haleine,
Ô Dieux Divins qui me laissent marcher le long de l'arc-en-ciel.

Ô Douce Pénombre qui s'abat dans le calme de l'harmonie,
Ô Douce Demoiselle, qui m'invite à entrer dans son lit.

Ô Tiède Chaleur que je perçois au fond de mon cœur,
Ô Onde qui vibre et qui m'apporte le bonheur,

Ô Frêles Cuisses qui s'ouvrent selon mon désir,
Ô Douce Demoiselle, sur un dernier soupire,

Ô Vous tous qui me donnez l'inspiration,
Ô Puissiez-vous m'avoir de raison,

Ô Goûtons à cette nouvelle extase,
Ô Toi Ma Douce aux yeux topaze,

Ô Peinture de passion et de plaisir,
Ô Façonne mon corps en souvenir,

Ô Chastes baisers couleur saphir,
Ô Je mire ton regard qui me désire."

*L'artiste semble avoir fait exprès de diminuer les vers de doublet en doublet.*

[L'encre coule le long du parchemin] [Damian Mayne] 1z3ueli

[L'encre coule le long du parchemin] [Damian Mayne] 1z3ueli

*Autoportrait de Damian Mayne.*