Ak-47
Nombre de messages : 141 Localisation : les Alpes Date d'inscription : 27/09/2009
| Sujet: Le vent dans la cime des arbres Lun 16 Nov - 15:49 | |
| Les arbres et autres fées aiment a s'échanger autant de mystérieux messages annonciateur de nouvelle. L'onirique les bercent alors il le font en pièce, de Puck ou d'Oberon roi des fées ils délivrent ainsi leur pensés. - Citation :
- PUCK :
Voici l’heure où le lion rugit, Où le loup hurle à la lune, Tandis que le lourd laboureur ronfle, Accablé de sa pénible tâche. Voici l’heure où les torches pétillent en s’éteignant, Tandis que la chouette, par sa huée éclatante, Rappelle au misérable, sur son lit de douleur, Le souvenir du linceul. Voici l’heure de la nuit Où les tombes, toutes larges béantes, Laissent chacune échapper leur spectre, Pour qu’il erre par les chemins de l’Église. Et nous, fées, qui courons Avec le char de la triple Hécate, Fuyant la présence du soleil Et suivant l’ombre comme un rêve, Nous voici en liesse. Pas une souris Ne troublera cette maison sacrée. Je suis envoyé en avant, avec un balai, Pour en chasser la poussière derrière la porte.
OBÉR0N: Mais nous, nous sommes des esprits d’un autre ordre : — souvent j’ai fait une partie de chasse avec l’amant de la matinée, — et, comme un garde forestier, je puis marcher dans les halliers — même jusqu’à l’instant où la porte de l’Orienl, toute flamboyante, — s’ouvrant sur Neptune avec de divins et splendides rayons, —- change en or jaune le sel vert de ses eaux. — Mais, pourtant, hâte-toi ; ne perds pas un instant ; - nous pouvons encore terminer cette affaire avant le jour. —
PUCK : Mon féérique seigneur, ceci doit être fait en hâte ; —- car les rapides dragons de la nuit fendent les nuages à plein vol, — et là-bas brille l’avant coureur de l’aurore. — À son approche, les spectres errant çà et là — regagnent en troupe leurs cimetières : tous les esprits damnés, — qui ont leur sépulture dans les carrefours et dans les flots, — sont déjà retournés à leurs lits véreux. —Car, de crainte que le jour ne luise sur leurs fautes, —- ils s’exilent volontairement de la lumière — et sont à jamais fiancés à la nuit au front noir.
Le Songe d’une nuit d’été William Shakespeare | |
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