Nom de votre perso
Eïdôlon Russandol
Sexe : Mâle
Age : 300 ans
Taille : 1,60 m
Poids : 60 kg
Classe : Druide
Alignement : Neutre Absolu
Race : Elfe de cuivre (elfe des bois)
CaractéristiquesFor:10
Dex:10
Con:12
Sag:16
Int :14
Cha :14
Description physique :Le visage effilé, la peau cuivrée tirant sur le vert, des cheveux vert, roux, les yeux émeraudes.
Caractère :Une attitude posée et calme, donnant l’impression de digérer le monde qui l’entoure. Une certaine distance apparente aux événements assorti d’un humour raffiné donnant l’impression d’un esthète précieux paternaliste mais sympathique.
Histoire :De sa naissance à nos jours, sa vie, son oeuvre ! Son histoire quoi ! Les âges de la chute lunaires sont déjà loin et comme de nombreux Or-Tel-Quessir, nous avons passés plusieurs siècles à Earlann. Nous vivions dans l’immense chevelure de notre Terre-Mère assumant le choix de ne pas voir répondu à l’appel de la Retraite.
Qu'il était doux le temps de l'enfance, un âge d'or qui n'appartient désormais plus qu'aux souvenirs mais qui se distille encore lentement en mon âme comme une essence liquoreuse et fruitée.
Nous étions une petite communauté de rôdeurs et de druides qui avions célébré un bosquet sacré près d’une cascade claire qui tissait l’écheveau épais d’une éternité limpide. Je me souviens de la cérémonie que mes parents avaient exécuté près du chêne millénaire qui surplombait la cascade et plongeait des racines vigoureuses dans la terre et sous les flots.
« Un bosquet sacré est une ancre entre deux mondes » m’expliquèrent mes parents, « Il y a un monde de symboles et de créatures magiques qui vivent parmi nous, qui sont l’âme du monde et fredonnent une symphonie universelle. C’est la connexion avec cette réalité qui nous permet d’utiliser le pouvoir naturel, de comprendre la trame de la Nature de composer dans ce même rythme, notre propre partition. »
La cérémonie dura de nombreuses heures durant lesquelles je ne devais pas les déranger et observais la magie se mettre en oeuvre. D’autres rituels suivirent pour assurer la discrétion des lieux et renforcer l’harmonie avec l’Autre-Monde.
Malgré mon insouciance, ma fascination pour la magie druidique allait tracer ma destinée.
Le temps continuait à suivre son cours et, apparurent à l’orée de la forêt, un groupe d’humains qui commencèrent à s’établir de quelques cabanes et carrés de terrains cultivables. Il ne s’agissait que d’un hameau tranquille bordé d’une frêle palissade de bois, mais le temps des Hommes apporta ses pierres et son acier. Le hameau devint village, puis une ville de plus en plus tentaculaire, phagocytant la nature alentour. J’ai ressenti alors les premières perturbations du pilier du Bosquet, l’Arbre gigantesque semblait avoir du mal à respirer, son feuillage prenait une teinte de plus en plus jaune et mes parents m’expliquèrent que les bosquets druidiques étaient extrêmement sensibles aux concentrations humaines et aux agglomérations d’architectures orthodoxales.
J’appris que le monde était parcouru de lignes telluriques dont de nombreux nexus coïncidaient avec les ancres druidiques des bosquets sacrés. Les murs des cités humaines perturbaient les flux de ces lignes et entravaient la libre circulation des énergies qui nourrissaient les nexus. Voilà de quoi souffrait notre bosquet.
On m’expliqua que les humains sont des enfants dont les conséquences échappent à leur entendement et qu’il ne fallait pas les en blâmer, c’est un peuple que nous pouvons éduquer, certains possèdent une clarté supérieure à leur propre race. Certains humains sont druides et comprennent la nature de ces choses.
J’ai toujours gardé bon espoir quant à cette race.
Le temps passa et l’arbre dépérit.
Il nous fallait alors trouver un autre endroit, reculé des humains, Toril était bien assez grand.
Mon apprentissage continuait alors en observant mes parents. Je comprenais que chaque être portait en lui une trame de vie qui pouvait se déchiffrer et se manipuler. C’est la maîtrise de cette trame de vie qui permettait aux druides de changer de forme et d’adopter les trames les plus simples. Les trames plus complexes représentent une voie plus spécifique qui est celle du métamorphe.
La magie druidique procédait d’un même principe qui nécessitait la compréhension de la trame du monde.
Pour comprendre ce principe l’artisanat et la confection d’étoffes me permettait d’assimiler la logique de manipulation de motifs dans un canevas.
J’ai toujours affectionné la création d’artéfact, de mêler les fils de la matière et de la magie, de tresser la vie comme un Tisserant généreux.
C’est à l’invocation que ma préférence s’est attaché. Je trouvais ironique de maîtriser l’art d’appel alors que n’y avions pas céder.
J’apprenais à tisser les liens entre les mondes pour y glisser les échos de trame permettre à cette réalité de surgir dans la notre.
Le temps passa encore et mon initiation aux arts druidiques déposait ses sédiments sur mon âme cristallisant la volonté de mes parents de me voir poursuivre leur voie.
Bien que priant la Seldarine, la Nature possédait une dimension tout aussi divine dont les divinité apparaissaient finalement comme des aspects. Mes parents ont toujours porté un point d’honneur à me transmettre l’histoire de notre peuple et de l’importance de continuer à maintenant notre valeur, dans la somme des valeurs individuelles. C’est en devenant soi même meilleur que nous contribuons à l’aura et la pérennité de notre race millénaire.
Il est arrivé, ce moment, où je devais confronter mon expérience à la complexité du monde des N-Tel-Quess et prendre contact avec les Tel-quessir qui avaient quitté Eternel-Rencontre.
Je quittai alors mes parents et suivais la course aérienne des graine duveteuses des chardons, ils me guideront là où mon destin doit s’accomplir.
Divers :Langue : comme tout elfe il connaît l’elfique ainsi que le nain (les elfes des bois on gardé de bonnes relation avec les nains après l’appel à E-R), le commun, bien évidemment, ainsi que le Sylvanien.
Il va de soit qu’il connaît le langage secret druidique.
Compagnon animal : une panthère
Note : il y a longtemps que je n’avais pas écrit de Bg et il y a aussi peut-être des points que je n’ai pas évoqué parce qu’ils me semblaient évidents, donc, dans ce cas, ne pas hésiter à me les pointer.