BG Tyrlenba Gel ( coté sondage pour délire du bg hein)

Femmes si belles ou femmes fatales ;
Femmes sensuelles, ou spirituelles ;
Femmes cruelles ou femmes banales ;
Femmes maternelles, femmes intellectuelles ;

Epouse hors paire, femmes câlines ;
Femmes enfants, femmes libérées ;
Femmes frigides, femmes si divines ;
Déesse mère, femmes émancipées :

Tu es ma mère, ma sœur, ma fille,
Tu m’a nourri, donné le sein,
Tu m'as porté, aimé, douce chérie,
Tu as le don au creux des mains

Avant que de n’arriver en ces terres, je regardais en mes affaires prises à la hâte et distraitement je remarquais que j’avais oublié de joindre au journal laissé à ma douce Douce DOUCE une partie de mes écrits…

Je regardais la gravure que j’avais croquée lors d’une rencontre édifiante en la Cité d’Athkatla. Je regardais le bateau fendre le vent et avancer comme traversant le temps et l’espace, m’éloignant de ce qui fut, ce qui devait advenir, je l’attendais avec impatience.

Je tombais sur cette reproduction de Paltrius Adorato, un demi elfe que j’avais rencontré à l’Académie lors des cours concernant menuets, positionnement des alto, ce dernier d’ailleurs pensait que je me classais plutôt dans les bariton Basse chose plutôt surprenante pour quelqu’un de mon peuple. Sur cette photographie comme dérobée au passé je mirais ce visage merveilleux :


Son androgynie évidente, la perfection de ses traits, la magnificence de son art dont ses non moins merveilleuses partitions formant Menuets De Chamblay, nommé Rondeau Gracieux, dont je trouvais un bout de partition :



Partition à laquelle j’avais ajouté ma touche personnelle virevoltant en entrée, pas si aisé pour tant d’osciller fa do. Je souris un instant et regardais ce bout de papier, humectant mon mouchoir en dentelle que Paltrius m’avait lancé stipulant ainsi le parfait alignement de ma composition rendant hommage à la sienne…



Je me souvins alors de cet ouvrage qu’il avait composé pour les sonates et aubades à débutants, celui qu’il m’avait laissé à mon arrivée au sein de l’académie, et tout en souriant je fermais les yeux me remémorant la couverture quasi organique et le contenu orgiaque de substance :



Puis je me souviens de cette nuit là :

Paltrius me guida, je me souviens de ce jour là, l'aube semblait ne jamais devoir poindre. Nous traversâmes ce quis embla des éons et éons de ruelles, de bifurcation, je le suivais entendant à coté de nous la voix d'une femme et d'un homme. Après ce qui sembla une eternité nous avons rejoint ce qui semblait être une demeure.

Là j'entendis le son voilé de mandolines ainsi que des voix couvertes et ténues. Je me souviens de brides de ce que fut cette conversation, je n'avais en fait absolument pas le droit de m'exprimer ni bien evidemment la capacité de voir l'assemblée.
- Vénérable, posa de sa voix de bariton Paltrius, je vous présente sous le bandeau mon protégé Tyrlenba Gel de PierreMoulue, émérite narrateur, conteur inspiré et main leste en formation, je vous soumets son approche à vous ainsi qu'à cette fraternelle réunion.

- Aidez donc ce profane à avancer vers le pavé étoilé frère, répondit une voix de femme d'un ton délicieusement suave.

- L'Apprenti a suivi formation en Zazesspur auprés du savant maitre des fonds et poches le Père Martini Blanco, formation de premier degré de menottes, s'en suivit l'apprentissage néo baroque en Athkatla guidée par Maagosth de Parial, approche sonates et menuets, spécialisation en luth et harpe validée avant que ne disparaisse tragiquement le Maître. Puis j'ai donc eu le plaisir de prendre sous mon aile ce talent qui telle une promesse, ou fleur naissante grandira à n'en point douter. Paltrius semblait avoir la voix un brin nouée par l'émotion.

- Ainsi vous êtes devenat cette fraternelle assemblée afin de nous présenter ce nouveau né, néophyte et profane, vous portez vous garant de sa futur renaissance au sein de l'Ordre.

- Sur Mon Coeur, Mon Ame, Ma Voix et ma Voie, répondit Paltrius.

La scène dura encore quelques instants, puis je fus reconduit hors du batiment, Paltrius ne me suivant pas. Jamais il ne dit ce pour quoi j'avais été convoqué, pourtant dès lors son regard se fit plus intense à chacune de nos joutes oratoires.

Je sortis de ma contemplation de ce passé si loin et pourtant si proche.

Puis regardant l’horizon en point de mire, l’astre solaire semblant perdre sa vaine lutte face à la Dame des Etoiles, je pris mon luth, accordais ses cordes et chantais regardant la lune poindre :



Paltrius ne m’avait il pas laisser entendre que le croissant reste un guide lorsque le cœur devient lourd, je regardais un mot, message laissé en ma poche et conservé, une indication concernant le continent Toujours Immaculé, une certaine maison dont certains peuvent reconnaître les signes, là bas à l’Ouest loin encore mais pourtant si proche.