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 L'ouvrage de Paterson...

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Or@tchi

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MessageSujet: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyJeu 7 Jan - 2:31

L'OUVRAGE DE PATERSON

L'ouvrage de Paterson... 46354Sorcerer__s_Inkwell_by_Pteradolphin18

Journal intime de Luc Paterson.
(écrivain, Poète, auteur de pièces théâtrales)


Le voyage d’une nouvelle destinée…

A peine avoir foulé du pied la terre d’Embria,
j’ai pu constater et apprécier et ceux malgré le froid…

La robe d’un ciel en larme.

Les flocons s’éparpillent à l’unisson, offrant à mon regard le trésor léger d’un
tableau de pureté.

Me voici donc en fièvre à presser cette terre d’un pas ferme et craquant pour imprégner mon être.
Je dirige mes pas vers ce lieu des mystères pour m’ouvrir à ces âmes et offrir ma misère.

Fatigué du voyage,
J’épouse fesses de mon être sur un banc de blanc neige.

Relevant cette tête ou l’ivresse était belle, j’étais à la déviance de la toile du temps.
Qu’il est bon et sacré de pécher aux mystères d’une nature capricieuse qui demande son reste.

Une ville de sèves ou s’activent les rêves,
des commerces, des marchés et des lieux de réjouissances…

Rien de plus chaud pour une terre de glace !

Ou peut-être ces gens dont j’eus la joie de rencontrer.

Comme cette charmante Tessia, une femme d’arme au service de la ville qui n’en reste pas moins
exquise de part ses rires et ses joues rougeoyantes d’embarras…

Ou encore cette belle Sambre qui partage ma sensibilité artistique et la fièvre de mes verbes.

Il est un secret ou les fèves sont cachées…
Mais les fèves sont ma fièvre et je m’éprends des êtres.

Et je plonge à ce miel d’une douceur bien ferme, pour offrir à mon ciel la réponse concrète…
D’un partage de verbe sur un lit de bohème ou l’esprit est matière d’une grande part de rêve.

Murmurant à la prose j’en convainque son cœur, d’en conter à l’ami pour m’offrir ces faveurs.

Valérian est le sieur de l’émoi de son corps qui l’épouse à la sueur de caresses bien fermes…
Ainsi donc me voici chapeauté par un Sir, qui partage la passion du théâtre et des mots.

Un mécène pour m’offrir le panache d’une quête, à pousser de mes ailes vers les planches d’un rêve.

C'est pourquoi...

A peine arrivé, je vais donc repartir pour Celestia à dos d'une charette de la guilde des marchands...
Car je me dois d'obtenir cette entrevue, et ceux dans les plus brèves délais.

Oui...
Ma bourse s'épuise mais mes mots ne s'épuisent.


Dernière édition par Or@tchi le Ven 29 Jan - 2:30, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyVen 8 Jan - 16:51

Fièvre de nuit…

A l’heure où j’écris mes mots, la fatigue me possède…
Ce fut une journée fortement remplie.

Séjournant à l’auberge en l’orée de Celestia, et après avoir
envoyé une missive à l’attention de Monsieur le Directeur du théâtre…

J’ai repris la charrette pour partir en voyage vers la terre des Elfes.

J’étais bien décidé à m’offrir ce spectacle !

Un modeste attroupement bardique pour m’offrir l’oraison de l’amour,
des nouvelles à tendances de contes et des poèmes enflammés.

Qu’il est doux à mes oreilles que d’écouter autant de verbes…

Je tapis en mes yeux une cascade de larmes pour épouser de l’âme
les paroles des cœurs et qui chantent en chœur pour nous mettre en humeur.

Thiewiel, une barde qui excelle à offrir de ses lèvres un tableau de couleurs
à saveur de tendresse…

Llsendir quant à lui, l’assistait de ses grâces…
Epousant de son être les offrandes d’un rêve.

Un spectacle de saveurs, ou l’on pouvait rencontrer plusieurs figures d’importances…
Comme la radieuse dame elfique Léa, qui semble vouloir s’octroyer les bonnes grâces de ma plume.

Après la représentation et les quelques réjouissances d’un buffet fort appréciable…
Je fus raccompagné par un elfique pas très causant et plutôt froid, se faisant appeler Elylwe.

Je ne pouvais cependant lui en vouloir, il semblait plutôt être du genre dévoué que bavard.

Me raccompagnant à bord d’une charrette j’ai donc fait route vers Embria
pour y parfaire une noble quête.

Arrivant en ces terres de neige j’ai pu faire la rencontre de cette ravissante et mystérieuse
Allégra de la noble famille di Manzini.

Une femme raffinée aux yeux de complaisance et au sourire aristocratique…
Femme d’affaire dans la joaillerie, elle fut accompagnée de sa partenaire damoiselle Violette.

C’est à l’auberge de Darinson que nous discutâmes richement.

Elle se proposa de soutenir ma fibre artistique en embrassant mes projets.
Ce fut une rencontre agréable et fructueuse…
Car j’ai maintenant encore un mécène de poids, pour parachever mon œuvre.

C’est une femme d’esprit et je nourris l’espoir de revoir cette dame.

Mais je devais partir pour honorer une rencontre qui ne pouvait attendre…
Ainsi donc en charrette je reprenais la route vers les terres de Lomidar.

Je ne connaissais pas cet endroit,
et rien qu’en y repensant j’ai quelques difficultés à écrire car ma plume est fragile.

C’est une terre très austère, et j’ai bien grande peine à marcher sans trembler…
Mais au détour d’une bâtisse, une joyeuse rencontre allait me servir de guide.

C’était une mercenaire du nom de Silia,
je lui explique l’endroit du rendez-vous puis elle se proposa de m’y conduire.

Passant devant une imposante potence, j’avais grande hâte de trouver la boutique !
J’étais effrayé à l’idée d’y voir les corps s’y balancer…

Mais mon calvaire prit fin lorsque la porte de la boutique de Sambre s’entrouvrit.

Discutaillant alors joyeusement autour d’un verre et ceux en bonne compagnie…
J’étais soulagé et réconforté.

Ce fut un agréable moment que de parlementer avec mon mécène Valérien,
cette délicate Sambre et cette brave Silia.

Au milieu de nos discutions, Sambre m’offrit un coffret renfermant une coquette
somme d’argent en guise de soutiens…

Et ceux, pour parfaire mon œuvre.

J’étais en émoi devant tant de générosité…
Et comme si cela ne suffisait, elle m’octroya les services de la mercenaire Silia.

Et donc, de retour à l’auberge de Celestia…
C’est en toute sécurité que Silia rentra dans ma chambre.

Lui dévoilant ses grâces au détour d’un miroir,
j’ai usé de mes charmes pour m’offrir ses lèvres...

Que c’est bon et délicieux ce baiser langoureux,
à sentir la sève d’une romance de fièvre.

Mais sentant en faiblesse les battements de son être,
elle recule d’un pas pour apprécier le rêve.

Je lui tends cette rose pour qu’elle porte à son nez…
La saveur d’une odeur qui se nomme tendresse.

Elle recule de la chambre tout en sentant la rose,
En émoi elle m’observe toujours face à moi même.

C’est avec faiblesse que la porte se referme pour sceller
cette frasque au sourire de mes lèvres…

Nourriture d’un espoir de goûter une fois,
à ses lèvres si tendre que je garde en mémoire.

Me voici en cette chambre et le travail m’appel.

J’allume donc mon cierge et je trempe ma plume,
pour écrire sur des feuilles et étendre mon œuvre.

Le petit jour se lève et mes mots ne se taisent…
Et la plume s’affaisse à la dernière lettre.

Une pièce théâtrale qui naquit d’une nuit…
Comme un instant magique j’écrase ma larme d’un doigt.

Voici mon œuvre en forme d’une danse de rimes…
Je peux donc tranquillement, partir à la dérive.

*Luc s’endormira sur le bureau, en tenant cette plume qui repose dans sa main…*


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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptySam 9 Jan - 15:13

Une nocturne en misère…

Allongé de mon être à ce grand lit d’auberge,
Je me réveil en proie d’une forte misère.

C’est avec la sueur que j’accuse la fièvre,
Asseyant mon mal être prêt de cette chandelle.

Plume de mouette à main moite bien légère…
Pour coucher mes trésors sur un papier précaire.

D’une plume tremblante je dépose cette encre,
Pour offrir au papier l’apaisement de mes songes.

Un regard bien fade sur un passé brumeux,
qui me plonge dans une stase face à tant de mystères.

C’est une ombre qui passe et qui m’offre l’effroi,
existence trop fragile sans connaitre l’origine.

Une danse frénétique aux souvenirs de l’oubli,
portant mes yeux au ciel n’attendent qu’un seul signe.

Il y a des choses blêmes qui se passent de problèmes,
et pourtant qui malmène les rouages de notre être.

*trace de larme*

Qu’il est riche le poète qui s’émeuve de ses rêves…
Car la vie n’est pas ferme, mais elle est une tempête.


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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyDim 10 Jan - 5:49

Un voyage d’affaire…

En ce jour de grâce,
j’ai porté la nouvelle à travers les terres de Célestia et d’Embria...

J’entrevois de créer une troupe de théâtre qui se nommera, « Les Farfadets ».
Et ceux dans le but d’y faire jouer ma propre pièce de théâtre.

Bientôt viendront les auditions,
et je brûle d’impatience de faire la rencontre des candidats.

A la vue des missives, je constate agréablement que la sensibilité
artistique touche bon nombre de citoyens et citoyennes d’Everneige.

Ce fut une journée bien remplie…
Pendant le voyage de retour vers les alentours du Royaume de Célestia,
j’avais un sentiment de mélancolie qui semblait me ronger de l’intérieur.

Il m’arrive parfois de sentir en moi,
un abime de tristesse qui me plonge en émoi.

De retour à l’auberge enfermé dans cette chambre…
J’ai pleurais à chaudes larmes sur ce bureau de bois.

Récoltant ce ruisseau à la paume de mes mains,
Je contemple l’étendue d’une souffrance bien enfouie.

M’octroyant cette plume j’ai couché mon envie,
d’effleurer de l’esprit la surface de l’ouvrage.



Mère qui m’a vue naitre ou est donc ton être ?

Je suis loin de ton cœur et mes larmes ne s’épuisent…

*trace de larme*

Je suis las du noir à rechercher tes pas,
et mon âme frémit à partir en dérive.

Une étreinte de douceur dans un monde trop fade.
C’est surement la richesse la plus noble des âges.

Prisonnier indicible d’une douleur invincible…

Ineffable dessein d’une existence fragile,
ou se mêlent les rimes et la poésie.

Je repose ma tête sur le ventre de ces femmes,
pour sentir leurs robes à mon tendre visage.

Comme un manque je m’égare dans le sentier des frasques,
Pour combler de caresses toutes leurs dunes de grâces.

Emportant cette fièvre jusqu’au bout de mes lèvres,
j’y succombe en maitre sur un grand lit de braise.

Et je pars à la quête d’un plaisir éphémère,
Pour cueillir à la sève les trésors du miel.

Je m’inspire des femmes car elles sont des rivages,
et j’emporte leurs corps jusqu’au mont de l’extase.

A l’orée de ma hargne je m’épuise à leurs êtres,
Pour y n’être que moi-même et faire naitre à leurs lèvres…

Le sourire d’une caresse à souvenir éternel.


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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyLun 11 Jan - 21:54

Farandole de visages…

C’est pratiquement à bout de force que je tiens cette plume en ma main.
La journée fut longue et éprouvante, tant le travail fut abondant.

Très tôt au petit jour, j’ai reçu la visite d’un certain Damian Mayne !

Un homme qui possède le charisme nécessaire pour tenir une place de premier rôle
dans ma pièce de théâtre.

Le charme, la beauté, et le talent artistique…
Cet homme possède en lui les atouts nécessaires pour incarner Guy de Lussac.

Après quelques pourparlers autour d’un verre,
une serveuse de l’auberge m’apporte une missive.

Une lettre de Monsieur le Directeur du Théâtre Royal de Célestia…
Ecourtant l’entrevue, je me préparais pour être présentable.

Puis, dirigeant mes pas vers l’imposant Royaume j’étais en admiration face à tant de beauté
qui se dressait à mes yeux émerveillés.

Foulant une terre de noblesse, j’étais en proie à mes chimères…

L’immensité des infrastructures m’apparurent comme l’avènement d’une suprématie indiscutable.

Cette ville regorge de trésors qui offrent à mes yeux un spectacle éblouissant…

Des ruelles pavées à parterres de fleurs, qui rayonnent d’harmonie sous le soleil du jour,
Une romance de beauté ou se mêle une poésie de formes et de couleurs.

Arpentant les ruelles j’avais grand mal de ventre,
Une angoisse me submerge quant à l’importance même de cette rencontre.

Je devais absolument convaincre et montrer mon intérêt à faire vivre ce théâtre.

La santé de la troupe en dépendait !

M’engageant sur une luxuriante pelouse j’approchais de ces navires
qui semblaient être aussi léger que ma plume.

Puis, montant à bord je m’élève en deuxième stase pour me rendre au Théâtre Royal de Célestia.

Entrant d’un pas fragile et le cœur battant, je m’annonce au vieil homme boiteux pour qu’il m’annonce
au maitre des lieux.

Mais au moment de quérir son maitre, le serviteur vacille et s’écoule péniblement.

Courant à toutes jambes vers le pauvre bougre, je l’aide à se relever,
C’est triste de vieillir avec des os aussi douloureux !

Triste existence éphémère que nous sommes comme dirait Léa…
C’est vrai, elle n’a pas tort.

Nous sommes vouer à faner comme toutes ces plantes des jardins…

Alors, à nous d’éblouir de notre passage afin qu’un regard aussi infime soit-il,
daigne à se poser sur la robe de notre existence fragile.

Et ainsi, nous aurons réussi d’émouvoir l’espace d’un instant…
N’es-ce pas le vœu de tous les artistes, que d’inscrire leurs gloires à travers l’histoire ?

La porte s’ouvre et le Directeur me reçoit !

C’est un homme de grande sagesse, il m’a fait visiter…
Et j’étais émerveille comme un enfant plongé en plein rêve.

C’était un spectacle de toute beauté, voir cette endroit gigantesque et richement
orné de sculptures et moulures en tous genres…

J’étais en fièvre à l’idée de pouvoir apporter le rêve et la poésie en ce Royaume des splendeurs.

La scène était immense et je me voyais déjà en face d’un peuple !

Monsieur le Directeur est un homme bon et sensible à l’art,
ainsi, il était évident que nous allions nous entendre.

Il m’informa de son intéressement pour la pièce…

Et je lui remis une copie de mon manuscrit afin qu’il porte
mon œuvre à l’étude.

Mais parcourant l’œuvre des yeux, il m’octroya la faveur d’y jouer ma pièce dans
ce grand et magnifique théâtre.

J’étais en émoi rien que de m’imaginer à faire vivre ma pièce et ceux
devant le Royaume tout entier.

D’une tape amical à mon épaule, nous nous quittâmes fort enjoué par cette franche coopération.

Repartant à l’auberge de la grande bleue, je fus surpris de voir un homme grand et élancé aux paroles vifs…
C’était un être à forte personnalité !
Néanmoins, il renfermait quelque chose de mystérieux et cinglant en lui.

Une sorte de saine révolte aux couleurs aristocratique.
Il était à mon sens idéal pour interpréter le rôle principal du Baron de Guezak !

Autour d’un verre nous discutâmes de mon projet,
et à mesure que j’enflammé mes paroles il semblait réjouis à cette idée.

Ainsi donc, Elrae Malconi rejoignit la troupe des Farfadets.

Un peu plus tard dans la journée, je suis parti en affaire vers la terre d’Embria…

Recevant une bourse de dame Léa pour mon travail effectué,
Nous partîmes par la suite en direction de l’auberge Darinson, pour y boire un verre
tout en discutaillant philosophie concernant la perdition humaine sur un point de vue existentiel.

Léa pourvu d’une vision elfique semblait chapeauter l’existence humaine aux tournures de ses phrases.

Mais bien que nous autres humains jouissons d’une vie éphémère…

Ne vaut il mieux pas vivre pleinement une courte existence
que de vivre longtemps et ne rien faire ?

La question est profonde et regorge de réponses.

Au comptoir, Rose semblait s’attarder à la tâche avec dévouement…
Puis arrive cette damoiselle, une certaine Neira Bosheim.

Au cours de la soirée, elle vint se présenter à moi lorsqu’elle su qui j’étais.

C’est donc à la tombée de la nuit que nous empruntâmes la route vers Célestia.

Arrivant à l’auberge, j’ai pu jouir d’une entrevue qui ne me laissa point sans émoi.

Cette Neira est une femme formidable, en plus d’être belle et séduisante…
Elle est douce et fraiche d’esprit.

Ces lèvres sont douces et sucrés…
Et elle semble savoir lire en moi.

J’ai tout de suite compris qu’elle devait avoir le rôle de la Princesse de Beaumont
dans ma pièce.

Car en plus de tout cela, elle est dotée d’une sensibilité artistique non sans reste.

C’est au petit matin que j’ai passé la dernière audition…

La charmante et belle Alanny Darinson.
Elle semble se complaire aux tournures des phrases.

En conclusion, elle fut acceptée dans la troupe de théâtre en tant qu’annonceuse.

Au moment où j’écris ces mots, un terrible sentiment m’envahit…
Le conflit entre Lomidar et Célestia, semble prendre un virage des plus tragiques sur le plan diplomatique.

Ainsi donc je me dois de garder qu’un seul mécène…
La famille di Manzini.

Quant à cette chère Sambre, et ce chers Valérien…
J’espère qu’ils comprendront que je ne peux poursuivre avec eux.

En effet, au vue de la tournure des choses, bien que mon cœur soit déchiré et en larme…
et bien que la politique soit pour moi une notion des plus distantes,
j'en reçois tout de même les pressions.

Je ne peux donc me risquer à contrarier Célestia !

Car pour moi ce Royaume raisonne à mon cœur, comme le plus beau des rivages.


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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyMar 12 Jan - 6:49

Fourvoiement d’un cœur…

A l’heure ou j’écrits ces mots, mon cœur est victime
d’une mélancolie qui ne semble trouver de remède…

Vacillant quelque peu je regagne ma chambre,
avec cette souffrance qui séjourne à mon âme.

Asseyant ma tristesse à mon grand secrétaire,
je trempe ma plume de sphinge pour tapir mon mal-être.

Et je dresse en l’ouvrage cette toile des plus fades,
ou je plonge en extase dans toutes mes idées noires.

Une pièce, deux mécènes, un seul choix !

Pourquoi dans ce contexte je trouve tout si complexe ?
Au point même d’omettre les fondements de mon être…

Regardant la chandelle ou la bougie s’épuise,
J’ai la gorge bien sèche et les yeux en dérive.

En mes songes je meurs d’une douleur trop vive…
La détresse d’une amie qui fit tout pour venir.

Dame Sambre à quitté Lomidar pour venir à Embria…
Fuyant la guerre et ses nuages de poudres.

Elle ne voulait pas s’arracher à mon rêve...
Et moi bien trop aveugle pour y sonder mon cœur...

J’ai échangé ses rires contre une bonne hérésie.

En ce jour j’ai mal de la perte d’une amie…
Qui dès le début c’est toujours éprise de moi.

Appréciant ma plume et mon art qui caressent la feuille,
J’ai fait vent de sa fièvre pour mourir lâchement…
Dans un silence amer ou mon verbe est fuyant.

Comme je pleure d’avoir contemplé cette querelle,
Mais je suis un poète qui préfère ses rêves.

Mais en ce jour tragique mon amie est partie…
Me jetant à la neige son sourire et mon œuvre.

Ramassant en tristesse toutes mes feuilles dans la neige,
J’ai senti son parfum s’envoler à mon être.

Un mélange subtil de senteurs enivrantes,
D’orchidée, magnolia et d’une pointe de cannelle.

J’avais le cœur en fièvre à l’idée de la perdre…
Je suis donc parti boire un coup à l’auberge.

Confiant donc mon mal être à Léa la grande elfe…
J’enchainais nombreux verres au même rythme que mes vers.

C’est en sortant de la ville que j’ai longuement vomis…
Restituant ma souffrance sur ce lit de blanc neige.

Slimat le sphinge eut pitié…
M’octroyant une grande gourde pour nettoyer ma goule.

Me portant toute sa grâce, j’ai confié ma disgrâce,
puis il m'offre sa plume pour alléger mes frasques.

J’ai donc fait ce voyage pour rentrer à l’auberge,
m’enfermant à cette chambre une bouteille à la main.

Maintenant je m’épuise à écrire mes soucis,
en pleurant au pupitre de mon grand préjudice.

Dame Allégra di Manzini est une femme remarquable,
elle est généreuse, elle offre beaucoup aux orphelins…

Mais je ne peux mettre mon cœur sur la touche et ignorer
ma souffrance.

Ni même encore moins, faire vent de ce que je suis…

Et mon cœur choisi de reprendre cette amie,
car celle-ci fut bafouée d’une façon trop aisée.

Sambre…Valérien…Me pardonnerez-vous ?

J’ai grand mal d’avoir causé tant d’émoi à moi seul…
Mais mon âme me rattrape et j’ai ouvert les yeux.

Allégra devra accepter cette alliance financière…
Ou sinon, elle devra partir !

C’est un choix terrible et douloureux…
Mais c’est le choix de mon cœur et je ne peux m’y soustraire.

(Luc finira par boire sa bouteille de vin allongé dans son lit,
pour noyer une souffrance encore trop vive...)


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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyMer 13 Jan - 13:07

Une troupe au complet…

C’est avec le cœur lourd et la nausée que je me suis réveillé…
J’avais une gueule de bois monumentale,
comme ci un nain m’avait frappé sur la tête avec son marteau !

Me recroquevillant sur le lit, j’ai fixé le cadavre de cette bouteille.
J’avais noyé ma tristesse dans l’alcool et j’étais entrains d’en payer la note.

Il me fallait être d’attaque, j’avais encore à recruter pour ma pièce…
Elle ne pouvait attendre que je me remette de mon absurdité.

J’ai donc mandé une bassine d’eau fraiche, et j’ai plongé ma tête dedans
comme le ferait un cygne.

J’avais l’impression d’avoir piqué une tête dans la fontaine d’Embria…
Inutile de vous dire qu’en ressortant ma tête, j’avais les lèvres violettes.

Mais je recommande ce remède pour retrouver en l’instant ses facultés mentales…
C’est saisissant tant c’est efficace !

Fichtre ! J’aurais mieux fait de rester dans le brouillard…
Oui, le fait de contempler cette auréole de pisse sur le matelas du lit,
je plonge dans une gêne incommensurable.

Encore cette terrible disgrâce qui refait surface !

J’ai bien évidement pris le soin d’essuyer convenablement les draps,
en y passant un linge humide.

Après une bonne toilette, je m’habillais avec coquetterie pour affronter
une journée bien remplie.

Tout commença avec dame Sambre de Vries…

Je suis heureux de voir que notre amitié n’est pas rompue,
et ceux malgré les disgrâces de la nuit précédente.

Dame di Manzini n’a rien gagné dans son excès d’arrogance…
Comme je suis déçu, mon cœur à vacillé lorsque j’ai fait la lecture
de cette missive.

Je la prenais pour une amie, mais je me suis fourvoyé…
Peut-être qu’après tout elle se fiche pas mal de moi !

J’avais pourtant du respect pour elle…
Mais maintenant… *trace de larme*

Si ma plume peut caresser, elle peut aussi frapper…

Me traiter de lâche, moi ?

Si le fait d’avoir était en émoi devant la tristesse d’une amie c’est être lâche,
alors je suis heureux et comblé d’être lâche !

Mais il est bien aisé de sa part de me faire la morale,
surtout pour quelqu’un qui s’est refusé à un duel !

Au moins dans cette histoire, j’y vois plus clair...

Je refuse donc son aide financière.

La famille de Vries, s’occupera du financement de ma pièce.

Et contrairement à la médisance de ses lèvres, Sambre et messire Valérien
s’en acquitteront avec noblesse !

Il est bien triste qu’Allégra soit aussi à principes…
Car au fonds, je suis sur qu’elle a du cœur.

Sinon, pourquoi être à l’origine d’une grande fondation pour les orphelins ?
*trace de larme* D’ailleurs, sont geste me touche profondément…

Ayant était moi-même adopté dès mon plus jeune âge,
je ne pouvais que me sentir concerné par cet élan de générosité.

Ainsi, si je peu l’aider au bien être de ces enfants…
C’est avec joie que je m’en acquitterais.

Et je le ferais sans besoin d’être payé…
Car seul le sourire de ces enfants, suffiront à mon âme d’être comblé de joie.

Et alors, quoi de plus grand que la richesse d’un sourire ou même une larme ?

Fort heureusement la fin de matinée fut propice pour chasser les idées noires.
J’ai fait visiter le Théâtre Royal à Dame de Vries.

Sambre fut toute émerveillée par la structure de l’édifice,
et je dois dire que j’eus partagé son rêve !

Elle profita de la visite pour m’octroyer une importante donation
quant au financement de ma pièce.

Mon cœur se remplit de joie à l’idée de jouer cette pièce si chère à mon cœur.

OH, douce frontière de bohème…
Frémit donc aux mouvements d’une plume si légère.

Écoute donc ce vent qui parcourt les feuilles…
Comme les rêves qui s’épuisent au-delà des tempêtes.

Se mouvant à la grâce d’une pensée légère,
S’octroyant le panache d’une hérésie de verbes.

Une bourrasque la ramène à ses terres en détresse,
pour plonger à ce noir et tapir sa misère.

C’est dans ma main fébrile qu’elle y trouve son aisance…
Ou l’essence est une encre qui reflète mes sens.

Farandole féérique d’une mine de rimes,
Primauté de plaisir sur un lit manuscrit.

Je caresse l’esprit pour combler à l’écrit,
Les trésors subtils d’une hardiesse de folie.


Nous partîmes par la suite chacun de notre côté…
Une fois après avoir regagné les terres d’Embria.

En effet, les affaires n’attendent pas !

Je me devais de parachever mon recrutement pour que
la troupe des « Farfadets » soit au complet !

Et c’est avec bonheur que je m’y suis employé…
Rose sera parfaite en tant que costumière.

Je l’apprécie beaucoup…
Elle est serviable, naturelle et franche !

Chose que j’apprécie tout particulièrement.

Quant à Elvawen, elle sera parfaite comme technicienne !
Je pense qu’elle sera plus à l’aise au Théâtre qu’à s’épuiser à l’auberge.

Je sais que c’était ce soir sa première fois en tant que serveuse,
mais j’ai eu grand mal à avoir ma liqueur de nain !

J’ai encore le sourire aux lèvres en y repensant…

Sirotant donc ma liqueur après de longues minutes au comptoir de l’auberge Darinson,
je fus agréablement surpris de voir de nouveaux visages.

Puis j’étais également comblé de retrouver cette charmante elfique Léa dans une tenue qui
ne pouvait laisser de marbre tous les mâles d’Embria !

Car franchement…A moins d’être un eunuque,
elle faisait bander comme une massue de troll !

Tout comme cette charmante Neira qui je dois le dire,
fut aussi resplendissante qu’une rose en lumière !

Elle avait cette magie de plonger mon cœur dans un océan de ferveur et d’allégra d’allégresse.

Lui contant alors le récit de sa beauté,
j’en profite pour lui glisser un mot doux dans la poche de son vêtement.

M’éclipsant de l’auberge j’avais en l’idée de repartir vers Célestia,
lorsque je fus interpelé par la charmante et franchouillarde milicienne Tessia !

Elle était accompagnée d’Handred…
Un gaillard fort sympathique et fêtard !

Ils sont vraiment les reflets d’une milice en bonne santé !

Actuellement en pause, ils sirotaient jovialement une bouteille au goulot.

Ils m’en proposèrent si gentiment qu’il m’était impossible de m’y soustraire !
D’autre part sa tombait bien, le froid avait de nouveau desséché ma gorge.

Au fil de nos rires et de nos taquinages, nous partîmes bien chaud pour aller
voir la damoiselle de messire Handred.

Ils vont se marier, m’annonce Tessia…

C’est en sortant de la ville que j’eus était pris d’un fou rire en voyant la dite promise.

Simat était la belle épouse…
J’étais aux éclats de rires, tellement j’avais été crédule !

D’autre part, c’était trop hilarant d’imaginer Handred au temple avec un Sphinge !

Lizen nous a rejoins quelques minutes plus tard, sautillant sur Simat pour s’envoler au ciel…
Décidément, ces deux là adorent s’envoyer en l’air !

Quoiqu’il en soit, Simat m’a offert une plume qu’il s’arracha délicatement d’une de ces ailes.

Quelques minutes plus tard, j’ai fait aussi la connaissance de grugnor, un orque géant,
peu à principes mais fort sympathique.

Puis Naelris, une elfique charmante avec qui j’aimerais passer du bon temps.

Puis vint la Caporal Eliane…Ou Eliana je crois…
Elle était plutôt du genre aimable, mais je crois qu’il est préférable de ne pas l’emmerder !

Les miliciens repartirent et moi j’en profitais également pour remonter à la charrette pour retourner à Célestia.

J’étais entrains de cuver,
lorsque le conducteur de la charrette m’a réveillé à mon arrivé avec quelques petites claques !

J’ai donc supporté ma misère vacillante, et j’ai plongé dans mon lit…

Me réveillant en pleine nuit, c’est avec sueur au front que j’écris toutes ces lignes !

Plume fervente m’offrant la fièvre,
reste à mes doigts que je m’y plaise…

Rythme fragile suivant mes vices,
Et qui me pousse à tous sévices.

Sévices d’esprit il va s’en dire,
pour y parfaire cette encre triste.

Somptueux refrain d’une partition,
ou tout est beau et dérision.


(Luc s’endormira sur son bureau, la plume de Sphinge en main…)


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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyJeu 14 Jan - 16:55

Frénésie d’un cœur

En l’instant fatidique d’une nocturne en mal,
Je m’éveil aux estoiles tout en cachant mes larmes.

Un défilé de perles qui scintillent à mes yeux,
m’offrant un peu de rêve en cette nuit silencieuse.

Une toile du néant qui s’épouse d’un tout,
s’étendant à mon être qui s’épouse d’un rien.

Ou es tu douce mère ? Je contemple cette mer…
féérie de mystère ou mes larmes se terrent.

Je cherche ta lumière dans ce drap éphémère,
mais mon cœur s’y perce à l’idée de s’y perdre.

Me plongeant à ce rien pour trouver la réponse…

Je m’arrache à la terre pour détruire ma misère,
cherchant à mes chimères l’évènement d’une mère.

Au-delà de mes rêves je m’éprends de ton être,
pour m’offrir à ton cœur et faire naitre la tendresse.

De ma plume je terrasse les fondements du concret,
Pour tarir mes écrits par delà les frontières.

Maux en mots qui réduisent le sceau,
d’une douleur trop forte pour qu’elle taire l’assaut.

Symphonie d’une plume sur l’ouvrage en papier,
pour y poser la trace d’un vestige du passé.

De mon encre je tapis l’espace vide qui me ronge…
Pour offrir à l’angoisse les bas fonds de l’oubli.

*trace de larme*


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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyVen 15 Jan - 16:05

Poème d’amour n°1…

(Luc allume les cierges qui flamboient aux chandelles,
Comme allumant la mèche pour ouvrir la brèche…

À son cœur il dérobe la caresse d’une douceur,
qu’il transpose à l’esprit pour se mettre à l’écrit.


Désir brûlant :


Mon amour,

De mes yeux je contemple la beauté de ton corps,
me mourant au silence pour apprécier mon sort.

De mon souffle je parcours la surface de ton corps,
pour faire monter la sève à tes reins qui se cambrent.

De mes mains je dessine les plaisirs du vice,
pour faire vent de ces braises qui submergent ton désir.

Je contourne tes formes à la grâce de mes doigts,
succombant aux détours de tes murmures fragiles.

Je m’avance à tes lèvres pour embrasser ton être,
et faire naitre en ton règne la saveur d’un rêve.

Je montrais à l’assaut pour poser à ta peau,
la chaleur de ma quête à dessein de conquête.

J’irais cueillir la fève à nos corps qui se mêlent,
et je deviendrais Roy des tumultes de chaire.

Dans la fièvre j’irais me languir de ta robe,
pour t’offrir ma langue en un langage du corps.

J’imposerais ma maitrise à ton ventre fébrile,
pour gouter à la source de multiples plaisirs.

De nos bouches brûlantes les sons s’écouleront,
pour y former des rythmes à longueur symphonique.

Du mouvement de mes hanches la tempête viendra,
pour bouleverser ton ciel à combler ta sécheresse.

De mon pique j’irais taquiner ta jouissance,
pour offrir à ton être cette douce réjouissance.

Une oraison d’amour à saveur d’extase,
ou tu t’abandonneras à la chaude semence.

Mon amour je t’aime car tu es mon ivresse,
et je veux me complaire à t’offrir mes caresses.


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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptySam 16 Jan - 17:22

La veillée théâtrale…

A l’heure où j’écris mes mots, mon cœur se soulève d’allégresse,
et c’est à la lueur des chandelles que j’épouse mon rêve…

Un parfum de conquête sur un beau lit de scène,
tout en foulant les planches qui me portent en fièvre.

Un théâtre de phrases ou s’épuisent les verbes,
s’enquièrent des doux cœurs pour y mettre le miel.

C’est à l’orée des feuilles que j’endure ma plume,
pour parfaire mon œuvre au delà de l’enclume.

C’est un délice d’esprit que de tout façonner,
Pour apporter une trêve à la sueur des idées.

Je succombe à la joie de revoir ce théâtre,
Pour entrainer ma troupe à jouer cette pièce.

Sur les cœurs j’irais poser la douce offrande,
d’un parterre de fleurs à senteur de poème.

De ma plume vaillante j’irais caresser les sens,
pour mener à l’absence et faire naitre l’insouciance.

Fioriture de gestuelles à visages d’ivresse,
où l’offrande est façade à rasade de douce fièvre.

J’ai grande hâte de nourrir tel un chef d’orchestre,
cette somptueuse mélodie ou l’histoire sera belle.

Et demain…
Les répétions commenceront pour les « Farfadets ».

J’ai un sentiment d’excitation en mon âme,
car les aspects techniques devront être abordés…

Et c’est une partie décisive quant au devenir de ma pièce,
c’est pourquoi en cet instant, il me tarde d’y être.


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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyLun 18 Jan - 16:12

Grandeur et décadence…

C’est avec entrain que je dirige mes pas vers le Royaume de Célestia.

J’étais excité à l’idée de revoir ce théâtre grandiose et de pouvoir
Y faire jouer ma troupe sur une scène des plus majestueuses.

Damian, Rose, Aleksandre, Neira, Elvawen…
Tous étaient présents pour mettre en vie cette œuvre que j’avais conçu de ma plume.

C’était pour moi un moment de bonheur que d’assister à la réunion des talents.

En effet, la répétition fut éprouvante pour la troupe qui ce devait d’offrir le meilleur d’elle-même…
Et je dois dire que sur ce point, les artistes ont étaient à la hauteur de mes attentes.

Damian et Neira furent prodigieux en ce fougueux baisé…
Quant à Aleksandre et Alanny, ils ont été à la hauteur.

Certes ils doivent encore progresser, mais la pièce est en bonne voie.

Dame Sambre de Vries était présente lors de la répétition…
Elle fut accompagnée par un certains Narm, l’un de ses associés.

Personnage aimable, appréciant l’art…
Mais pour le moins étrange.

Il fait la cour à dame de Vries aussi discrètement,
qu’un coq batifolant dans sa cour !

Enfin, il me fut agréable d’avoir l’avis d’une amie et mécène quant à mon œuvre.

La répétition fut belle à mes yeux…

J’étais ému de voir mon œuvre joué sur scène,
bien qu’il faille me résoudre à régler certains problèmes.

La répétition touchait à sa fin, et j’étais enjoué d’aller retrouver Sambre et Narm
à l’auberge de la grande bleue pour aller boire un verre.

J’avais pour compagnie cette charmante Elvawen,
Cette chère serveuse de l’auberge Darinson qui se trompe toujours
entre la liqueur de nain et le cognac !

J’en souris encore en y repensant…
Sa maladresse et si belle qu’elle me touche personnellement.

Elle est également la technicienne de la troupe,
et je suis heureux de l’avoir à mes côtés, ce job lui convient parfaitement.

Arrivant donc à l’auberge de la grande bleue, nous eûmes le plaisir de les retrouver.

Et qu’elle plaisir !

Prenant place, Narm nous fîmes la surprise de sortir une bouteille de vin contenant
du sang de dragon…

Un breuvage rarissime, qui bien entendu fut distillé par les plus grands maitres artisans.

Nous servant quelques coupelles,
il s’active à faire l’apologie de son poison vin. *écriture prononcée*

Inutile de dire que nous étions sur nos gardes,
mais poussé par la curiosité et voyant Sambre ingurgiter le breuvage d’une seule traite…
J’ai fait de même ! Et ceux, à mon plus grand malheur.

C’était un tord que d’avaler ce breuvage de troll d’une seule traite…

Car bien qu’il fût d’un gout extraordinaire et d’une douceur incomparable,
il était clair que j’eus était défoncé autant qu’après avoir festoyé chez la communauté naine.

Et encore, peut-être même plus !

A partir de ce moment précis, je n’ai plus rien contrôlé…
Une phase d’inconscience, puis de la bave aux lèvres à me sentir
en pleine extase comme ci plus rien n’avait d’importance.

J’étais bien, sans soucis et j’avais l’impression d’être heureux comme jamais !

Mais au vue de l’extérieur, j’étais surement pathétique et ridicule.

D’ailleurs, Elvawen m’aida…
Pour que je rejoigne la surface de ma beuverie.

C’était la seule à avoir négligé son verre et je suis sur qu’au final…
Elle ne le regrette pas !

Dame de Vries était aussi en déroute après ce verre.

Elle supportait un peu mieux la mixture, mais il s’avère qu’elle était aussi paisible
qu’un escargot posé sur une feuille de salade.

Je n’ai jamais autant bavé de toute ma vie,
Et même sur les femmes je bave moins que ça !

J’étais affligé d’être ainsi…
Ce breuvage était un tueur de raison bien qu’il fut un trésor d’extase.

Reprenant mes esprits au fil de la soirée, j’étais mal à l’aise d’apercevoir
cette auréole au dessus de mon pantalon…

J’avais uriné dans mon froc, comme un vieux qui ne pouvait retenir sa gourde !

Encore cette tragique disgrâce qui a refait surface,
profitant de l’extase pour se réveiller à moi.

J’étais embarrassé et bien qu’essayant de cacher ma misère…
Elle fut visible et Narm se mit à rire.

J’ai donc porté ma détresse en cette chambre de l’auberge,
prenant soins de refermer derrière moi pour pleurer à chaudes larmes.

Il est plus facile de rire, que de comprendre…
Je suis blessé et bafoué au fonds de ma chaire.

Comme j’ai honte d’être ainsi. *trace de larme*

Recroquevillé à cette porte,
j’étais bien décidé à ne plus l’ouvrir.

J’avais trop mal,
et cette porte m’offrait le réconfort d’une frontière à ma honte.

Inutile de dire que j’en veux à Narm…
Sous ses airs de bienséance, il n’est que le pâle reflet d’un âne !

Demain sera un autre jour, il me faut garder la face pour les répétitions.

(Luc pose sa plume et s’allonge dans son lit une bouteille de vin à la main.

Il boit pour ne plus penser…
Il boit pour ne plus souffrir…
Il boit pour trouver la paix, et pouvoir s’endormir.)


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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyMar 19 Jan - 17:25

Le salut d’un nouveau jour…

Je me suis réveillé bien las de cette nuit si fragile…

Et bien que j’eu la gerbe au ventre je me devais d’aller sur Embria pour faire quelques achats,
afin de peaufiner les préparatifs en vue de cette seconde répétition.

Et bien qu’ayant vomi suite aux moult fracas d’une charrette de fortune…

J’ai rejoins les terres gelées afin de continuer mon périple qui fut nécessaire pour
la mise en place de ma pièce théâtrale.

Et c’est en descendant à peine de charrette que j’eu fait la triste rencontre de messire Narm…
Le coq de dame de Vries !

Celui-là même qui fut enclin aux rires lors de mon grand mal être,
préjudice d’un soir qui m’octroya la joie de broyer du noir…

L’échange fut froid et sévère mais il fallait briser cette glace,
et bien qu’en mon âme j’eu étais encore blessé…

J’épousais ces excuses pour ne plus en parler.

Aujourd’hui fut un nouveau jour et pour ce faire pardonner,
Narm m’offrit un bon repas en l’auberge Darinson.

Il est vrai qu’il était également sous l’emprise de l’alcool quant il riait…
Ainsi, j’ai peu être négligé la raison pour l’irraison à raison d’une blessure encore trop vive.

Mais le préjudice fut enterré par ce fructueux et succulent repas,
et c’est à grands coups de fourchette que je m’en acquitter.

Mon regard parcourrait la salle à la recherche d’Elvawen…
Elle fut présente entrains de servir la clientèle de l’auberge,
ou nombres d’héros de comptoir s’affairaient en pourparlers.

Elle était si belle et légère dans sa petite tunique,
que j’avais bien du mal à détourner mes yeux.

C’est avec la honte de la veille que j’ai désiré lui parler,
nous mettant en retrait à cette salle dérobée…

J’offrais donc mes excuses tout en confiant mon mal,
mais elle y répondit par de douces paroles.

C’est avec un pincement à nos cœurs que nous nous quittâmes avec la convenance
d’une rencontre, et ceux après la répétition.

Retournant à ma table c’est en crachant le breuvage que j’eu compris qu’elle c’était encore
trompée avec ma liqueur de nain…Elle m’avait octroyé du rhum !

J’étais amusé de voir qu’elle été encore plus désirable avec cette touche de maladresse.

Remerciant Narm pour sa délicatesse, je reprenais la route du froid pour aller chercher quelques costumes
chez la couturière…

Rose n’avait toujours pas donné signe de vie, que ce soit à l’auberge ou au théâtre.

J’attendais les costumes, mais il m’est impossible d’attendre plus !

J’espère qu’elle va bien…

Mais quoiqu’il en soit je souhaite ardemment qu’elle puisse trouver une réponse convaincante
à son absence.

Car il est bien évident que je ne paie pas pour rien !

Et si la justification n’est pas suffisante à mon gout, elle sera licenciée sans indemnités.
Je sais être généreux, mais je sais aussi prendre mes responsabilités.

De retour au théâtre de Célestia, la troupe essaya les costumes que j’avais mandés à la couturière.
Et bien que certaines retouches doivent être apportées, dans l’ensemble je suis satisfait de son travail.

Puis, après quelques remontrances aux retardataires qui se confondaient en excuses foireuses…
La seconde répétition fut jouée.

Et encore une fois, ce fut un succès pour la troupe.

Ce n’est pas évident de reprendre une suite théâtrale et d’être opérationnel dès le début…
Mais la troupe s’en est acquittée et ceux avec talent.

La fin de la répétition fut coiffée de ce beau rendez-vous,
un véritable plaisir que d’être en tête à tête avec Elvawen.

Qu’elle est belle comme une pomme lorsque ces joues deviennent rouges,
cela me donne des idées et j’aimerais bien la croquer !

Son sourire est aussi pure que la rosée du matin,
et son regard, un abîme de tendresse.

Lorsqu’elle parle ces lèvres sont si désirables qu’ils flamboient mon cœur dans un brasier ardent.

Incertitude, doute, peur, amour, tendresse…Avenir…
Nombre de sujets qui nous sont proches.

Qu’elle est belle cette fleur qui s’épanouie à mes paroles…
Je nourris ce désir d’apporter à sa robe la fraicheur de mon être sur un lit de bohème.

Après avoir partagé un bon repas,
un départ de caresse à son bras de mes doigts…

Un regard de braise qui succombe à son charme,
ou l’approche fragile ce délecte d’une faiblesse.

Celle de nos cœurs en rêve…

A douceur d’une caresse, je dérobe ces lèvres.

Collant nos lèvres tel l’oiseau se posant sur la branche,
Nous partagions se baiser langoureux qui mena nos sens
jusqu’aux terres de l’oublie.

Hérésie d’un instant magique,
ou les mots ne sont autres qu’un échange de miel.

Décollant les lèvres avec délicatesse…
elle me murmure la sagesse dans le creux de l'oreille.

Donc, je la raccompagne à cette charrette,
me complaisant à son bien être...

Et c’est à la lueur d’une bougie,
que j’apporte la nouvelle sur les pages de l’ouvrage.

(Luc observe le cadavre de la bouteille de vin qui jonche sur le sol de sa chambre,
il esquisse un sourire, puis part se coucher dans les bras d’un grand rêve…)


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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyMer 20 Jan - 20:52

Du trouble à la lumière…

C’est avec plaisir que déambulant dans Embria,
j’eu retrouvé Elvawen…

Une retrouvaille fébrile sous fond de neige,
instant magique et poétique.

Quelques mots échangés, puis quelques sourires…
Et l’arrivé de Damian et sa chanson.

Légèreté d’ironie sous fonds de rimes il va s’en dire,
courbant les pattes pour mettre le pli pour y parfaire le noble style.

Douce mélodie, plongeant mon être dans l’embarras de grands mystères…

Dualité d’esprits sous couvert poétique,
ou les paroles sont douces mais des plus incisives.

Que faire face à la tempête, si ce n’est que d’épouser la hargne.

La neige s’écoule sur nos têtes, et l’instant est si beau…
Tout est léger et pourtant j’ai le cœur lourd.

Elvawen d’un pas léger,
repart en direction de l’auberge pour s’acharner à la tâche.

Mais discutaillant dans le blizzard,
c’est au brouillard qu’apparait la lumière.

Une brève poignée de main pour resserrer les liens…
Et maintenant, nous voici associé.

De grands projets vont arriver,
pour honorer nos fières idées et entrouvrir la route des arts.

C’est en l’auberge de Darinson,
Que nous fêtâmes cette grande journée.

Mais cette fête tire la trêve, quant à l’alcool et ma misère…

Plus tard dans la soirée j’ai retrouvé Elvawen,
et c’est autour d’un thé que nous partagions nos nouvelles acquisitions.

Elle est une perle à mon coeur...
Et je n'aurais qu'une chose à dire :

"L'amour est un joyau dont le coeur est l'écrin."

Nous avons passé un agréable moment dans les loges du Théâtre...
Maintenant j’ai confiance, et je sais que le meilleur reste à venir.

Dans quelques heures, la dernière répétition aura lieu…
Et j’ai le cœur en joie, rien qu’à cette idée !
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyJeu 21 Jan - 10:47

Lisière d’un rêve…

Me réveillant allongé à la surface de mon bureau,
j’émerger de mes doux rêves pour revenir à cette terre.

Poussant la plume du menton, comme le cygne signant l’éveil…
Sortant la tête pour se complaire à la douceur d’une nouvelle ère.

Parfum en l’air d’un bel orchestre, chantant un air de grande fête…
Chœurs des cœurs pour y nourrir, les doux refrains d’un preux désir.

C’est en mes feuilles que je succombe, union de verbes et de répliques
offrant aux frasques leurs lots de farces pour satisfaire la noble tâche
d'y octroyer moult émois.

Une caresse, un regard et l’esprit témoigne…
Fièvre de plume à même l’ouvrage pour y dresser moult rivages.
Douceur d’aurore à doux visage reflet de l’âme à moult larmes.

Flatteur d’esquisses à lettres noires,
Pour y tapir l’amour en joie.

Mon corps fragile te désir, brûlant en quête de délices…
Douce Elvawen je me languis, d’un doux baiser à ma folie.

Sentant les ailes à mes pieds frêles,
je porte ma grâce aux planches d’un rêve.

Répétition d’une dernière fièvre,
avant de mettre nos lèvres en scène.

Une troupe parfaite de « Farfadets »,
à la lisière d’une destinée.

Un cercle proche terrant la paie,
portant les larmes à mes yeux secs.

Seul richesse d’une amitié,
qui offre la voie de mon respect.

Répétition magique ou tout le monde vibre…
Ou mes écrits taguent de plaisir.

Reste bientôt le grand défit…
De satisfaire nombreux esprits.
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyVen 22 Jan - 22:47

L'apogée d'une pièce...

En ce jour de grâce, mon cœur est transporté de joie,
cette pièce théâtrale fut un véritable succès.

Nous reçûmes un enthousiasme débordant de la part des spectateurs,
et j'étais comme ces enfants émerveillés face à leur cadeau, plongé comme dans un rêve.

Qu’il est bon de s'émouvoir face aux chœurs d'un royaume.
ou les joyaux transpirent aux claquements des mains.

La troupe des « Farfadets » reçue une grande ovation,
et en tant qu'auteur de cet œuvre j’eus été pleinement comblé.

Tous les membres de la troupe ont fait un travail remarquable…

Allant d’une annonceuse de talent, d’un grandiose chevalier blanc,
d’une Princesse des cœurs, d’un multi-rôles adéquate, et d’une technicienne
de rêve.

Comment j’aurais pu échouer avec une telle équipe ?

Et nous avons donc conquis un Royaume,
en offrant du rêve sur un amas de planches.

J’étais effectivement émerveillé par autant de gratitude,
et c’était pour moi quelque chose de nouveau…
Que de recevoir autant de sollicitude.

Arrivant en les terres d’Embria, j’étais seul et sans argent…
Arpentant la neige avec mes rêves comme seul richesse.

Et aujourd’hui, je suis comblé et reconnu.

Ma tristesse à fait place à la grâce,
au point même que ma plume ne puisse s’y taire.

Comme j’aime ce Royaume et ces gens…
Ils m’ont tant apporté !

J’ai en moi ce profonds désire de continuer à faire vivre mes œuvres
au travers de ma plume et cette troupe magnifique.

Après la représentation j’ai pu discuter avec d’importantes personnes
, qui m’octroyèrent des félicitations qui me touchèrent profondément.

Puis, Sambre nous conviâmes à boire une flute de champagne
en l’auberge de la grande bleue.

Et nous avons fini agréablement la soirée, et ceux en bonne compagnie.
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptySam 23 Jan - 19:14

Une belle romance…

Quel fantastique allégresse que mon âme possède…

Je suis à l’orée d’un sentier qui m’apporte la fièvre.
Une plume légère qui s’épuise à faire taire, les songeries de mon être
à ce grand livre ouvert.

Et je flatte de mon encre cette robe d’ouvrage pour y poser en page,
les reflets de mon âme.

Oh ! Douce Elvawen…
De mes yeux je caresse la douceur de tes lèvres,
que j’épouse en lumière à lueur d’un cierge.

Une rose tu es, à la rosée du jour,
ou mon âme se meuve à combler de caresses.

Milles délices à mon être que de sentir ton être,
Pour complaire mon ivresse en ton ciel de miel.

Je succombe à ma chaire en pensant à ton corps,
caressant de l’esprit pour faire naitre la sève…

D’une idylle romance sous couvert d’insouciances,
Ou l’étreinte commence pour une douce semence.

Comme je t’aime ma belle…
Et je deviens fragile à l’idée de te perdre.


C’est à l’orée d’un bois que nous nous sommes retrouvé…
Partageant ce moment formidable et magique !

Une balade romantique ou les rimes furent de mise…

Réconfort exquis et léger, contrant les lourdes paroles de messire Valérien…
Qui plongèrent mon émoi dans un abîme de trouble.

Quelques questions demeurent et j’aimerais des réponses…
Cette dame….Une amie…Non ce n’est pas possible…
Il me faudra en avoir le cœur net.

C’est en l’auberge de Darinson que nous passâmes la soirée,
avec cette Elfe ravissante se faisant appeler Amakir.

J’avais en quête de la convaincre que l’espèce humaine allait
bien au-delà des préjugés simplistes de quelques Efliques radicaux.

Et je fus agréablement surpris d’avoir pu par mes mots,
apporter un semblant de lueur quant à la nature humaine.

Il est vrai que nous sommes capables du meilleur…
Mais aussi capable du pire…

Tout comme ce Pirate Gave qui était bien grave !

Arrivant à l’auberge sous l’effet de l’alcool,
il voulut causailler de bien grandes misères…

Mais nous calmâmes le bougre,
tout en le pressant de questions.

Il avait une jambe de bois, car un requin l’avait confondu en poisson…
Surement à cause de cette odeur fétide qui semblait émaner de sa personne !

Puis, après m’être copieusement amusé avec Léa et Tessia ainsi que ma belle Elva,
J’ai voyagé hors d’Embria pour regagner le Royaume de Célestia et par la même occasion…

Retrouver mon lit, pour y coucher ma grande fatigue.
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyDim 24 Jan - 21:14

L’inspiration d’une plume…

(Luc s’éveille en pleine nuit la sueur au front…
Il se rue à l’écritoire pour y escrire sur l’ouvrage.)


Nuit de tourment emporte ma plume, à soulager ce vent d’esprit…
A cet ouvrage je me languis, pour y poser un doux répit.

Inspiration qui me dérobe à ce brave lit lié à mon corps,
Bougies en feu sur l’écritoire pour y faire naitre l’œuvre d’un soir.

Me voici prêt à y complaire, cette encre noire pour satisfaire…

Pièce de théâtre sous la chandelle,
lueur de grâce à mes chimères.

Ouvrage à l’œuvre orfèvre du cœur,
ou la raison n’est qu’un labeur.

Ma plume de sphinge caresse mes songes,
pour y tapir moult horizons.

Muse poétique ivresse de nuit,
pour une tragique histoire de vivre.

Voici un conte qui émerge,
d’un doux comté non éphémère.

Une existence qui caresse la fleur du verbe dans sa musette.

La sueur perle comme la cire,
pour m’affaiblir à toutes ces rimes.

Je suis poète dans mon âme,
comme cet âne qui fête la joie.

Flammes qui vacillent au grès d’écrits…
Emporte le règne d’une plume en fuite.

Comme je t’aime oh toile des rêves,
Epouse mon être que je m’y perde.

Farandole de lettres ou je m’évade,
pour y former l’esquisse d’un astre.

Jouissance d’offrir moult plaisirs,
à câliner nos yeux sensibles.

Posant ma plume dans l’encrier,
Mes lèvres se ruent en un sourire.

Tableau fragile de milles délices,
ou je succombe à tous les vices…

L’ouvrage se ferme en un soupir,
une nouvelle pièce qui se dessine.
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyLun 25 Jan - 21:55

Au terme des thermes…

Ce soir, je songe à l’écritoire.

Ce fut une journée riche en évènements,
Tout d’abord la fâcheuse rumeur qui vint à mes oreilles
qui consistait à dire que Tessia avait disparue et qu’elle-fut même égorgée !

Laissant couler une larme de dépit, j’épouse ma détresse à ce toit d’auberge…
Mais par bonheur, cette rumeur fut pitoyable tant elle fut fausse.

Tessia revint à l’auberge et ceux en pleine forme !
J’étais heureux de revoir cette amie qui n’avait rien.

Maudite Elfique à langue pendue,
Pourvoyeuse de mensonges…
Cancrelat des bas fonds !

Elle déshonore sa race qui représente l’équilibre et la sagesse.

Puis, une autre tragique nouvelle…Mais celle-ci est fondée...
Accréditée par la présence d’une lettre parfumée.

Dame Sambre de Vries quitte les terres d’Embria et ceux par navire,
comme mon âme souffre de voir partir cette douce amie…

Elle me laisse seul face à mes questions auxquelles je n’aurais pour réponse
que le sentiment d’un long et lourd silence.

Menant ses pas sur le ponton, elle me laisse seul face à la berge…
Une simple lettre pour dire adieu, voici l’esquisse de son souvenir.

Erea réconforte mon être, et j’assois ma tristesse sur un comptoir en berne…
Puis vint ma douce et son étreinte, qui porte mon cœur aux doux rivages.

Comme j’ai de la chance d’avoir de bons amis…
C’est d’ailleurs à ce titre que la soirée fut réconfortante.

Nous allâmes aux thermes, pour offrir à nos corps la saveur du bien être.
Et, inutile de dire que j’étais heureux d’apprécier cet instant de plaisir.

Damian et moi avons convenu d’un projet formidable…
Il ne nous reste plus qu’à le concrétiser.

Eda et Erea sont vraiment agréables !
Je suis content de les compter parmi mes amis.

Quant à Elvawen, je la désire de jours en jours…
Mes songes succombent à l’idée d’y caresser son corps en fièvre.

De mes mains je caresse le galbe de son être,
tout en lovant ma tête à l’orée de ces lèvres.

De mes yeux je contemple le trésor d’un toit,
tout en posant mon âme à l’écrin de sa grâce.

M’attardant à ces lèvres pour délivrer mon être,
Je nourris cette passion qui m’emporte à ces verbes.

Je caresse l’ouvrage d’une plume légère…
pour y poser en prose le grand arbre du désir.

(Extrait du journal d’entrainement)

En ce jour de grâce je me comble à cette page,
pour y poser ma plume en guise de témoignage.

Ce fut un entrainement très intéressant !

Elvawen à un talent certains pour la comédie,
même si j’ai conscience de devoir combler certaines lacunes.

Ce fut donc au Théâtre Royal que nous commençâmes
l’entrainement et ceux, dès l’aube.

Le programme fut simple, s’entrainer à rire !

Elle commençait à rire timidement,
et inutile de dire que je devais pencher l’oreille
pour percevoir les vibrations de sa voix.

Alors, la voyant aussi coincé qu’un étau à métaux…

J’eu décidé de la faire rire !

J’ai donc commencé à faire la grimace pour faire
ressortir ce singe qui dormait en moi…

Et comme par magie elle se mit à rire à gorge déployée…
Et ceux pour mon plus grand bonheur !

D’un sourire je caresse la tendresse de son rire,
pour offrir à mon cœur un jardin de plaisir.

Douce Elvawen, comme je t’aime !

(Luc referme l’ouvrage et pose la plume dans l'encrier,
puis il targue ses lèvres d’un sourire de tendresse.)
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyMar 26 Jan - 22:37

Le spectre du tragique…

Me ruent à l’écritoire j’impose la marque de cette journée sur mon ouvrage.

De ma plume je dessine le tableau d’une tragédie…

Tout commença dans cette auberge de Darinson,
une terreur naquit à la source de l’étrange…

Une chanson horrible, des cries stridents…
Et la présence d’un enfant qui n’est autre qu’un fantôme.

Petit être en peine recherchant la lumière sous une dalle de poussière.

Puis, Elvawen en transe jette de ses mains quelques gerbes d’étincelles…
Qui viennent à se mourir sur le torse de Darren.

Un fâcheux accident qui témoigne d’un geste involontaire et incontrôlé.

J’étais impressionné et terrifié par les manifestations surnaturelles
qui semblaient sévir en ces murs.

Réunissant mon courage, j’eu décidé d’extraire ma rapière du fourreau et de
suivre les gens pour élucider ce mystère qui était la cause de nos soucis.

Inutile de dire que j’étais bien pâle et que mon cœur battait la chamade !

J’avais peur, car pour la première fois de ma vie…
Je faisais face à une situation qui semblait être inexplicable !

Nous enfonçant dans la cave de l’auberge, nous perçûmes du sang qui perlèrent des murs.
Je pouvais sentir le cœur battant de ma douce Elvawen qui se pressa à mon être.

Embrassant l’étreinte de sa détresse, j’eu nourris la mienne par la même occasion…
Puis nous vîmes le petit être traverser nos chaires.

Un frisson parcourrait mes poils qui se dressèrent sans ménagement !

Puis, quelques paroles autour d’une marmite dans la cuisine…
Et la pièce devint l’arène d’un pitre !

La souffrance s’épuise dans le vide…

Et le petit être disparait à l’éphémère,
laissant à nos cœurs quelques questions amères.

Peut après la mésaventure, alors que tout était sur le point de redevenir calme…

Darren entra dans ce couloir, referment le rideau derrière lui pour me faire face
avec Elvawen.

Celui-ci exige des précisions quant à l’incident des étincelles qui lui brulèrent le torse.
Elvawen n’avait rien retenue, elle avait tout oublié de cette incident…

Embarrassé j’eu donc fait un pas vers Darren pour lui expliquer aimablement
les choses, lui apportant une réponse concrète à son malaise.

Mais celui-ci imperturbable, exige réparation.

Alors, comprenant le préjudice qu’il subit…
Je lui offris le poid d’une bourse d’or.

Mais…Celui-ci s'y refusa avec mépris.

Il ajouta qu’il voulait du…Réconfort…
Et il fut aisé de comprendre qu’en somme il désirait
une sorte de paiement en nature !

Et à cela je ne pouvais me résoudre !

Et bien qu’ayant la peur au ventre…
J’ai fait face à lui pour protéger ma douce Elva.

S’ensuit alors une lutte physique...
Les coups pleuvent mais aucun ne se concrétise.

Je vacille, je tombe brièvement mais cela suffit à Darren
pour frapper lâchement ma belle…

Un coup de poing magistral à son si doux visage,
qui offre à mon cœur, une cascade de tristesse et de rage.

Le vilain s’enfuit de l’auberge…
Me laissant aux côté d’Elvawen.

Elle avait le visage dégoulinant de sang…
Rien qu’en y repensant je ne peu retenir mes larmes. *trace de larme*

Sous regard de témoins…
J’emportais son petit corps en mes bras pour la mener au temple d’en face.

J’étais affolé et j’avais l’impression que la terre s’écroulait à mes pas…
Tant j’avais mal au fonds de ma chaire.
La prêtresse stoppa l’hémorragie, mais les blessures à son visage furent toujours visibles.

Reprenant ses esprits ma douce s’enfuit du temple,
enfermant sa souffrance dans une capuche bien grande.

Mon âme semblait mourir en cet instant. *trace de larme*

La cherchant au delà des terres en compagnie de Narm…
Nous retrouvâmes sa trace au refuge de l’avant poste Elfique.

Elle me confia sa détresse et ses blessures…
Bafoué et humilié, elle refoulait en elle les rivages du mal.

J’eu décidé de rester une nuit entière à ces côtés,
pour m’occuper d’elle…

Et si possible, éponger sa misère.

Mais hélas, je n’ai fait qu’éponger la sueur qui naissait à son front…
Lors des réveilles cauchemardesques qui plongeaient son être dans
un état de douleur et la fièvre.

Je n’ai presque pas dormi…

J’ai longuement pensé tout en observant le jour se lever
à la lueur d’une bougie.

Nous irons porter plainte !

Car, j’ai bien l’intention de ne pas en rester là.
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyMer 27 Jan - 21:18

Au gerbe d’une tristesse…

Je siège à l’écritoire tout en escrivant l’histoire,
une lueur de bougie à mes yeux en berne.

Fatigué d’une veillée à choyer mon amour,
je m’éveil en sursaut tout en cherchant ma muse.

Elva n’est plus ici…
Elle doit être entrains de prendre l’air.

Non…Elle est en d’autres terres.

Je m’inquiète beaucoup pour elle…
Un changement s’opère depuis son agression.

Plus distante et plus froide…
Je la comprends, mais tout au fond de moi mon cœur est en larme.

J’ai parfois honte de ma race pour ce qu’ils font…
Et bien que je sois éloigné des vilains, je culpabilise d’être du même acabit.

Arrivant à Embria, elle était assise avec Tessia à l’auberge de Darinson.

Comment pouvait-elle être présente en cette endroit qui fut l’objet de son mal être ?

Son visage meurtri, est toujours emmitouflé dans cette grande et large capuche.
Et même moi…Je ne peu m’en approcher pour lui voler un baiser.

Pourquoi lorsque tout va pour le mieux…
Il faut toujours qu’une péripétie vienne chambouler l’ordre des choses ?

Pour ce qui est de cette auberge…
Je ne pouvais y rester plus longuement.

J’ai donc pris congé de ma belle et de cette auberge maléfique !
Pour ce qui est de ma plainte, j’irais la déposer très prochainement.

Et je gage qu’à partir de ce jour, je ne mettrais plus les pieds dans cette auberge de malheur…
Et ceux, tant que le bougre de Darren n’aura pas était arrêté ! *écriture prononcée*

Voulant donc noyer ma tristesse dans une vaste promenade,
mes pas se mirent en chemin à la rencontre d’un prodigieux évènement.

En lisière d’une forêt, un attroupement était en admiration face à un dragon majestueux
répondant au nom de Calamnel.

Il était grand et de couleur pourpre teinté.

Aleksandre, la petite Alyss, Elith et Amakir Gend mais aussi Thiewiel et IIsendir Erilame…
Ils étaient tous là entrains d’admirer cette créature qui s’étendait dans toute sa splendeur.

J’étais moi-même en contemplation…
Car voir un dragon dans sa vie, c’est une chose extrêmement rare pour un humain !

Et il est encore plus rare de monter à son dos, pour voler au dessus de l’horizon…
Ce que je fus avec quelques élus comme la petite Alyss.

Inutile de dire que j’étais peu rassuré à l’idée de faire ce périple sur le dos d’un dragon,
Mais sous les encouragements de l’attroupement, je me suis laissé convaincre !

Le dragon commença doucement à bouger puis de quelques battements d’ailes il gagna
le ciel avec une rapidité extraordinaire !

J’hurlais à gorge déployée tout en m’agrippant à l’écaille dorsale du dragon.

Je commençais à regretter cet élan de courage,
surtout lorsqu’il piqua en trombe pour regagner la terre ferme !

J’avais la nausée, alors que la petite Alyss semblait s’amuser…

De retour sur la terre ferme pour mon plus grand plaisir,
J’ai copieusement vomi le repas de la veille.

J’ai donc regagnais rapidement l’orée du Royaume de Célestia,
Pour séjourner à l’auberge de la grande bleue, afin d’y faire une bonne toilette.

Puis, j’ai terminé la soirée devant un bon feu…
Me restaurant convenablement tout en songeant à foison,
quant aux suites des évènements.
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyJeu 28 Jan - 22:02

Incidence d’une lettre…

La nuit est tombée et c’est à la lueur d’une chandelle
que j’épouse mon mal être.

Le refuge elfique est un havre de paix car il est silencieux,
Fort heureusement que j’arpente la terre en compagnie d’Elvawen.

Car la communauté est plutôt réticente à laisser pénétrer les humains en leur terre...

Tellement de préjugés nous accables !

Quoiqu’il en soit j’ai de la chance, car pour l’instant j’ai l’air de bien passer.

Elvawen rêvasse à ce lit et lorsque j’approche la bougie…
La lumière resplendie à son corps magnifique.

Qu’il est beau et émouvant de la voire dormir…
Une sagesse se reflète à son visage de perle, me laissant à mes songes
les délices d’un rêve.

Avec moult ardeurs je caresse l’ivresse…
De pétrir à son corps les vertus de ma fièvre.

Elle s’éveille à mes mains maintenant mon ardeur,
pour offrir à mes braises quelques morceaux de neige.

Qu’il est bon ce désire mais l’interdit me brûle,
car poète je suis, et je succombe aux règles.

Un amour brûlant ponctué de querelles…
Qui réchauffe nos êtres à s’aimer à tue-tête.

Ce fut une soirée mouvementée,
elle commença pourtant bien.

En effet, ce bougre de Darren a était bannie des terres d’Embria
avec interdiction d’y remettre les pieds sous peine de mort.

La justice fut donc rendue, et donc je pouvais retourner à cette auberge…

Motivé par ma douce, j’entrais à l’auberge avec le désir de parlementer avec
dame Allégra di Manzini concernant le projet d’une animation au sein de son
orphelinat.

Mais entouré de sa cour de gros bras….
Elle fut en proie d’une grosse tête, surement par excès de zèle.

Comme toujours, elle interprète mes mots pour les tourner à son avantage
faisant vent de toute raison.

Je ne prétends pas tout savoir, et avec le recule…
J’ai surement commis des erreurs.

Mais es-ce un crime que de faire confiance ?

Et es-ce un crime que d’être perdu ?

J’ai eu vent d’informations concernant Sambre de Vries…
Et il est vrai qu’elle me cachait bien des choses quant à ses activités.

Mais comment aurais-je pu le savoir ?
Moi, qui venais d’arriver en ces terres…

Et ma sensibilité m’interdisait de faire souffrir cette femme
que je considérais comme une amie.

Et à ce jour, tout est si confus…
J’ai l’impression de m’être fourvoyer.

Mais l’erreur ne fait-il pas avancer ?

Voulant signifier ma bonne foi envers Allégra,
ma plume aurait-elle glissée sur le papier au point de laisser transparaitre
l’ivresse d’une nonchalance ?

Je ne sais plus…
Mais ce que je sais, c’est qu’être insulté m’insupporte au plus haut point.

Cette soirée fut tragique tant elle fut inintéressante et peu enrichissante…
Tant sur le plan de l’intellect que sur la raison elle-même.

C’est affligeant de voir une soi-disant « Dame du grand monde »…
S’entourer de gros bras suffisant et profondément niés.

Moi qui la pensais plus développé sur le plan artistique…
Je m’aperçois qu’elle préfère les tâches rajoutant ainsi à son tableau
pitoyable une palette de couleur s’élevant au plus fade.

C’est dommage…Mais les choses sont ainsi.

J’aurais voulu briser cette glace,
mais après avoir subit autant de menaces et d’insultes…
Je n’ai plus aucune envie d’être conciliant et charitable.

Je ne ferais donc plus aucun effort pour elle.

Et quant aux menaces devant témoins,
ainsi qu’au saccagement de mon chapeau…
Je me laisse du temps pour réfléchir.

Je préfère faire les choses bien. *une écriture prononcée*

Je n’ai peut-être pas la carrure d’un guerrier…
Mais j’ai l’amour de ma plume et elle sait être tranchante.

Il n’y a qu’une seule chose qui me retient…
C’est cette terrible affaire concernant la menace de Légion.

Mais il y a une chose qui est certaine…
C’est que je n’oublierais jamais cet affront.

Allegra et sa farandole de sbires aussi cultivé qu’une tablette de beurre !

Comme Jeff « Le bourrin »…
Le fou dangereux d’Embria !

Eorl et son nez cassé pourrait en témoigner !

Et Violette sa compagne, aussi bavarde et bien élevé qu’un pot de chambre…

Voila le genre de personne proche de « DAME » di Manzini…

Elle croit qu’elle peut tout acheter avec sa fortune…
Mais le talent ne s’achète pas !

Il se mérite.


Dernière édition par Or@tchi le Ven 29 Jan - 15:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyVen 29 Jan - 15:15

Une nuit de fièvre…

C’est avec allégresse que j’épuise ma plume,
Cette nuit fut majestueuse, et je tremble à l’écrire.

De mes doigts je succombe à caresser sa chaire,
nos draps épouse nos êtres qui s’emmêlent à la braise.

Tapissant de mes lèvres la réponse d’une fièvre,
J’emporte d’un doux baiser la raison de son être.

Naviguant à son corps pour souffler à son antre,
un langage du corps récoltant la jouissance.

De ma langue je titille ce bouton si fragile,
pour offrir à ma bouche ce liquide du plaisir.

Remontant comme un saint à tâtonner ses seins,
de ma langue je dessine aux tétons du désir.

De ma plume je caresse toutes les coubres de son être,
m’emportant à l'ivresse vers les doux paysages.

Conquérant de son corps je m’éprends de ses hanches,
Pour ouvrir la voie d’un sentier de la joie.

Petit craquement de chaire à douleur d’un rêve…
La voici en extase sur le mont de mon règne.

Je m’épuise à son corps en savourant l'essence,
Offrant à tous mes sens cette offrande de sentence…

Une senteur d’une jouissance sur un fond d’insouciance,
ou semence est trésor d’une grande réjouissance.

A l’orée d’une rosée de j’m’éveil à ce jour,
Tout en chantant en chœur au sentier de mon cœur.

La jouissance fut grande car le désir fut grand...
Mélangeant nos semences à nos cries de démence.

Elvawen je me presse à ton corps en dérive…
Comme je t’aime ma belle et c’est rien de le dire.
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptySam 30 Jan - 22:15

Un cruel embarras…

A l’orée d’une forêt je m’épuise à rêver…
M’envolant aux contrées que je n’ose citer.

Découverte d’un trésor qui se nomme nature,
Je me languis des feuilles et de toute cette verdure.

Un jardin merveilleux à mon cœur qui fleuri,
m’offrant nombreux délices à mon être qui s’entiche.

Bousculade de rimes qui m’emportent aux cimes,
ou mes rires se miment à targuer mon esprit.

Je repose mon être sur l’écorce d’un arbre,
observant à la grâce ce théâtre des âges.

Nombreux plants en lumières et pas moins millénaire,
qui taquinent mes chimères à m’offrir l’éphémère.

Je m’étouffe à la quête trop pressé de conquêtes,
guerroyant de ma plume à chevaucher les vers…

Je fais boire ma plume à cette rivière d’encre,
Pour offrir bienséance à ce papier saillant.

Qu’il est bon d’aimer et d’être aimer…
C’est en ce sens, que la journée se profila.

Rencontrant à la lisière des bois,
Eorl et la charmante Tessia…

J’échangeais quelques mots avec grand intérêt.

Il fut question d’amour et de sa philosophie…
De quoi écrire tout un livre !

Au fil de la soirée, nous fumes rejoins par ma douce Elvawen…
Je souris à songer aux querelles…

Elle est désirable en toutes circonstances, et à ce jour cet amour s’accroit en mon cœur,
je trouve notre complicité si belle que j’en frissonne de bonheur.

Nous avons festoyé à l’auberge de Darinson,
et pour finir cette belle soirée…

Nous avons voyagé vers Célestia.

Séjournant à l’auberge de la grande bleue,
à ce lit romantique je la masse avec tendresse.

Puis, me pressant à son corps…
Nous nous endormîmes l’un contre l’autre.

Enfin, surtout moi !

Et bien qu’ayant passé une agréable soirée,
le réveil fut d’un gout tragique et amer…

En effet, j’étais seul dans ce grand lit…Humide !

Oui, j’avais uriné une fois de plus…
Et une grosse auréole avait conquit toute la surface du lit !

Fichtre ! Véritable disgrâce…
Comme j’ai honte.

J’espère simplement qu’Elvawen est partie avant le déluge !
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyLun 1 Fév - 16:47

Déchirement d’un départ…

C’est éreinté par la fatigue que je couche mes mots sur l’ouvrage,
mes paupières son lourdes mais les flammes du chandelier me maintiennent à l’éveil.

Et bien qu’ayant le regarde embrumé, j’épouse de mes doigts cette plume fragile…
Pour faire naitre au papier ce recueil de souvenir.

A l’heure où j’écris ces mots, je suis dans un refuge en plein cœur d’une forêt…
Et en lisière se trouve la mer ou l’écume se brise à dos des rochers.

Demain, je prendrais un bateau pour regagner cette île…
Et avec un peu de chance, je pourrais faire taire mon souci !

Je méprends en cet instant à penser à ma douce…
La laissant si radieuse en cette terre gelée.

Ces derniers jours furent riches en évènements…

Tout d’abord les dépositions de plainte à la caserne d’Embria,
concernant l’affaire « di Manzini ».

Il fallait faire quelque chose, Allégra avait été trop loin…
Et quant à ses sbires, il fallait y mettre un bémol.

Alors moi, Elvawen et Eorl…
Nous allâmes déposer plainte pour le préjudice subit lors de cette soirée à l’auberge.

Le lendemain, Eorl fut apparemment dans l’embarra quant à la déposition.
Effectivement, Allégra di Manzini semblait se complaire aux mensonges…

Mais fort heureusement que la milice n’est pas dupe !
Ainsi, face à autant d’accusations…

« La femme du grand monde » avait plutôt mauvaise figure.

Elle se prend pour le mont intelligence,
mais elle n’est que la morve qui s’écoule à son flanc !

Pour ma part cette histoire est réglée,
nous avons obtenu la justice et c’est une grande chose.

Les jours qui suivirent, furent paisibles…

Un défit joyeux avec mon associé Damian, pour la touche d’un piano
nous offrîmes les tirades !

Puis quelques réjouissances à l’auberge d’Embria,
et arrive la sentence d’une nouvelle réjouissante.

Bercement de mon cœur à mon être fragile,
épousant cette saveur de pleurer à la vie.

Elvawen est enceinte…
Portant en elle, le fruit de notre amour.

Tout est si étrange…
Tout est si terrifiant !

Serais-je digne d’être père ?
Serais-je capable de tenir ce rôle ?

Une chose est certaine…
L’amour est présent.

C’est avec tristesse que j’emprunte ce périple pour un long voyage,
mais je dois faire quelque chose concernant mon problème de fuite !

J’ai appris par certaines sources que l’ermite de l’île voisine,
était capable de guérir les problèmes urinaires !

Ainsi, faisant halte à ce refuge…
J’ai grande hâte de prendre le navire pour y trouver ce vieux sage !

Il parait qu’il séjourne sur le pique d’une montagne,
On verra bien, mais de toute façon…

Je dois faire quelque chose !
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MessageSujet: Re: L'ouvrage de Paterson...   L'ouvrage de Paterson... EmptyMar 2 Fév - 16:02

L'aube d'un périple...

L'aube se lève et mon être s'éveille.

Une douce mélodie vint taquiner mes oreilles...
C'est le chant des oiseaux qui s'expriment en choeur,
et qui offre à mon coeur cette paix intérieure.

Je me lève en douceur en m'aidant d'un grand arbre,
m'agrippant à l'écorce pour parfaire l'effort.

Dans mon ciel je tapis la saveur des lys,
Me poussant aux délices d'une nature en délire.

Une terre sauvage ou les feuilles s'animent à cacher en pudeur
les recoins de l'exil.

Un recueil de rêves recueillement d'une fièvre,
Faisant taire cet air symphonique de tempête...

Ou plus rien n'a de sens que ma grande insouciance,
m'enfermant à ma quête d'une science en déviante.

Le vieux sage pourra-t-il faire taire ma disgrâce ?

C'est en cet objectif que je quitte Everneige pour rejoindre cette île,
afin d'être guéri par un vieux rabougri.

Regagnant cette barque je m'épuise à ramer...
Et je navigue en peine jusqu'au navire marchand.

J'aurais pu me passer de ces moult tracas...
Mais le port d'Embria refusa mon périple.

J'étais donc bien obligé de trouver un moyen...

D'ailleurs, mes efforts furent récompensés !

Le capitaine bien que ronchon et saoul,
accepta de m'emmener à bord moyennant finance.

J'ai donc pu m'offrir le confort d'une cabine...
Une lampe à huile se balançait au rythme du tangage,
éclairant cette table où j'écris cette page.

Cela fait quelques heures que nous naviguons en direction de l'île...
Et j'ai déjà le coeur qui vacille et de fortes nausées.

La tempête fait rage et de nombreux hommes s'activent sur le pont
pour désengorger le navire.

J'entends la fureur des eaux s'abattre sur la coque sans aucun ménagement,
je ne sais pas combien de temps je vais tenir avant de vomir,
mais je pense que...*écriture illisible*

*Grosse tâche suspecte*
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