[BG] Alanny Darinson [BG validé]

Alanny mesure environ un mètre 60. Est âgée de 25 ans.
Elle est de corpulence plutôt mince mais bien proportionnée. Elle a tendance à comprimer sa poitrine dans un
corset. D une part pour qu'elle ne la gêne pas, d'autre part pour moins attirer le regard des hommes, ses frères ayant tendance à assez mal y réagir.
Elle a la peau claire. les cheveux roux raides longs jusqu'au milieu du dos et des yeux noirs.
Elle porte sur l omoplate gauche un tatouage de dragon noir stylisé, qui se termine à la base de son cou.

Elle a plutôt belle allure, se tient bien, a une démarche relativement élégante, mais une façon de parler assez peu distinguée. Elle vient d'un milieu paysan et ne prend pas trop soin d'elle, même si elle a une hygiène corporelle irréprochable.
Si elle se pomponnait un peu et s'habillait mieux, elle pourrait avoir l'air d'une dame.

Au niveau vestimentaire, elle ne fait pas trop la difficile, portant en général des vêtements pas chers, des tuniques lui permettant de bouger facilement et pas forcément esthétiques.
Pourtant, on peut facilement déceler un intérêt pour les belles choses qu'on lui propose et déduire que si elle ne
porte pour seul bijoux que des boucles d oreilles toutes simples en argent et un cordon de cuir autour de son cou, ce n'est pas parce qu'elle ne veut rien d'autre.
Si les couleurs qu'elle porte sont souvent neutres (du noir ou du brun), elle ne cache jamais son visage. Etant d'une honnêteté sans faille, elle trouve important qu'on distingue toutes ses expressions, quelle que soit la personne.
Honnête, ce qui ne l'empêche pas d'avoir des réactions imprévisibles. Si tout un temps elle peut écouter une personne la critiquer, elle ne supportera pas qu'on essaye de prendre une décision à sa place et saura se montrer d'une violence peu élégante.

Sexe :féminin
Age :25 ans
Taille : 1 metre 60
Poids : 48 kilos
Classe : barbare barde
Alignement : chaotique neutre
Race :humaine


Une petite taverne dans l'Amn, dans un quartier des docks on ne peut plus commun. C'est là qu'Alanny est née.
Sa mère, Christiane, la cuisinière de l'établissement, n'avait pu lui offrir beaucoup mieux, d'autant moins que si elle avait un
joli minois, elle avait néanmoins eu un enfant sans être mariée à l'âge de 18 ans à peine. Femme de mauvaise vie,
catin, elle passait par de nombreux nom d'oiseaux, mais restait d'une douceur infinie avec sa fille, qu'elle appelait son petit trésor.
Elle lui offrit ce qu'elle put, ce qu'il y avait de mieux. Des cours auprès de précepteurs couteux recommandés auprès des nobles, quitte à n'avoir qu'un repas voir pas de repas par jour. ce qui pourrait expliquer la taille menue d'Alanny.
Il fallait que son petit trésor échappe à cette vie de misère et d'insultes, dont elle n'arrivait pas à sortir.
Elle arriva à convaincre le tenancier de l'auberge de créer une sorte d'estrade lorsque sa fille eut 18 ans.
Arguant que la petite avait une jolie voix et savait jouer de plusieurs instruments et un joli corps d'adolescente, elle avança que cela pourrait amener plus de clients et elle ne se trompa pas.

En assez peu de temps, la plupart des habitants du petit village portuaire connaissaient la gamine qui chantait à la taverne du port. C'est peut-être ce qui fit que Sidéon Darinson, qui était de passage, décida d'y faire un tour.
Un soir, où la taverne était comble, il arriva et consomma comme tout autre client, attendant le moment où la fille de la cuisinière monterait sur scène.
Cela ne tarda pas et c'est avec un sourire plutôt malsain qu'il contempla sa progéniture.
Si il passait effectivement pour un client ordinaire, il n'échappa au regard de Christiane, qui crut un temps qu'il était venu pour elle. Elle se mit donc face à lui et lui adressa un dédaigneux:
-"qu'est-ce que tu fais là?"
Il leva son regard vers elle et lui adressa un sourire enjoleur:
-"salut toute belle. c'pas n'importe quoi qu'tu m'as donné là."
Christiane regarda sa fille en train de chanter sur l'estrade et fut parcourue d'un frisson de dégout:
-" tu lui veux quoi?"
-" j'viens embrasser ma fille. Y'a quoi de mal à ça?"
-" Tu ne la toucheras pas."
Il se leva, la surplombant de toute sa hauteur, la faisant perdre de sa belle assurance:
-"c'est une Darinson."
-" d...depuis quand? c'est moi qui l'ai élevée. Jamais j'ai eu de tes nouvelles."
Il ricana:
-"Ben t'as fait du bon boulot. Tiens."
Il sortit une bourse devant contenir plusieurs milliers de pièces d'or, et s'en fut vers la cuisine, où ayant fini de chanter, Alanny était retournée travailler. Il débarqua et claqua la porte derrière lui, la faisant sursauter:
-"Salut, ma fille. Tu viens embrasser ton père?"
Devant la stature de l'homme et son regard intimidant, elle se retrouva soudainement figée, incapable de dire quoi que ce soit. Fort content de son effet, il vint enlacer sa fille à l'étouffer et l'embrassa comme un homme embrasse une femme. Elle essaya de le repousser, mais il avait une poigne puissante et l'assomma à moitié d'un soufflet énergique.
Elle sentit ses jambes céder ses jambes céder sous elle, mais elle n'eut pas le temps d'atteindre le sol. Il la soulevait déjà et la posait sur le plan de travail.

Quand elle réalisa enfin ce qu'il allait se passer, Christiane se leva de sa chaise et courut vers la cuisine. Elle essaya d'ouvrir la porte, mais il avait apparemment mis le verrou. Elle ne put qu'entendre les cris et les pleurs de son petit trésor en train de voler en éclats. Elle martela la porte, essaya de la défoncer de ses épaules frêles, mais rien n y faisait. Elle appela à l aide les hommes ee la taverne, mais si Sidéon Darinson ne passait que peu par là, il était connu pour ses frasques sanglantes. Elle ne put qu'attendre, effondrée au pied de la porte, qui finit par s'ouvrir sur un homme satisfait qui quitta la taverne pour ne plus jamais y mettre les pieds.
Christiane se traîna jusqu'à Alanny, qu'il avait laissée recroquevillée au sol, comme une coquille vide.
Durant plusieurs mois, Alanny ne dit plus rien. Elle faisait le travail qu'on attendait d'elle, mais n'adressait plus un sourire, ne chantait plus, gardant un visage fermé et ne mangeant que peu.

Près de quatre ans et demi passèrent, durant lequels Alanny sortait chaque jour de longues heures sans dire où elle allait à sa mère. Elle revenait crasseuse, parfois blessée, toujours le visage sans expression et si on lui demandait ce qu'elle avait fait, elle répondait simplement "rien".
Il était une torture pour Christiane de voir sa fille dans cet état. Elle continuait de suivre les cours que sa mère lui offrait, mais n'acceptait plus d'être seule dans une pièce avec un homme.
Un jour, en milieu de journée, deux hommes roux et de stature imposante se présentèrent à la taverne et demandèrent à voir Christiane. Elle sortit donc de sa cuisine quand on vint la chercher et eut un instant une sensation affreuse de déjà vu. L'un des deux, barbu et au crâne rasé, s'approcha, regardant un instant un vieux carnet, et lui demanda:
-"c'est toi, Christiane?"
Elle ne put que hocher la tête.
-" T'aurais pas un gosse par hasard?"
Il y eut un silence, puis elle expliqua qu'elle avait effectivement une fille de 24 ans.
-" Super. Dis lui de préparer ses affaires, on l'embarque."
La cuisiniere resta un instant bouche bée:
-" qu... quoi? mais non. Que lui voulez vous?"
-" Bah c'est qu'une fille mais bon ça devrait faire l'affaire. On cherche nos frangins quoi."
Quoiqu'un peu perplexe, Christiane mena les deux hommes à la cuisine où Alanny coupait des légumes.
LE barbu s'approcha du plan de travail, s'appuyant dessus, et la regarda. Elle ne daigna pas lever le regard de son ouvrage, l'expression égale.
-" c'est quoi ton nom?"
Elle ne répondit pas. Christiane le fit pour elle:
-" Elle s'appelle Alanny."
-" Elle parle pas?"
Il la bouscula un peu.
-"Eh. tu causes pas?"
Elle leva vers lui un regard surpris et répondit:
-"non".
Les joues du barbu s'empourprèrent:
-" Mais elle se fout de moi c'te sale gamine?"
Elle se contenta de le dévisager:
-" vous êtes qui? vous voulez quoi?"
-" Moi c'est HArator Darinson. Lui c'est Dranor. Mon frangin. Et on t'embarque. Prends tes affaires on s'en va."
Comme si le nom de Darinson lui avait fait reprendre vie, Alanny recula vivement et prenant toutes les casseroles qui lui tombaient sous la main, qu elles soient en fonte ou en fer, elle les lança sur eux:
-" laissez moi. Allez vous en. Du vent."
Aussi bien Christiane qu Harator ou Dranor, tous furent surpris par cette réaction soudaine. Ils s'accroupirent derrière le plan de travail afin d'éviter les projectiles:
-"Mais elle est folle cette gosse?"
Dranor haussa les épaules. Il ôta son cigare de sa bouche. Puis passa par dessus le comptoir d'un geste leste et assomma la petite d'un coup de poing sur la tempe.
Il la mit sur son épaule et regarda Christiane:
-" passe nous ses affaires, on la prend."

Quand Alanny reprit conscience, elle était ballotée d'un côté à l'autre, toujours sur l'épaule de Dranor. Elle sentait une envie de vomir monter à force de chaos et de tangages. Elle se tortilla un peu, faisant comprendre à son porteur qu'elle était en mesure de marcher seule.
-" Ah. L'oiseau se réveille."
Dranor ce contenta de la poser avec autant de facilité que si elle avait été en chiffon.
Une douleur sourde résonnait à sa tempe. Elle regarda les deux hommes qui la regardaient avec une certaine satisfaction.
Elle avait encore tous ses vêtements sur elle, semblait propre... qu'est-ce qu'ils pouvaient bien lui vouloir? et où l'emmenaient-ils?
-"On a un bateau qui nous attend dans le village voisin. Ca te plaira. Viens."
Et ils reprirent la marche, mais elle resta là.
Dranor se retourna:
-" Tu viens ou je t'en colle une autre? si tu nous ralentis, je te préviens, j'hésiterai pas."
Elle déglutit et les suivit donc, traînant autant que sa sécurité le lui permettait.

Après une heure de marche environ, pour laquelle Alanny n'était d'ailleurs en rien équipée, portant toujours sa tenue de tavernière, ils arrivèrent au village voisin, ou au "trou du cul du monde" voisin, comme disait le barbu. Enfin Harator.
Ils la firent embarquer sur un bateau prêt à partir pour elle ne savait où. Pourtant ne sachant pas où elle était, avait-elle autre chose à faire que de les suivre?
Ils la menèrent jusqu'à une cabine, plutôt petite, où se trouvait un jeune homme qui devait avoir peut-être deux ou trois ans de moins qu elle, apriori.
Roux, lui aussi, il était allongé sur la couchette de la cabine et se releva relativement précipitamment en entendant la porte s'ouvrir. Alanny le regarda. Il avait des yeux bleux verts complètement perdus dans le vague. Ce n'est pas la première fois qu'elle voyait ça. LA plupart des gens qui venaient à la taverne avaient souvent ce regard là en partant. Il était ivre, tout bonnement.
Il se leva en titubant:
-" ouaaah eh les gars vous êtes plus chouettes que ce que je pensais. Vous dites que vous ramenez un Darinson et vous ramenez une mignonette, eh. Trop sympa."
Sur ce, il prit Alanny dans ses bras et lui mit la main au fesses.
Par un réflexe qu'elle semblait avoir travaillé auparavant elle le repoussa vivement et lui mit une droite dont il ne se souviendrait plus à son réveil. Le jeunot s'affala sur le sol.
Dranor et HArator s'esclaffèrent:
-"et ça c'est Alek, notre petit frère."

Un long moment, Alanny resta prostrée. Ses "frères" pouvaient bien lui parler, elle ne
voulait rien avoir à voir avec eux. Elle se recroquevillait sur sa couchette, refusant a priori tout
contact avec le monde extérieur. Pourquoi ces individus étaient-ils venus la chercher. Qu'attendaient -ils d'elle? Elle entendait les deux aînés bougonner "merde, j'ai cru qu'elle serait mieux que ça, elle avait l'air plus vivante quand on est venus la chercher. Elle risque de nous faire perdre pas mal de temps. On s'en débarrasse?"
Pour ne plus entendre cela, la plupart du temps, Alanny fermait les yeux et tâchait de ce plus écouter. Elle finissait parfois par s'endormir, faisant ressurgir quelques souvenirs.
Elle se revoyait à 8 ans, assise sagement à lire à la cuisine, attendant que sa mère finisse l'entretien de la salle. Puis d'un coup, la porte de la cuisine s'ouvre à la volée:
-"Ma chérie, je t'ai trouve un nouveau précepteur."
LA petite fille lève des yeux exaspérés vers sa mère:
-" Encore? mais mamaaaaan. J'en ai marre, moi. C'est pas drôle."
Christiane prend le livre des mains de sa fille, lui mettant dans les mains une ardoise:
-" pas de "MAis mamaaan"qui tienne. Tu seras une femme du monde, tu échapperas à la vie que j'ai eue. Tu auras ce qu'il y a de mieux."
Sur ce, elle pose sur le front de sa fille un baiser affectueux, appelant le dit professeur pour qu'il entre.
Alanny s'attendait à un croulant quelconque., voilà qu'elle voir entrer un être de sexe féminin qui semble avoir 20 ans, d'une grace indiscutable, d'un maintien irréprochable. De longs cheveux blonds tombant en cascade sur ses épaules, des yeux dorés qui se posèrent sur Alanny et un joli sourire qui l'accueillit dans un:
"Suilad, petite Alanny. JE me nomme Lindorïe."
LA petite fille resta un long moment estomaquée par tant de beauté dans cette petite taverne. Elle se mit à nourrir une fascination sans bornes pour la "jeune" elfe, et elles se lièrent d'une amitié sincère au cours des leçons de chant et de lyre. Puis, un jour:
-" C'est quoi ta langue que tu parles, Lin?"
Lindorë sourit:
-"Quelle est donc cette langue que tu parles, Lin?"
Alanny répéta docilement:
-"Quelle est donc cette langue que tu parles, Lin?"
Un petit silence s'en suivit, durant lequel Alanny insista:
-" Alors? c'est quoi? c'est beau."
-" Le sindarin, la langue de mon peuple..."
-" Tu peux me l'apprendre?"
Lindorïe hésita un instant:
-" LA plupart des elfes n'apprécient pas de voir un humain parler dans leur langue... c'est un langage sacré."
Alanny fit la moue:
-" Mais allez. J'en parlerai à personne. S'il te plaîîîîît."
l'elfe soupira:
-" Je ne peux décidément rien te refuser, petite étoile."
Et Alanny sauta de joie:
-" OUAIIIIIS TROP GENIAAAAAAL"
-" mais tu garderas cela pour toi et l'utilisera le moins possible, est-ce bien compris?"
Et Alanny promit.
Par des chansons dont les refrains alternaient elfique et langage commun, Lindorië apprit à Alanny le Sindarin. La grammaire, le vocabulaire... la petite fille avait beaucoup de mal, mais semblait extrêmement obstinée, et cette obstination faisait plaisir à voir.
Après deux ans d'apprentissage, les cours de chant se donnaient en Sindarin, pour le plus grand plaisir d'Alanny et quelque fois le plus grand amusement de Lindorië, qui corrigeait ses prononciations avec patience.

Une main se pose sur l'épaule d'Alanny, la secouant doucement. Elle ouvra les yeux pour se retrouver nez à nez avec Alek, qui semble pour une fois parfaitement sobre:
-"Tu viens? ça fait deux heures qu'on est à terre, on va manger un truc."
Alanny délaisse donc sa couchette. Elle se lève un peu péniblement, les jambes endolories par sa position inconfortable, et suit Alek, étonnée de le voir marcher droit.

- "Plus fort. Du nerf bon sang."
HArator et Dranor sont des professeurs exigents. en tout cas en matière de combat.
A peine avaient-ils posé les pieds sur la terre ferme qu'ils avaient mis dans les mains d'une Alanny éberluée une épée à deux mains.
Harator se met face à elle, à mains nues:
-" Allez. Frappe moi. Plus haut l'épée, bon sang. Tiens la bien. elle est ton prolongement,
c'est pas un outil de bonne femme."
Rassemblant ses forces de comis de cuisine, Alanny soulève la lourde épée qui fait presque sa taille et se jette sur cet homme qui paraît-il est son frère.
Ses jambes sont lourdes, l'épée encore plus. Harator fait un pas de côté et lui retourne un coup de garde sur la tempe.
-" c'est n'importe quoi." grommelle-t-il. "je dois te parler dans quelle langue?"
Il la relève comme un fétu de paille. Un filet de sant coule le long de la joue de la jeune fille.
-" tu es nulle, Alanny. Fais un effort. Ca vaut rien ce que tu me fais là. On dirait que c'est ton épée qui conduit. Tu es complètement gourde."
L'orgueil d'Alanny en prend encore un coup. Folle de rage, elle soulève l'épée et charge à nouveau cette saloperie de foutu frangin de ses fesses. Elle veut lui faire mal, l'atteindre, le faire taire.Le seul effet que cela a est un long soupire, un pas de côté et un coup du plat de la lame à l'arrière de ses genoux.
Elle chute une fois de plus.
-" Vas-y mollo, Harator. tu vas la casser."
Dranor, assis sur un banc de l'arène qui leur sert de lieu d'entraînement, regarde la scène avec une certaine appréhension. Alek asis relativement sagement à côté de lui.
"Le vieux"comme ils l'appellent, tire quelques bouffées sur son cigare puis le jette avant de se lever:
-" c'est bien beau de t'énerver, mais tu lui as même pas expliqué comment tenir son épée. Regarde ça. Elle a mis sa main directrice plus bas que l'autre. C'est le genre de trucs que t es censé corriger."
Il relève Alanny, se place derrière elle et place ses mains correctement.
-" Là. T'y arriveras mieux comme ça." Puis il retourne s'asseoir sur le banc. " Vas-y, casse lui sa gueule, à ce chauve."
-" rhhhmmm. On en a déjà parlé, Dranor. Je suis pas chauve, je me rase la tête. C'est hygiénique et j'aime bien. J'ai pas à m'emmerder avec un peigne tous les jours."
Dranor ressort un cigare de sa poche et l'allume:
-" Ouais... c'est bien des paroles de chauve, ça."
-"écoute... tu.." Mais HArator n'a pas le temps de finir sa phrase. Alanny le frappe avec force du plat de la lame derrière la nuque. Il perd un instant l'équilibre et tombe à genoux.
Dranor et Alek éclatent de rire. Harator se relève et regarde Alanny:
-" ça tu l'emporteras pas au paradis. viens ici."
La jeune femme blêmit. Son frère s avance, menaçant vers elle.
Dans un premier temps, elle se met en garde, mais alors qu'il est à quelques pas d'elle, elle jette son épée sur le côté et se met à courir sous le regard sceptique de Dranor et Alek.
-" JE T AI DIT DE VENIR ICI."
Mais elle maintient entre lui et elle une distance respectable.
-"Alanny, Bordel, fais pas chier et viens ici."
Elle secoue la tête. S'ensuit une poursuite burlesque sur le sable de l'arène et une raclée dont probablement Alanny se souviendra toute sa vie.