Feydht
Nombre de messages : 58 Age : 36 Localisation : Belgium - Wallonie - Namur - Floreffe Date d'inscription : 17/11/2009
| Sujet: [Druide/Barde][DF] Wyychwwëtyl'' Jeu 11 Fév - 0:30 | |
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- Nom du compte joueur forum : Feydht
Nom du compte joueur module : Twrch_Trwyth Nom du perso : Wyychwwëtyl Race : Demi Fée Satyre Age : 22 Alignement : Neutre Mauvais Religion : Divinités de la nature et des éléments Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Druide Arme de prédilection/domaines/école de magie : Invocation/Transmutation Langues : Commun, Sylvestre, Ogham Familier/Compagnon animal : Ours Brun
Trait de Caractère : Indépendant pour qui le mot liberté est sacré. Amoureux des plaisirs de la chasse et de la traque. Si la vie le lui permet, il se trouve souvent en voyage. Son besoin d'aventure est grand, aidé en cela par sa promptitude d'action. Ses handicaps seraient la malice, la mesquinerie, vindicatif et sadiques il prend un malin plaisir à observer la vie se changer en mort, n'est ce pas cela la loi de la nature?
Description physique : La créatures est un homme démesurément musclé, possédant des pattes de chèvres exemplairement bien fournie en poil et des cornes de cerfs énormes partant de ses tempes.
Caractéristiques : FOR : 12 DEX : 10 CON : 12 INT : 14 SAG : 18 CHA : 8
Allaitée de fiel et de venin
« Rétifs et butés ! s’écria Gwenhwyvar. Prompts à céder au désespoir ! » Elle surgit dans la pièce et se campa devant les hommes, poings sur les hanches. « Gwenhwyvar, dit celui qui portait les plus longues cornes. Je te croyais endormie » - Ecoutez-vous parler de moi, tous les deux, gronda t-elle. Je vais vous dire ce qui me tracasse, moi, voulez-vous ? vous autres, hautain satyre, pensez être les seules créatures de faêrun à pouvoir protéger cet enfant ? - Calme-toi. Je ne voulais pas… Commença le satyre. - Vous pensez être les seuls sous le divin firmament à savoir défendre votre peuple et vos terres contre les invasions ennemies ! vous pensez… - Silence, femme ! Dit le satyre en se levant. Je suis désolé ! je ne parlais pas pour toi. - Désolé ! Gwenhwyvar vint se plaquer contre lui, son nez lui touchant presque le menton. Désolé que j’ai entendu tes propos injurieux, ou désolé de ce que tu as dit ? - Je l’ai dit comme je le pense, répliqua le satyre, que la colère commençait à gagner. Je n’y puis rien changer. - Qu’est-ce que tu peux bien savoir, espèce de grand échalas monté sur pattes de chèvres ? Gwenhwyvar avança son visage contre le sien, se hissant pour cela sur la pointe des pieds. La mâchoire du satyre se contracta dangereusement, son acolyte fit un pas en arrière pour les laisser régler leur différents. - Je sais ce que je vois de mes propres yeux. - Es-tu donc aveugle ? s’esclaffa Gwenhwyvar. Car en vérité tu ne sais rien de moi, de mon courage. Tu ne sais rien… » Dans l’autre pièce les cris d’un enfant se firent brusquement entendre. Emporté par la fureur, Gwenhwyvar se pencha trop et perdit l’équilibre. Le satyre, le visage cramoisi de rage, tendit le bras sans réfléchir et la rattrapa par le coude. Vive comme l’éclair, Gwenhwyvar cracha : « Ote ta main de là, Satyre ! » Elle lui posa les deux mains sur la poitrine et le repoussa. Prit à contre-pied, le satyre s’étala par terre et Gwenhwyvar, suprêmement triomphante, sortit de la cabane en emportant le petit être qui était son fils, les deux satyres se regardèrent étonnés. - Citation :
- *Extrait du journal de Gwenhwyvar laissé à son fils Wyychwwëtyl*
Wyychwwëtyl, tu commence à montrer des signes de faiblesse, mais je t’enseignerai les vrais usages du pouvoir. Tu doit apprendre, comme je l’ai fait, à endurcir ton cœur et à plier toutes choses à ta volonté. Pitié, compassion, merci… qu’est ce, sinon d’autres noms de la veulerie ? Wyychwwëtyl tu devra l’apprendre ou tu mourra. Ho Wyychwwëtyl mon âme, mon enfant, je t’ai allaitée de fiel et de venin, mon fils, sers-t’en ! Au lieux de courir les campagnes en quête de chasse. Crois tu que la vie est un jeux ? Dans le valbise j’ai appris mon arts les anciens possédait de vastes réserves de sagesse, que j’ai entiérement dévorées, tout comme je les ai dévoré, eux aussi. Mais dans les îles moonshae, je l’ai pratiqué. Les îles m’ont fourni la solitude qui m’était nécessaire, et aussi les ressources d’un riche et puissant époux pour me protéger et se prêter à mes caprices pendant que je me perfectionnais. Le pauvre homme n’était guère au courrant de mes travaux, parce que je ne lui en laissais voir que fort peu… Juste assez pour qu’il respecte mes longues période de retraite. C’est là que j’ai rencontré ton père, dans les forêt profonde bordant le grand océan. Jamais il ne songea que je voulais un fils pour mes desseins, ce satyre stupide et borné. Le tuer aurait été un jeu d’enfant, bien sûr, et, à y repenser maintenant, je sais que c’est ce que j’aurais dû faire. Mais tu es venu au monde avec la psyché complexe de ces créatures, un enfant de moi que je puisse façonner à ma guise et cela me suffisait.
- Citation :
- *Extrait du journal de Wyychwwëtyl*
La neige recouvrit collines et vallons. Durant les froides et grises journées et les longues nuits noires où hurlait le vent je m'asseyais au cotés de ma mére près du feu de tourbe et elle m'enseigna son art. J'apprit les antiques sciences de la terre et de l'air, du feu et le l'eau, que les hommes, dans leur ignorance, appellent magie. Je commençai à voir, et cela débuta avec le feu de tourbe. Un pouvoir tel que le mien n’est pas, comme beaucoup le croient, accordé en échange de votre âme. A écouter les ignorants, on pourrait penser qu’il s’agit d’un vulgaire pacte, d’un échange de promesses, et que le pouvoir recherché vous coule tout simplement dans les mains pour l’avoir demandé. Mais non, ce n’est pas si facile ! les dons les plus grands ne sont pas des dons, mais des trésors obtenus au bout d’une longue et difficile quête, des trophées gagnés au prix de dures batailles remportées contre d’implacables adversaires.
Le vrai pouvoir, tel que je le possède, ne s’atteint qu’au travers d’efforts aussi épuisant que rigoureux, et peu de mortels ont conscience de la discipline énorme qu’il faut s’imposer à chaque étape du voyage. Car c’est un voyage… qui vous fait progresser de degré en degré le long du dur chemin qui mène à la maîtrise totale.
Le premier degré est la maîtrise du silence, pour laquelle l’adepte doit renoncer à toute communication avec autrui. Aucune pensée, aucune parole extérieure ne doit venir le distraire, il ne doit entendre ou prêter attention à aucune autre voix. Il doit abandonner tout contact avec les autres esprits. S'il y a une chose qui m'a toujours fasciné, c'est le silence extrême qui s'installe quand certaine personne ouvrent la bouche. Un simple mot murmuré au cours d'une discussion animée suffit à percer le brouhaha du groupe.
Il balaye toutes les conversations en cours, étouffant jusqu'aux bruits des mouches et ouvre la voie au discours souvent simple, parfois banal, qui s'ensuit et que chacun écoute d'un silence religieux. Il y le ton de voix. Une façon de moduler, d'articuler, qui les rend intelligibles et reconnaissables entre mille, malgré le bruit ambiant. Il y a l'assurance extrême qui transpire de chaque mot et qui surprend par son intensité. Il y a le choix du moment, aussi, fut-il inconscient. Ces personnes semblent sentir "l'ange qui passe" avant qu'il n'entre et s'installent tout naturellement à sa place.
Ce que je retiens surtout de leur capacité remarquable, c'est leur maîtrise du silence. Le silence qu'elles imposent, mais aussi celui dont elles jouent entre chaque phrase, celui qui nous fait nous pendre à leurs lèvres, qui nous fait attendre, dans une impatience extatique, la suite du discours. La méditation, la conscience de soi amène à la maitrise du silence. Cette vision est appelée interpretation du réel. je vois spontanément le monde comme je suis, et il faut tout un travail pour le voir comme il est. Cela le conduit au deuxième degré, par lequel il acquiert la capacité de projeter images et pensées dans d’autres esprits, et où il peut engendrer et manipuler les émotions.
Avec la maîtrise viennent aussi le contrôle de la vie animal et la faculté de commander aux bêtes. C’est la force de volonté qui implique la persuasion du language. La communication. La capacitée de projeter en d’autres esprits, de faire connaître sa force de volonté et de se faire obéir si besoin est. La persuasion dépent de chacun, la motivation à persuader dépend des situations. Les animaux obéissent à ma volontée. Lié qu’ils sont à leurs maitres ils obtiennent certains pouvoirs que d’autres animaux ne saurait obtenir seul et leurs dévotions à mon égard et tel qu’ils me protégeront toujours au péril de leurs vies. Mon compagnon se nome Teirn, un ours assez agées à présent, qui m'accompagne depuis longtemps dans les plaines glacées du nord. Il m'a toujours aidé et conseiller tout au long de ma vie, mais je ne sais s'il vivra aussi longtemps moi que moi.
Une nuit, oui je crois bien que c’était une nuit. Une lune blafarde brillait au dessus de la forêt, tel un spectre silencieux. Je mangeai pour tout souper une chose coriace et sans goût, un morceau de cuir bouillie peut être, et terminais ma ration d’eau de la journée.
Je me retirai sous ma tente et m’étendis, mais je ne tardai pas à trouver l’atmosphère étouffante. Je pris donc ma peau de vache et allai m’installer un peu plus loin à l’extérieur… Pour m’apercevoir que je n’arrivais pas à dormir à cause des hurlements des loups. Je resta allongé sur le dos, les bras croisés sur la poitrine, à contempler les cieux, suivant du regard la lente progression de la lune, et me demandai si les loups hurlaient d’habitude aussi fort. J’attendais les prédateurs de pied ferme, décidé à leur faire comprendre que je n’étais ni une proie ni un ennemi, et que je voulais simplement dormir.
Mais les loups ne virent jamais, à leur place une lumière aveuglante passa à toute vitesse à travers le vallon. Mon sang ne fit qu’un tour et je sentis presque mon cœur exploser. Un pixie ! Ici ! Que pouvais elle bien faire en ce lieux ? Je décidais de la capturer. Alors qu’elle se cachait dans un arbre. Je me mit à psalmodier en langage sylvestre et lança un sortilège pour que l’arbre m’écoute et exécute mes ordres. Les lianes recouvrant l’arbre se mirent à enserrer là fée avec une rapidité surprenante pour un arbre si vieux. Je ne saurais certes pas en faire autant, à mon age la dextérité qui caractérise de jeunes mains n’est plus qu’un vieux souvenir.
J’attachait cette fée et la questionna sur la raison de sa présence ici. Je me rendis bien vite compte que ce n’était pas une fée mais plus précisément un Grig vu ses pattes de criquet et ses antennes. La partie humanoïde me frappa chez ce petit esprit des bois. Sa peau était comme la mienne, bleutée, si j’utilise moi-même des poudres naturel pour la colorer, lui ne semblait pas avoir recours à des artifices. Je me prit d’affection pour lui et lui proposa de me suivre, il accepta si je le relâchais, ce que je fis. Il disparut, il revient parfois me voir et je suis toujours heureux d’être en sa présence.
Le troisième degré permet à l’adepte de projeter à volonté son image à distance, de se trouver en deux endroits à la fois, et sous des formes différentes, ce degré implique de pouvoir rallier l’autre monde par biais de rituel druidique. Le pouvoir de changer de forme, est un pouvoir partagé par touts les druides du monde. Je peux librement définir la couleur du pelage de l’animal choisit. Je préfère pour ma part la forme de l’ours sanguinaire, symbole du bosquet d’où je viens. Lorsque je me transforme, mon équipement aussi se transforme. Mes armes deviennent griffes, ma tunique peau de bête. Mes sens s’affinent, également, et je prend toute les caractéristique physique de l’animal, jusqu’au langage animal.
L’autre monde est la source du pouvoir de l’adepte druide, Un endroit dépourvu de vie n’alimente pas l’autre monde et le druide est impuissant. Une heure par jours dé méditation suffit à puiser dans l’autre monde la source de son pouvoir.
Avec le quatrième degré, l’adepte acquiert une profonde connaissance des essences végétales, la conscience intime de la nature de l’usage des plantes pour fabriquer infusions et potion, mais aussi dans certain cas poison et antidote.
Parvenir au cinquième degré accorde la maîtrise du mouvement de l’air et de l’eau, la capacité de commander à la terre et au feu et de se transformer en élémentaire de ces éléments. L’adepte peut contrôler et manipuler le temps dans des régions déterminées. Le sixième degré conduit à la faculté de passer sous forme éthérée, de dissoudre sa présence corporelle, de voyager par les arbres et de disparaître en un lieu pour réapparaître en un autre, quelque que soi la distance.
Par la maîtrise du septième et dernier degré, l’adepte atteint le pouvoir de prolonger indéfiniment son existence spirituelle au moyen de rituel sénéchal et de bosquet druidique. Il acquiert la capacité de suspendre le processus normal du vieillissement humain, et même de l’inverser, si nécessaire. Sans cela, les efforts auxquels s’est astreint deviendraient bien vite inutiles.
Les ignorants parlent d’arts occultes, mais ils ne sont pas occultes. En fait, ils n’ont absolument rien de secret : Ils sont à la libre disposition de quiconque désire les pratiquer. Ah, mais quel n’en est pas le prix ! Ce n’est rien moins que le sacrifice d’une vie entière. Les simples d’esprit ont donc peut-être raison, après tout, de considérer l’acquisition du pouvoir comme un pacte selon lequel on cède son âme. Il n’y a pas d’autre moyen.
Wyychwwëtyl, drapé dans son manteau de cérémonie noir comme la nuit serrait son baton de sorbier dans sa main droite. Un long moment, il étudia le ciel nocturne. Puis il se remit à tourner comme le soleil autour de la pierre dressé au centre du cercle de pierres, ne s'arrêtant que pour manger quelques champignons sauvages qu'il transportait dans une bourse de cuir à sa ceinture.
Il tournait lentement en rond, écoutant le vent qui carressait les herbes sèches de l'hiver et le ululement lointain d'un hibou dans son arbre. La pleine lune brillait de tout son éclat, poursuivant lentement sa course dans les cieux. Ecoutant, pesant, juegant, le druide laissa passer les heures de la nuit. Quand la lune se trouva juste au dessus de la pierre dressée, le druide entonna son chant de prophétie, psalmodiant pour lui même les syllabes secretes du language des druides. Lentement, délibérément, il sentit leur pouvoir s'animer peu à peu en lui.
Le lourd rideau qui d'habitude voilait ses sens commença à s'effilocher pour le laisser accéder à l'autre monde, où ses yeux pouvaient voir, ses oreilles entendre et son esprit percevoir les choses d'ordinaire refusée aux mortels.
Sa psalmodie devient un chant et il éleva la voix pour qu'elle puisse parcourir les invisibles sentiers menant à l'autre monde.
- Citation :
- "Terre Mère, contemple ton fils !
Mère Céleste, reconnais-moi, ton dévoué serviteur Père de sagesse, parle-moi, que je puisse entendre ta voix. Portes de la connaissance, ouvrez-vous en grand, que je puisse pénétrer dans votre royaume. Grande déesse, Reine de la vie, dispensatrice de lumière au front orné de cornes, cheminant dans l'ombre de la Nuit sacrée, resplendis de tes rayons argentés ; Tantôt orbe parfait, tantôt déclinante, montre par ton passage le signe secret ; Révèle la vision de ton oeil pénétrant. "
Sur ce, il s'immobilisa et étendit largement les bras. Son manteau glissa de se sépaules tandis qu'il élevait son baton de sorbier, le brandissant à deux mains au dessus de sa tête.
La trainée scintillante d'une étoile filante zébra les cieux. Un instant plus tard, une autre tombait vers la terre, puis une autre, jusqu'à ce que le ciel s'illumine d'intécelles embrasées au sillages flamboyant qui plongeaient dans la nuit.
Quand ce fut fini, Wyychwwëtyl reposa son baton. Il prit dans sa bourse une poignée de champignons. Assis sur une pierre, il les mangea, songeur, tout en réfléchissant à ce qu'il venais de voir. Il demeura assis là jusqu'à ce que la lune sombre vers le matin. Puis drapant sur lui son manteau, il quitta le cercle de pierre et regagna sa hutte.
Dernière édition par Feydht le Mar 20 Avr - 19:29, édité 3 fois | |
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