[BG] Xevros [BG validé]

Nom de votre perso Xevros




Sexe : Masculin
Age : 56
Classe : Magicien/prêtre
Alignement : Neutre mauvais
Race : Humain


Description physique :

Le visage profondément ridé et des cheveux long et crasseux, il donne plus de son âge. Il semble être la depuis des centaines d’année, tellement son état est pitoyable mais, malgré cela, il fait montre d’une agilité particulière et inquiétante avec ses mains. Son aspect inquiétant est accentué par ses yeux, dont l’absence de pupilles est flagrante. Ne se tenant jamais bien droit, il est difficile de décrit le dégout qu’il dégage. Un être puant la mort et assurément atteint de quelques maladies terrifiantes, voila a quoi ressemble le nécromant.


Caractère :

Solitaire… Xevros n’aime guère la compagnie des vivants, préférant celle des cadavres. Vivre seul en compagnie de morts est rarement bon pour l’esprit, et il en est devenu fou. Comme bon nombres de nécromants, il est paranoïaque, sociopathe et profondément mauvais. L’usage de la sombre magie entraine inévitablement a des actes immorales, et a la damnation de l’âme, il n’a en esprit rien de commun avec un homme normal. La où tuer représente un lourd dilemme pour la plupart des gens, lui n’y verra qu’un moyen d’arriver a ses fin. Il n’aime pas grand-chose, et cela fait longtemps qu’il est privé de toute relation, et donc de plaisirs. Il passe donc ses journées dans son art, ce qui explique son comportement souvent décalé en présence d’autres personnes.

Histoire :



Dorian regardait par sa fenêtre. Dans les rues de la cité, nul ne semblait pouvoir l’atteindre. Le calme n’était troublé que par quelques rares passants. Tout avait regagné le silence… Qui aurait put penser que, quelques jours auparavant, les gardes fourmillaient autour de la grande maison vide. La page était tournée pour tous. Par pour l’enfant. Il secoua la tête. Il ne souhaitait pas se rappeler. Pourtant, ses parents venaient hanter son esprit. Il revoyait les corps allongés, l’un sur l’autre, comme reliés par la mort la ou dans la vie, ils ne se rejoignaient que sur de rares sujet. Le silence était total. Les cries de disputes manquait étrangement au garçon. Mais il n’était pas en paix, il ne réfléchissait pas malgré sa posture. Il était hanté par le souvenir. Celui de la forme obscure, celle de l’homme qui tua ses parents…

« Vous devez vous dépêcher ! Habillez vous, nous n’avons plus le temps. » Dominant la salle de sa taille de guêpe, Lili regardait en direction du jeune homme. Il aurait voulu disparaitre, elle le savait. Elle connaissait la souffrance de perdre un proche. Surtout à cet âge. Le garçon dont elle avait la charge n’avait que 11 ans. Il regardait la fenêtre. Est-ce qu’il réfléchissait ? Ou bien pensait il a sauté depuis l’étage de sa demeure ? Elle s’approcha de lui et le força a porter son attention sur elle en lui agrippant le bras. « C’est bon. J’arrive Liliane » Sa voix était défaillante, et le dernier mot sonna plus aigu que les autres. Il avait pleuré.

Quelques secondes passèrent. Puis Dorian obéie a la gouvernante. Le fait quelle reste à ses côtés le toucha. Car il savait que, ses parents morts, elle ne serait surement pas payer à s’occuper de lui. Et personne ne lui aurai reproché d’abandonner la maisonnée sans un regard en arrière. Mais elle était la, un pale sourire aux lèvres. Sa chevelure blonde était relâchée et tombait en cascade sur ses épaules. Il ne fallut que quelques instants pour qu’il soit prêt. Ils quittèrent bientôt la maison, sans un regard en arrière.

En s’éloignant du quartier qui berça son enfance, Dorian avait l’impression de trahir quelqu’un. Comme si il était fourbe de laisser a un autre la maison où il vécu si longtemps. Ils s’enfoncèrent dans le centre de Rivebaie. Les rues n’avaient rien avoir avec celles où jouait le garçon. Elles étaient étroites, sinueuses. Et le brouhaha était omniprésent. La, un marchand haranguant les passants, vantant la qualité de ses marchandises. Ici, un homme ivre était rejeté dans les rues depuis une auberge à l’aspect inquiétant.

« Est-ce encore loin ? » La voix fluette de Dorian était a pène audible parmis le vacarme. Mais celle qui le guidait, et le protégeait lui répondit avec un mince sourire, et un hochement négatif de la tête. Ils gardèrent le silence et, en effet, quelques minutes plus tard, ils arrivèrent devant un bâtiment modeste, où seul les quelques traces de terre sur la porte le distinguait des autres. Liliane frappa plusieurs fois a la porte. Un gros homme ouvrit. Ses yeux se posèrent sur la femme, puis descendirent sur Bastien, comme si il jaugeait une marchandise. Derrière lui, les restes d’un cochon pendu à un crochet. Il se passa quelques minutes, puis, brisant la silence, celle qui s’était occuper du garçon durant si longtemps déclara « Voici ta nouvelle maison. Tu va t’y plaire. ».



Il posa son sac de toile sur le lit, puis s’assit sur la couverture râpeuse. Il soupira. Allait-il encore supporter longtemps ce traitement ? L’odeur était insupportable. Deux ans, deux ans déjà qu’il vivait ici. Il entendit crier son nom. « Le bâtard » c’était le mot le désignant ici. Quelques minutes passèrent sans réaction. Il entendit encore crier une fois avant que la porte de sa chambre ne s’ouvre. « Par la sueur d'Ao ! Tu va venir quand je t’appel bon à rien. » Le gros le prit par le bras et le força à le suivre. Le gros, ce n’était pas son nom. Lui, c’était Jerk. Une calvitie naissante dans sa chevelure brune dominait un visage bouffie et désagréable. Les traits mauvais, il avait constamment de la graisse sur ses mains. Il ne manquait pas d’en étaler sur a tenue de Dorian d’ailleurs. Il n’avait pas était brutal au début… Pas trop. Puis, voyant que son « fils » ne savait rien faire, préférait rester oisif et perdu dans ses pensés qu’à l’écouter, il était venu à le frapper. Les termes pour le nommer dans sa maison avaient commencé par « le nobliaux » ou « fils de riche ». Finalement, c’est bâtard qui était resté, a l’unanimité de tous. Les autres membres de sa famille, n’avait que peu d’importance. Car c’est son « père » qu’il ne considérait d’ailleurs pas comme tel, qui régissait sa vie, en le faisant travailler comme si il était esclave. La femme du « patron », c’est comme ça que tout le monde appelait le gros, était silencieuse et soumise. Parfois, Dorian la surprenait a le regardait étrangement. Etait-ce de la compassion ? Il y avait aussi un apprenti. Un garçon d’à pêne quelques années de plus que Dorian. Il le détestait, et s’empressait de raconter au patron ce que le bâtard faisait. Ou ne faisait pas justement. A ces moments, les coups et les insultes pleuvaient.

Sous cette maison, ils n’avaient pas d’enfants. A par Dorian. Même si ils n’ont jamais fait montre d’affection. Les punitions étaient terribles. Mais cette fois, le patron avait frappait trop fort. Trop longtemps. Le garçon posait sa main la où la fracture récente était palpable. Elle ne s’en irait pas. Sur son torse, ont voyait les deux os déboités légèrement. Le sternum avait dit le médecin. Non, ça ne partirait pas. Depuis, il avait du mal à respirer. Faire des efforts le faisait souffrir. Mais personne ne s’en fichait. Déjà maintenant, ont lui montrait quelques caisses de marchandises à ranger a la cave. Il ne se plaignait pas. Cela ne lui vaudrait que quelques insultes supplémentaires, voir des coups. Mais cette fois, il n’en pouvait plus. Il descendit avec les marchandises, et s’enfuit. Non sans emporter avec lui quelques affaires de la cave. La fenêtre brisée dont il se plaignait si souvent intérieurement avait été son salut. Rapidement, il se trouva dans les rues, derrière la maison. Il s’éloigna en courant, une couverture en boule dans les mains, renfermant les affaires qu’il avait prit a la va vite.

Il aurait voulu voir la tête du gros quand il découvrirait son vol. Et sa fugue. Mais il ne souhaitait pour rien au monde revoir la maison, qui était autant une prison pour lui. Il regrettait simplement d’avoir attendu deux ans… Dans ces conditions de vies, il n’avait a pêne pu faire le deuil de ses parents. Ils lui manquaient. La grande maison familiale, les jeux dans le jardin. Même les cours de lecture et de maintient lui paraissait de doux souvenir. Mais maintenant, il n’avait plus rien, si ce n’est ce qu’il avait volé, et la promesse d’un avenir incertain. Il s’arrêta dans sa course dans un coin de rue sombre, autant pour reprendre sa respiration que pour regardait se qu’il avait prit. Il ouvrit la couverture.

A par la couverture en elle-même, qui allait lui être très utile il le savait, si il devait vivre dans la rue, il n’avait prit que peu de choses utiles. Une bougie brisée en deux, mais sans amadou pour l’allumer. Un mouchoir qui semblait avoir déjà été utilisé. Quelques morceaux de nourriture, un couteau et un verre en fer. Quel grand voleur il faisait ! Il jeta tout, sauf le couteau. Et mangea la nourriture, qui consisté en quelques morceau de fromage et deux bardes de gras. Le repas était frugal mais il n’avait pas mangé. Il glissa le couteau dans son pantalon, et continua sa route, d’un pas tranquille.

Qu’allait-il faire ? Il n’en savait pas grand-chose. Il ne pouvait retourner dans sa maison, et courber l’échine face au patron. Il n’avait aucune idée de comment survivre. Mourait-il dans ces rues sordides comme tant d’autres ? Non, il ne pouvait pas. Il commença a presser le pas, et finit par franchir les portes de Rivebaie. Il laissait derrière lui toute sa vie. Sans un seul regret.

Dorian espérait devenir lui-même un homme. Apprendre à chasser, pêcher. Comme devait le faire bon nombre de personnes. Mais, avec son couteau mal aiguisé, il n’arrivait qu’à se fatiguer encore plus. Il pensa souvent au suicide mais il tint bon. Il arriva à subsister en mangeant baies et fruits. Il vécu quelques jours dans la forêt, pleurant abondamment par moments. Jusqu'à tomber sur un village. Arrivé a la petite bourgade, dépenaillé et avec seulement la peau sur les os, ont l’amena directement au médecin du village, qui faisait également office de sorcier. Il fut nourrit et laver. Et vécu quelques jours alité dans la maison de celui dont tous semblait respecter le nom, et le craindre à la fois. Il avait un visage refermé, et un malaise constant régnait dans sa demeure. Etait-ce cela un sorcier ? Les discutions qu’il avait entendu quand ont l’amena a lui étaient mitigés, certains disait que seul le guérisseur pouvait soigner Dorian. D’autres disait qu’au contraire, sa magie pourrait le tuer, s’il s’y prenait mal. Mais non, il avait été guéri, par une médecine efficace et sans souffrir. Bien entendu, l’étrange accoutrement du guérisseur et l’aspect de sa maison lui donnait l’allure d’un magicien, mais il n’était en rien ce que l’ont lui racontait d’eux quand il était petit. Dorian refusa néanmoins de donner son nom. Par peur que le mage prenne le contrôle de son esprit grâce à lui ? Non, simplement pour se recrée une nouvelle vie.

« Vois tu, cette plante peut soigner les plais, mais celle-ci, qui lui ressemble comme deux goutes d’eau, provoque de fortes irritations. » Le guérisseur lui apprenait une nouvelle leçon aujourd’hui. Il l’avait prit sous son aile devant l’absence apparent de souvenir de l’enfant. Peut être ne voulait il pas se rappeler ? Il était venu cher lui quasiment mort. Il ne pouvait pas le laisser repartir de sa demeure, et risquer sa vie de nouveau. Il le prit comme apprentie. Il lui apprenait la médecine. Et peut être plus tard, lui enseignerait il quelques tour de magie pour l’aider dans sa tache. Il était doué, même si il ne pouvait effectuer une tache fatigante trop longtemps. Cela ne gênait en rien, il animait la vie du sorcier par sa présence, et l’aidait dans les taches où son âge l’empêchait d’être efficace. Il avait refusé de lui donner son nom. Alors il l’appelait simplement « mon petit ». Cela ne le gênait pas de rien savoir sur lui, car le mage avait lui-même troqué son nom contre un pseudonyme pour ne pas être reconnu, autant que pour se donner le prestige d’un nom de sorcier.

Xevros. Sous ce nom, personne ne saurait qui il était…

Les années passèrent et bientôt, Dorian devint un guérisseur presque aussi expérimenté que son mentor. Il maitrisait toute l’anatomie humaine avec une extrême précision grâces à la connaissance de Xevros. Cela l’avait étonné au début, il n’avait entendu qu’une fois parler de chirurgien étudiant les corps, mais ils étaient mal vues et très rare. Cela l’avait également surpris quand le guérisseur lui avait montré, il y a quelques mois, un cadavre. Et qu’il lui avait détaillé tout ce que l’ont pouvait trouver dans le corps humain. Et il ne fut guère plus surpris quand Xevros lui demanda de garder le secret de leurs cours. D’ailleurs, le guérisseur ne faisait qu’user d’herbes et de potions quand les habitants lui demandaient de l’aide pour quelconques problèmes. Dorian avait alors 17 ans et il se posait de plus en plus de question sur son « bienfaiteur ». Il ne souhaitait pas l’abandonner, il lui était redevable. Mais la vie avec lui, les cours qui devenaient de plus en plus étrange…

Il c’était décidé a apprendre quelques secret que Xevros semblait lui cacher en fouillant sa chambre. Il partait a la cueillette de plantes lui avait dit son maitre avant de partir. Dorian ne se fit pas prié, et entama la fouille de la chambre du guérisseur. Il n’y était jamais entré auparavant. La porte grinça et dévoila un lit mal fait, un bureau ou régnait un désordre indescriptible, une bibliothèque branlante et un coffre. L’enfant entreprit d’ouvrir la male, qui se trouvait au pied du lit de son maitre. Sans guère de remord, il leva le couvercle…

Ce qu’il vit fut plus qu’inquiétant. Plusieurs crânes, parmi une demi-douzaine d’ossement. Il y a quelques années, Dorian aurait eux le cœur au bord des lèvres. Mais après avoir disséqué un cadavre humain, son estomac était rodé. Il distingua au fond une dague longue et effilé. Sa lame avait été souillée de sang. Tant et si bien que la couleur écarlate ne semblait plus pouvoir la quitter. S’ajoutait a cette sinistre trouvaille des cierges, des fioles d’encre a un bâton de traçage. Dorian déglutissait tout en manipulant toutes ces découvertes. Il les étala sur le lit. Il mit la dague dans son pantalon, il se promettait de la mettre au nez de son maitre pour lui demander des explications.

Avec une froide détermination, il se mit à fouiller le bureau, puis la bibliothèque. Parmi des livres somme toute plus banal, il en trouvé certains qui compromettaient son maitre. Et qui le rendait fou, fou de n’avoir pas vu cela avant. « Traité sur la nécromancie », « de la découpe des cadavres » « poison divers », « sombres rituels » Ces quelques titres de livre n’étaient que quelques exemples parmi une pléthore d’autres, plus ou moins bien caché. Il découvrit également un livre, qu’il se mit a lire avec crainte et attention. Cet ouvrage, il s’agissait du journal de Xevros. Il semblait dater, les pages s’émiettés a certains endroits.

Dorian lu, sidéré certaines parties de l’ouvrage, qui racontait la vie d’un nécromant qui fit jadis partie d’un conclave funèbre ayant pour but d’obtenir la puissance, et la vie éternel. Il découvrit que ce groupuscule fut dissout et ses membres pourchassés. Que Xevros était surement un des seuls survivants… jusqu'à des passages très récent parlant de Dorian lui-même, des écritures mettant à jour les réflexions du guérisseur sur son jeune apprentie. Au début parlant de l’utiliser comme matière première, jusqu'à très récemment ou il était noté que ses qualités en feraient un bon nécromant.

Des larmes de rages formaient un sillon sur le visage de Dorian, alors que le bruit de la porte se fit entendre. Xevros se plaça sur le seuil de sa chambre et, voyant ses affaires éparpillé et Dorian a la lecture de son journal il dit simplement, d’une voix qui voulait tout dire.

«Je savais que tu finirais pas le découvrir… Maintenant que tu sait, je n’ai plus rien a te cacher. Suis moi, tu va pouvoir m’aider »

Le nécromant sortie et, machinalement, Dorian lui obéie. Ils allèrent une centaine de mètre plus loin du village, dans un bosquet d’arbre qui, par cette nuit la, avait un aspect sinistre. Xevros commença à prendre les pieds a un corps. Un homme. Non, un enfant. Il regardait Dorian, tout en levant les jambes du cadavre.

« Que fait tu, aller aide moi ! »

Dorian restait immobile, il ne savait que faire. Comme il le fit pendant toute sa vie, il obéie. Il prit les bras, et emmena le corps avec Xevros. Le garçon avait une large fente au front et du sang séché recouvrait son visage. Mais cela n’empêchait pas Dorian de le reconnaitre. Il s’agissait d’un des enfants du village. Celui qui, lors de la fête des récoltes, lui avait offert des bonbons. Celui avait qui il avait joué. Une fois arrivé à destination, non loin d’un lac, les deux individus lâchèrent le cadavre. Xevros se pencha sur lui.

« Tes cours vont prendre une toute autre direction. Maintenant que tu sais. Je crois que cela va êtr..»

Le nécromant fut coupé net. La froidure de la lame avait traversé son corps comme un éclair fend l’arbre. Dorian restait les deux mains sur la garde, des larmes coulant désormais abondamment sur son visage. Avant de mourir, Xevros sourit. Tuer par sa propre dague sacrificielle… Quelle ironie.

Dorian retira la lame et s’enfuit vers la maison de son ancien mentor. Il se passe une longue demi-heure avant qu’il ne prenne une décision. Il prit certaines affaires de Xevros, ainsi que quelques livres, et son journal. Puis il s’enfuit, loin de cette vie, loin de son maitre, mort par sa propre main





Certains enfants battu reproduise ce comportement sur leurs propres enfant étant devenu adultes. Un traumatisme grave peut être déclencheur de conséquences dont personnes ne peut connaitre la répercutions. Comme la mort succède a la vie, Dorian succédera à Xevros et par la magie sombre sera lier à son passé. La nuit de sa fuite, il découvrira un ancien caveau qui servait jadis. La, il mettra en œuvre son sombre héritage…

La tête vide de toute pensé, un individu se réveillait péniblement d’un long sommeil. La poussière recouvrait ses yeux clos et son sang battait dans ses tempes. Il ne savait pas ou il se trouvait, seulement qu’il était allongé et que se relever lui paraissait tache insurmontable. Il changea de positi La tête vide de toute pensé, un individu se réveillait péniblement d’un long sommeil. La poussière recouvrait ses yeux clos et son sang battait dans ses tempes. Il ne savait pas ou il se trouvait, seulement qu’il était allongé et que se relever lui paraissait tache insurmontable. Il changea de position et, devant l’inconfort ou il se trouvait, il se releva finalement, chose qu’il regrettait déjà lorsque son crâne vint percuter contre la roche. Il ne du pas réfléchir longtemps avant de comprendre qu’il était enfermé dans un réceptacle et il se frottait douloureusement le haut du crâne lorsqu’un faible rayon de lumière vint percer jusqu’à lui. Le couvercle qu’il avait percuté n’était pas totalement refermé, et il mit ses doigts noueux à l’extrémité de celui-ci, s’agrippant de toutes ses forces pour se libérer un passage. La contraction de ses muscles le fit souffrir et seul la force de sa volonté le permis de pousser son lourd fardeau jusqu'à ce qu’un passage lui permit de s’échapper de sa prison de pierre.

La lueur qu’il avait cru salvatrice n’était ni la voix à suivre, ni la promesse de réponses aux questions qu’il se posait. Car il avait beau être sortie de sa prison, il n’en savait pas plus qu’il y avait quelques minutes. C'est-à-dire rien. Car en effet, il n’avait pour seul souvenir, que le réveil douloureux qu’il avait vécu.
Sans réfléchir, il se tourna vers ce lieu qu’il venait de quitter, il n’y eu aucun flash, aucun souvenir pour lui, mais malgré tout il savait exactement au fond de lui qu’il se tenait en face d’un lieu funéraire. Des ossements étaient disposés ça et la dans la salle illuminée par l’unique torche, et du sang venait recouvrir les murs de symboles runiques. C’est d’ailleurs sans surprise qu’il découvrit que son visage et tout son corps était tailladé de similaires dessins, heureusement, de faible profondeur sur son visage, il n'en garderait aucune trace. Il resta longtemps à contempler le cercueil de pierre, en pensant sans émotions qu’il ne comprenait rien à tout cela, tout en ayant une vision étonnamment éclairée de sa situation. Il lu au sol un mot qui lui semblait avoir la connotation d’un nom, il ne se posa pas de question et décréta qu’il s’agissait de son propre nom, «Xevros», ça lui convenait.

Il n’eu pas a chercher longtemps avant de trouver une issu à la pièce. Une odeur de renfermé s’infiltrait dans ses narines lorsqu’il pénétra dans une autre salle non loin, et il conclu rapidement, toujours dans un calme inhabituel, qu’il ne se trouvait pas dans une crypte et il regarda tout en approchant, les bibliothèques et les étagères qui envahissaient la salle, étrangement luxueuse. Il lu avec passion les livres, il lisait mais avait déjà toutes ces connaissances en lui, il ne fallu que quelques minutes avant qu’il ne se souvienne de tel traité sur la magie ou d’un autre sur les manipulations néoromantiques. Mais parmi tous les livres, il en lu un avec beaucoup plus d’attention. Il attendait la, sur une table comme si son auteur voulait qu’il soit trouvé.

Le livre avait tout l’air d’un journal intime, il décrivait la vie d’un nécromancien qui tenta des experience en solitaire après la mortde ses acolytes, et il ne fallu pas longtemps à Xevros pour comprendre que l’homme qui avait écrit ces lignes était lui-même. Il imprima dans son esprit ce qui était dit en espérant pouvoir un jour en parler comme de véritables souvenirs. Il s’intéressa particulièrement au dernier passage que relatait le journal. Etrangement, l'écriture n'était pas tout a fait la même que celle d'une bonne partie du journal.

Citation :

« De la théorie à la pratique sur la route de l’immortalité


Après mes expériences diverses sur des individus vivant, et après une recherche infructueuse de l’augmentation de mon pouvoirs, je me suis rendu compte qu’il me faudrait encore beaucoup d’années pour terminer mes recherches, TROP d’années ! Ma magie me permet sans aucun doute de vivre plus longtemps qu’un autre ne le pourrait mais il n’y a aucun doute sur le fait que l’immortalité me serait d’une grande aide pour poursuivre indéfiniment mes recherches. C’est pour cela que j’ai commencé des recherches sur les elfes et autres créatures magiques. J’ai tout d’abords pensés à la transformation en mort vivant mais cela ne me semble pas encore à ma portée, c’est pour cela que je me suis penché sur les elfes. Ces créatures immondes ont pour seul avantage de vivre incroyablement longtemps, je pourrais sûrement tirer partie de cette race stupide.


Après plusieurs jours de recherches je n’ai pu conclure qu’une chose : les elfes ont un fort potentiel magique et ils sont presque tous prédisposé à employer cet art, il y a une raison ! J’en suis maintenant sur, il faut qu’une haute concentration de magie vienne fusionner avec mon organisme pour me permettre de vivre aussi longtemps qu’eux ! J’ai d’ailleurs préparé ma chambre mortuaire pour accueillir le rituel que je m’apprête à réaliser, le seul inconvénient sera qu’à la place d’un autel, je devrais me positionner dans un cercueil, ça ne devrait pas poser de soucis. J’espère que cette expérience réussira, si je me rate, il est fort probable que je meure sous l’impacte de la magie que je vais m’envoyer. Bientôt, je rejoindrais l’élogieux sur le chemin des divins ! »

Décidément ! Xevros n’en revenait pas ! Qu’il ai lui-même voulu tenter une tel expérience… Il avait vraiment fallut qu’il soit au bord de la folie. Mais il se réjouissait d’être en vie, même si il déplorait les effets de sa tentative folle. Ses yeux, bien qu’il voyait parfaitement, n’avaient plus de pupilles. Mais heureusement, même si sa mémoire ne semblait pas être intacte, il se rappelait instinctivement des formules de bases, il devrait simplement reprendre l’étude de la magie… Et pour cela, il ne souhaitait pas rester dans cette crypte, la solitude était selon lui une cause de la dépression, et sûrement de la folie. La compagnie des morts seul n’est pas bon pour la santé pensait il, et il s’en alla, marchant droit devant lui, le vent caressant sa peau pâli par les années passées loin du soleil, il allait vers la civilisation, parler à ses cobayes avant de les utiliser ! Il n'avais ni or ni connaissance du monde. Mais qu’importait ! Ce n’est pas à ces détailles près qu’il allait ronger son frein, surtout que si il en croyait son journal, il ne lui restait plus beau coups d’années devant lui, il faudrait en profiter. Il arriva rapidement dans une ville portuaire, et il pris le premier bateau en partance, il ne le savait pas encore, mais il le mènerait dans la région d'everneige...

Citation :

Extrait du journal d'un nécromant

Cela fait plusieurs jours que j’étudie sans relâche cet art qu’est la préparation des cadavres et de leurs manipulations. Me diriger vers la mort et la putréfaction plutôt que vers des domaines moins sinistres me semble naturel et la seule idée de me concentrer sur une autre forme de magie me semble inconcevable. Peut être est-ce la une voix qui m’était tracé, ou bien une facétie du hasard.

Non, je n’en ai aucune idée… Seul mon insatiable soif de connaissance et d’amélioration de cet art que certains qualifient de malsains, me permet de continuer mes recherches. Ma passion dévorante me fait perdre le sommeil et je ne compte plus les heurs passés à rafistoler mes précieux cadavres.

Mon principal problème est d’ailleurs le manque de cette matière première. Je n’ai que très rarement de nouveaux corps et cela m’irritent au plus haut point. Mes quelques sorties en quête de victime m’angoisses de plus en plus. Et si j’étais découvert ? Je n’imagine même pas ce que cela signifierait pour moi. Surtout qu’à chaque nouvelle sortie, je laisse de nombreux indices derrières moi. Une pierre m’ayant servie à fracasser le crâne d’un paysan par exemple, je n’y ai repensais que plus tard. Je me dis parfois que je fais un piètre adepte, je ne sais pas lancer de sorts puissants et mes capacités comparées à celles de l’archimage de la nécromancie est plus que dérisoire… Néanoins, mes prières me permettent d’aquerire de plus en plus de puissance divine et bientôt, très bientôt, je serais craint par tous ! Peut être mon manque de patience m’empêche de progresser mais j’ai pu noter un certains progrès tout de même, plus grâce à mes prières qu’à une meilleurs performance mentale. Ainsi j’ai tout de même pu user de sorts d’énergie négative, mais je suis dans l’incapacité d’utiliser d’autres types de sorts plus traditionnels avec efficacité. Peut être ma vision chaotique des choses est elle en cause, mais à vrai dire je n’en ai cure car depuis toujours, je souhaite apprendre à maîtriser une seule énergie et j’y ai réussie !

Malgré mon enthousiasme, je sais que je dois ronger mon frein. Ma dernière expérience fut une réussite, malgré un résultat quelque peut décevant. Après des journées passés à nettoyer ce cadavre et à lui retirer la peau, j’avais espéré un résultat extraordinaire ! Mais, alors que je déversais de l’énergie négative dans le squelette, je le vis dans un premier temps s’animer et se relever, avant de s’écrouler au sol ! J’ai du l’aider moi-même à le relever et désormais il marche seul, malgré des mouvements saccadés. J’ai tout de même réussis a lui conférer un semblant de vie, et ce n’est pas chose aisé pour une première tentative !

Après de nombreuses recherches, j’ai découvert la cause de mon échec avec mon serviteur. Dans mon esprit de novice, je pensais que les os du mort devaient êtres rattachés entres eux pour qu’ils puissent s’animer. Quel erreur avais-je fait en m’aider de clou et de cordages pour attachés entres eux les os de mon serviteurs ! Je ne m’étonne d’ailleurs pas qu’il se déplace aussi lentement. Mais mes erreurs m’ont tout de même fait progresser, et après plusieurs animations réussie, j’ai compris que la magie elle-même faisait tenir entre eux les parties du corps squelettique. Tel des tendons ou des muscles, de minuscules filaments de magies feraient tenir entre eux les parties du corps. En tout cas, je m’arrête à cette vision, de toute manière, je dispose désormais de plusieurs serviteurs en parfait état ! Le seul problème étant toujours et encore mon manque de cadavres, je crois que je vais tester mes squelettes sur ce village….