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 Port Embria... deux âmes parties vers Tempus

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Lyaz
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Lyaz


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MessageSujet: Port Embria... deux âmes parties vers Tempus   Port Embria... deux âmes parties vers Tempus EmptyJeu 11 Mar - 12:57

Otto


Certains auront, de la charge de minotaures contenue par le capitaine Bastor, le lieutenant Grugnor et le haut prêtre de Tempus, Otto... une image poétique et héroïque...
Le sang répandant quelques gouttes sur le tapis blanc et immaculé de neige recouvrant les lieux... les trois hommes faisant front avec la milice, dans un ralentit silencieux, sans un cri...

Non.
L'action fut fulgurante. La neige s'était depuis longtemps changée en boue noirâtre dans les rues de Port Embria. Et les défenseurs de la cité n'avaient plus en tête qu'une sinistre résolution. Quand les trois hommes chargèrent, c'était pour aller jusqu'au bout, quitte à y rester, mais debout, arme au poing, en emportant le plus d'ennemis possibles.
Cependant, certains pourraient jurer avoir entendu la voix d'Otto, peut-être moins enjouée que d'habitude, mais toujours aussi déterminée dire "Ouais, c'est ça, l'esprit!" tout en serrant fermement le manche de sa hache.

Les minotaures tombaient.... ils allaient comprendre de quel bois se chauffaient les défenseurs de Port Embria et les Tempussiens. Une tête, un bras... un torse percé... les énormes bêtes se retrouvaient au sol, tombés comme des mouches!
Mais ils n'étaient pas les seuls à en baver...
Un milicien... deux... trois...
Et parmis les trois meneurs...

Un mauvais coup vous fait tout à cou reprendre conscience que vous êtes mortel, mais cela n'a aucune importance, dans la fièvre du combat. Vous continuez à donner de la hache, tel un bucheron dans une foret de bras, de jambes et de métal.
Un second coup... vous ne pensez pas encore à la perte de sang, enfiévré que vous êtes, déterminé à en faire tomber un de plus, et puis un autre, et puis un autre... il ne demeure rien devant vous sinon un autre ennemi, puis cinq, puis dix... quand vont-ils comprendre que vous ne renoncerez pas?

Un cri résonne "TEMPUUUUS!"
Une prière en fait. Sans doute le Seigneur des battaille porte-t-il son regard sur ce lieux comme celui des innombrables batailles partout dans le monde.

Un troisième coup... la perte de sang se fait sentir, les mouvements commencent à devenir pénibles, douloureux... à chaque parade, vous imaginez vôtre arme arrachée de vos mains, alors vous serrez le manche, ... peu importe ce qu'il va arriver, tant que vous pouvez en emporter encore dans la mort! Vous ne regardez pas vos blessures, ce ne serait que détourner le regard du plus important: le combat en cours.

Un quatrième coup... un juron et le responsable tombe, la tête tranchée, ce qu'il a fait mal celui la, il savait ou frapper, par les couilles de tous les dieux noirs! Vous êtes déjà mort et vous le savez. Un regard vers le ciel, le temps semble s'arrêter une seconde.
Ce qu'il est beau ce ciel... et autour de vous les cris continuent et vous continuez le combat... l'air même semble se teindre d'écarlate. Quelque chose de chaud coule abondamment de la dernière blessure... vôtre vue se brouille.
Les coups que vous portez n'en deviennent pas désordonnés, toujours aussi mortels, moins fréquents peut-être...

Vous ne comptez plus les blessures reçues, pas plus que celles donnée... Peut-être un dernier cri "57 Bastor, égale un peu ça, Gamin!"
L'a-t-il entendu?

Aucune importance...

Peut-être les ennemis s'écartent-il d'un homme qui, blessé à mort, continue à frapper en attendant que son coeur s'arrête de battre, impressionnés, effrayés peut-être. Mais cela ne dure pas... il faut abattre celui qui est si dangereux car il n'a même plus sa vie à perdre!

Ouais... c'est ça, l'esprit!
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Lyaz
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MessageSujet: Re: Port Embria... deux âmes parties vers Tempus   Port Embria... deux âmes parties vers Tempus EmptyJeu 11 Mar - 13:40

Eli.

Quelques jours après la bataille, la milice aura découvert la maison d'Eliana Darinson ouverte aux 4 vents.
La demeure, simple, paisible, accueillante, avait bien changé.

Tout n'était que vaisselle cassée, meubles renversés. La jeune femme se souciant peu de bien matériels, les minotaures ne trouvèrent pas grand chose à piller, ils emportèrent juste les armes que celle-ci conservait, sur les murs et les rateliers de sa salle d'entrainement.

Derrière la porte d'entrée, entourée de cadavres de minotaures et de hobgobelins... le corps de la maîtresse d'arme, sa lame toujours serrée dans sa main. Elle ne l'aura pas lâchée, même dans la mort.

Eliana Darinson, Sergent au sein de la milice, instructeur redouté, Tempussienne, aura livré un dernier combat en solitaire, coupée de la cité dans sa maison aux alentours de la forêt noire... morte seule comme elle avait traversé bien des années, emportant le plus possible de ses assaillants dans une dernière danse Mortelle.

Sans doute aurait-elle pu tenir sa position plus longtemps en temps normal. Mais chacun sait qu'elle avait renoncé à combattre pour un temps. Qui aurait cru que l'enfant qu'elle portait aurait facilité sa fin?
Elle qui désirait tant être mère... ayant déjà perdu un enfant, gardant fermée, comme pour l'oublier, la chambre d'enfant qu'elle avait meublée pour le premier disparu... se sera battue comme une lionne, dans une tentative désespérée de protéger la vie qui grandissait en son sein.
Sur la jeune femme, on aura trouvé une enveloppe, pressée contre son sein, pas tant à l'abri que cela su sang versé. Celle-ci contenait deux parchemins.

Citation :
Ils sont à ma porte.
Je n'ai aucun moyen de contacter les miens je suis... coupée de Port Embria. Cette fois je crois que c'est la fin.
Je pourrais me cacher à la cave, le passage n'est connu de personne et je doute que ces brutes le trouvent facilement. Mais je me refuse à me terrer, à mourir de faim, ignorant combien de temps je vais passer la dessous, dans l'obscurité.
Ma décision est déjà prise... Dranor, je suis désolée, quitte à mourir ce sera l'arme en main, dans une dernière danse avec ma Vivelame. Je refuse à mourir de faim dans un trou sombre, dans l'obscurité quand ma dernière bougie aura brulé. La vie qui grandit en moi n'aura pas vu le jour...

Je n'arrive même pas à pleurer... je n'ai pas peur. Je sais comment cela va finir, mais il vont gouter à mon art.
C'est étrange, je me sens si calme. Et Vivelame, dans ma main, me semble plus vivante que jamais. Je n'arrive plus à la lacher... autant essayer de déposer à terre ma propre main!
Mes amis... mes frères d'armes au sein de la milice... Je prie pour nôtre cité, je pris pour vous. Puissiez-vous être en vie! Je combat aujourd'hui en me disant que ceux qui tomberont autour de moi seront autant d'ennemis de moins pour vous, aussi dérisoire soit le nombre.

Et.. Dranor... je t'en prie, vis... fais moi au moins ce plaisir. Pour moi, pour nous...
Aleksandre... ne me pleure pas je te le défend... il y a toujours une nouvelle aube et j'ai gouté la mienne. Je n'ai pas de regret.
Otto... espèce de vieux bouc, si tu es toujours vivant, je serai morte l'arme en main. Merci pour tout ce que tu m'as appris.
Alanny, Lomir, Neira... et tous les autres... ne m'oubliez pas.

Je vous attends tous au repos du Guerrier... si ce soir je m'en montre digne.
Je les entends, ils vont défoncer la porte malgré les meubles que j'ai entassés devant.

Je n'en ai plus que pour quelques minutes.
Mais... je ne partirai pas seule!

Ils vont gouter à la dernière danse d'un maître Vivelame!

Le second parchemin avait une présentation plsu formelle:

Citation :
Si vous lisez ceci c'est que je ne suis plus.
Peu importe comment... j'espère que vous respecterez mes dernières volontés, sinon, par Tempus, je reviendrai vous hanter et je vous harcèlerai jusqu'à ce que vous cédiez!
Non mais!
J'espère que je suis morte au combat... j'ai toujours su qu'il en serait ainsi. Et c'est peut-être ce qu'il y a de mieux. Je ne veux pas d'une fin, vieille et malade dans mon lit, incapable de tenir ma Vivelame.

J'ai amassé quelques biens au sein de la confrérie des trois lames. Et je ne désire pas voir ces choses moisir au fond de ma cave.

A Dranor Darinson, je lègue ma maison et la somme de 200 000 pièces d'or. Ce qui est à moi... est à toi mon amour.
A Alyss, je lègue mon Boken. Je n'aurai pas su t'enseigner comme je l'aurais souhaité... puisse-t-il t'inspirer. Je lui laisse aussi la somme de 100 000 pièces d'or.
A Aleksandre de Noirbois, je lègue mon journal et la tâche de faire disparaître toute ombre de ce qui fut ma vie.
Au temple de Tempus, je lègue 100 000 pièces d'or. S'il y eut des dégats sur le lieu sacré durant la bataille, puisse cet or servir à leur réparation.

J'emporterai mes armes, les couleurs de la confrérie des trois lames et de la milice dans la tombe. Ma Vivelame viendra avec moi, n'ayant nul élève à qui la transmettre.

Je demande à Aleksandre de Noirbois d'exécuter mes dernières volontés. Ayant en lui toute confiance.

Aliana Darinson - de Longruisseau.
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