Victor Doigt D'Argent

Carnet de voyage



Drapé d’un rêve inébranlable
Affublé d’une passion immuable
J’aspire à concrétiser une destiné
A travers le chemin du seigneur masqué

Mon être revêtira une métabole
De simple chrysalide, je m’envole
Ma renommée ? Elle deviendra immarcescible
Elle voguera sur les diapasons de mes cibles

Cette mélodie me mènera à mon impénitence
Ma crédibilité ? Elle aura son importance
Ma fougue ? Elle m’a été accordée
Suppuration de mon exutoire exacerbé

Je vogue sur cet océan, jamais repu
Le rôle divin m’incombant de dispenser malheur
N’étant qu’un simple réprobateur
Au réquisitoire d’une civilisation corrompue

J'ai troqué la chaleur à la froideur de l'hiver, mordant mon âme et mes chairs.
J’ai abandonné mes mœurs et ma famille au profit d’une peuplade réfractaire et débonnaire
J’ai cédé mon royaume pour me retrouver dans une terre brisée, dévastée, souillée
Mon âme enchevêtrée, lovée par de sombres tourments conduisirent à la perte de ma liberté

Mes yeux s’attardent sur le dernier vestige de mon passé
Qu’importe où je fusse, le ciel en restera inchangé
Les nuages se lient, se détachent et se renouent sous les caprices du vent dansant
Il les assemble, les affectionne, les confectionne, me souriras ô dame des vents ?

Cela fait un moment que je n’ai vu sybelle,
S’est t’elle offusquée de mon comportement ?
Probablement, je ne suis qu’un troubadour pédant
Je le sais à présent, je l’ai choqué la veille

Nathan et Nayla, ils demeurent chimériques
L'un est peu loquace, observateur, doté d'une franchise à faire désespérer un cyriquiste alcoolique
L'autre est une fière guerrière, trop loquace, ayant une joie de vivre à faire pâlir un mort
Ces deux personnes vont me causer moult déboires et torts

Mais au fond, ces trois protagonistes se révèlent m’être sympathique
Semblable à une piqure d’une guêpe apocalyptique !!





Je tiens les clefs de mon âme et serai seul garant
Qu’importe la volonté des fous, Qu’importe le désir des puissants,
Aucun facteur ne dérogera à cette règle, Le loup a ici force de loi,
Lorsqu’il revêt Cet atour soyeux qui le libère de tout roi

Ayant une cible désignée, désormais, Je cingle vers ma destinée
Elle apparait désormais toute tracée
Nous vrillerons cette nuit,
La lune, les étoiles seront notre audience
Monte lécheur du ciel, avant que rompt mon impatience

Je dresserai cette soirée minutieusement
Mon âme aboie, elle clame sa hargne
Mes forces useront d’épargnes
Je danserai avec vous amoureusement

Bientôt…ma cavalière

Assassin, où marches-tu ?
Cet arc, ces dagues, où les portes-tu ?
A la bataille je marcherai vers mes ennemis
Mon corps se gorgera cette nuit

Au combat je marche pour la gloire de mon seigneur
Et pour l’étendard de mon dieu, mon sauveur
Je saisirai mon épée de bataille
Je les massacrerai comme du bétail

Demain sous terre je me reposerai
Et ce n’est que dans mon sépulcre que je dormirai
Tout sera enfin finie
et mon cadavre glissera vers l'oublie

Seigneur sauve mon âme, entends ma prière
Mon dieu, emmène moi loin vers tes ténèbres

Le chant d’un Requiem funeste me parvînt
Sombre et exaltant, je me tourne vers lui
Il se love autour de mon corps
Me transportant vers sa noirceur et ses ténèbres

Une silhouette se tint face à moi
Des pans d’ombres voletant au gré d’elle
Semblables à la soie
La main tendue, elle me regarde d’un air interrogateur

La fièvre m’emporte tandis que l’aube daigne apparaitre
Je me réveille à la pension
Le corps en sueur et l’esprit ombragé
Enchanteur mais si utopique me dis je…

C’est vrai… j’ai enfin recouvert ma liberté
Mes chaines ont été délestées
J’ouvre mes volets et laisse mon corps
S’irradier de la chaleur du seigneur de l’aube

J’observe les travailleurs
Promenant mon regard d’un coté à un autre
Ma gueule de bois me vrille l’esprit
Je descends finalement les escaliers d’un pas lourd
Demandant à l’hôtesse du blanc d’œuf, du citron, du sucre et de l’eau.

j'ai perdu ma cavalière par malchance
Je n'ai pu la faire tourbillonner dans cette sombre danse
A jamais s'échappe cette promesse voilée
Tes lèvres ne seront jamais honorées

Un cavalier blanc fit son entré
Il se déplace sur les toits des maisonnées
tel un aigle parcourant les cieux
narguant et insultant, se prenant pour un dieu

Je sais où tu te caches désormais tueur de domiel
prends garde, je viendrai sans invitation
tu danses dans mon territoire avec provocation
Tu n'es pas le seul à voler dans ce ciel

L'ordalie approche et tu découvriras que je suis absolu.

Une mise en garde sur la place de Lomidar,
Un carreau se logea à mes pieds.
Un message se trouvait sur ce dernier,
M’invitant à un banquet dans la forêt noire.

Cet homme en blanc est un imbécile
Pour qui me prend t-il?
Je comptais m’y dérober
A ce funeste banquet

Mais l’assassin blanc m’en empêcha
Alors commença le jeu des proies
Sur une corniche, nous nous étudiâmes
La lumière et les ténèbres cohabitent au sein de son âme

Je n’avais jamais croisé tel homme
Malgré ce qu’il clamait ce blanc justicier
J’ai lu dans les yeux du prédateur
Tu pues le sang et la mort, tu te leurres

Nous ne sommes pas différents
Cesses de te montrer si arrogant
Tu veux savoir, tu souhaites m’avoir
L’excitation nous consume tout deux, je viendrai te voir

Commença Alors un prélude
Je n’allais le laisser s’échapper sans connaitre ses aptitudes
Tu es le seul à savoir de quoi je suis capable en tant qu’assassin
Tu es doué, l’issu de notre combat est incertain

Je te veux et tu me veux
Ne te voile donc pas la face
Ne te cache pas derrière cette façade
Ta rencontre m’a rendu heureux

Ne mets pas la justice de tyr en travers de ce combat
Cette joute se trouve au dessus des lois
Nos dieux seront seuls témoins de cet affrontement
J’en demeure impatient




Me tenant sur une sombre corniche à une centaine de mètres des eaux noirs de Lomidar.
Je me retirai en silence... A notre prochaine rencontre homme en blanc

J’ai été mis à nu
Mon heure est enfin venu
A cause d’un jeu de boisson mené
J’en ai gagné la postérité

C’est une réalité inattendue
Je désirai la renommée
Mais pas sous cette identité
Le bouffon du roi a enfin été élu

Je peux de nouveau lancer les dés
J’en choisirai la direction
C’est après tout notre seule liberté
Et notre seule putain d’action

Le résultat dépendra des dieux
Avec la prise en compte de certains facteurs
Damian, tes dés ont montré ta peur
Est-ce cela ? Ce dont ce que tu es capable de faire le mieux ?

Tes actions sont motivées par un sentiment
Qui te causera beaucoup de tort
Tu l’as exposé au grand jour magnifiquement
Tu la protèges trop cette boite de pandore


Je t’apprécie mais je serai là quand tu souffriras le plus
Saches le car j’en tirerai bénéfice lorsque tes dés cesseront de rouler