Les Lifars [Race oubliée]

LES LIFARS

Depuis l'aube des temps, les Lifars voyagent et observent.

Créatures anciennes, ils restent un mystère pour ceux qui ont la chance de croiser leur route.

Les Lifars se reconnaissent à leurs cornes et à leur queue à la pointe en "v". Ils sont toujours très ouverts d'esprits, jovials et souriants. C'est un peuple pacifique ayant un goût prononcé pour faire la fête.

Chaque Lifar naît avec un don bien précis, comme la pâtisserie par exemple, et une aptitude particulière pour l'Art.
En effet, la magie fait partie intégrante de ces êtres pacifiques.
Certains pensent qu'ils sont même les premiers à l'origine de celle-ci depuis l'aube des temps, mais très peu de voyageurs ont pu trouver La Grande Couronne des Licornes, la cité Lifar.



Outre leurs cornes et leur queue en "v", les Lifars possèdent d'autres particularités physiques : deux coeurs, une paire de poumons doublée d'une paire de branchies (à l'origine, ils étaient un peuple aquatique) et des pupilles changeantes.

Bien que parlant toutes les langues avec art, ils utilisent le Tilgan entre eux, un langage complexe, à la beauté fascinante puisqu'il mélange le verbe, la gestuelle et la couleur du regard qui change suivant les mots prononcés. Pour le néophyte, on dirait presque une danse, mais cela est loin d'être le cas.
Le Tilgan est pointu et très précis dans la description et le pouvoir des mots. Il repose aussi sur une puissante magie intérieure qui nimbe cette race extraordinaire.

Un Lifar vit en moyenne environ trois millénaires.
Durant cette vie, les Lifars aiment à profiter de tous les bienfaits de l'existence.
En outre, une autre de leur particularité concerne la recherche de l'être qui partagera leur chemin de vie et qui sera l'autre (l'âme de vie), le père ou la mère de leurs futurs enfants (le temps de gestation d'une Lifar est de 2 ans ; souvent, une Maison Lifar met au monde une trentaine d'enfants).

Un Lifar ne peut aimer qu'une seule fois.
Chose qui peut sembler étonnante, mais qui s'explique par leur nature profonde et leur grande loyauté, ainsi que par le fait que lors de l'union, le temps de vie est partagé avec l'être aimé.
Cela semble un peu difficile à appréhender au début, mais c'est simple.
Lorsqu'un Lifar, après des années de recherches, trouve enfin son âme soeur (ils ont un sixième sens pour le savoir), alors ils se lient à cet être précieux en leur offrant cet amour unique et la moitié de leur temps de vie, divisant le leur en deux (exemple : un Lifar rencontre un elfe, il lui offre un millénaire et demi de vie en plus, mais perd un millénaire et demi de vie).

Durant ce partage, et suivant son rang, le Lifar peut offrir un présent précieux à l'être aimé, suivant la Maison d'origine auquel il appartient.
Il existe plusieurs Maisons (on pense que les elfes descendent des Lifars, vu leur corpulence très, très proche : le Lifar est plutôt menue, mais n'en reste pas moins robuste), la plus célèbre étant celle des Lyvarii des Grands Hêtres qui a la charge ancestrale de l'Hutride, un bâton magique très puissant dont la matière est vivante et possède une pensée.

L'Hutride, le Gardien des Energies du Renouveau (qui sait tout et dit toujours la vérité), est à présent entre les mains d'un mortel (dont nous tairons le nom), époux de la Lyliarii Thell An Shyr Akk Lyrulan Fen du Litan des Lifars du Sud, grande pâtissière et scribe, descendante du grand Shitar Druss, dit "Le Faiseur d'étoiles".
La Lyliarii est aussi l'une des Sept Gardiennes de la poudre d'Ethis.

Cette poudre magique, utilisée dans diverses recettes liées à l'art chez les Lifars, est formée de sept composants.
Les Gardiennes connaissent la recette d'un seul composant.
La fabrication de la poudre d'Ethis se déroule durant la pleine lune.
Les Gardiennes se réunissant chacune avec leur composant afin de concocter cette poudre à haute teneur magique.
La cérémonie se déroule dans la Thyrie des Arblasts, l'immense forêt qui abrite la cité Lifar, un lieu caché et si enchanteur que le voir de ses propres yeux est comme un choc profond pour l'âme.

A noter, si, par le plus grand des malheurs, un Lifar commettait un acte abominable, il serait banni de la forêt et se transformerait en Lifar de l'Ombre, au grand désarroi de sa Maison d'origine.
Les Lifars de l'Ombre sont extrêmement rares. Ils se différencient des leurs par la perte d'un coeur, une peau aussi noire que le jais et une absence de queue.
Souvent, ils se cachent et finissent par devenirs fous, abandonnés à leur sort de solitude et à la peine causée par leur exil si loin de la cité (voir la Grande Couronne des Licornes et mourir ^^).
Il arrive cependant que certains d'entre eux survivent, rongés par la haine et voyageant sur les différents continents afin de semer le chaos et la destruction.

Si avoir un Lifar dans ses amis est un signe de bonheur, connaître un Lifar de l'Ombre est le plus grand malheur qui puisse vous tomber dessus. Dans les temps reculés, certaines autres créatures effrayaient les enfants turbulents en évoquant le nom de ces créatures déchues, c'est pour dire !

Comme les Drees, les Lifars n'ont pas de divinités, mais côtoient celles qui sont apparues depuis la nuit des temps. Un Lifar est de nature neutre et ne juge pas autrui. Ils sont respectés aussi bien dans le plan de la lumière que dans celui de l'ombre, ce qui est paradoxal.
A présent, les primas (Lifar de sang pur) ne sont qu'un milliers, vivant au sein de la Thyrie.

Avec les millénaires, ils se sont dilués avec les autres races, disparaissant petit à petit. Ayant un amour pour les voyages depuis toujours, beaucoup d'entre eux se sont éparpillés dans le monde, et on peut dire, sans exagérer, qu'un peu de toutes les créatures possèdent du sang Lifar sans le savoir. C'est peut-être pour cela aussi qu'ils sont autant respectés. Difficile de renier des ancêtres aussi prestigieux.

Que dire d'autres ?
Et bien... Si vous croisez un véritable Lifar, demandez-lui de vous compter l'histoire de la création et vous passerez un agréable moment, je puis vous l'assurer...